Pour une paire de trop – Première partie

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  • Ce sujet contient 4 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Victor, le il y a 1 année.
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  • #90078
    Victor
    Participant


    Pour une paire de trop

    Première partie

     

    Vendredi. 15 h. Paris. 

    Je sors du 400. Oui, du 400 ! Du 400 de la rue Saint-Honoré. Ma coiffure est impeccable. Je porte un superbe chemisier décoré ici et  là de dentelle, une splendide jupe noire, une somptueuse parure en tulle noire discrètement brodée d’or et de saphir, des bas non moins plaisants. Et pleine de malice… je me pince les lèvres. Mes yeux tombent sur le cuir qui me relie au bitume. Je les regarde encore. Elles brillent. Elles sont trop belles, trop confortables, de véritables chaussons — certes perchés à plus de 8 cm au-dessus du macadam — mais quelle classe ! J’adore ce créateur. Que dis-je ? Cet artiste ! Il me rend folle. Mon cœur palpite. J’ai fait une bêtise. Je le sais, mais je suis si heureuse. Je me sens belle, fatale, prête à en  découdre. Je regarde au loin et je remonte la rue. Je suis élégante. Je suis si fière. J’ai de l’assurance. Mais j’ai craqué, j’ai complètement craqué. Tôt ou tard, il découvrira cet énième achat compulsif. Je vais encore me faire gronder. Nul doute. Je vais à nouveau me prendre une petite fessée. Ce n’est pas la fin du monde me direz-vous : quelques claques sur les fesses, un petit sermon, un petit tour au coin,  de plates excuses et tout rentrera dans l’ordre… Je regagne ainsi l’appartement, sure de moi. Sure de passer à travers au moins une heure. Il m’attend depuis si longtemps. Il va me prendre contre le mur, me faire l’amour et laisser mes talons tranquilles. 

    Je m’annonce.  Je le provoque — légèrement. Telle une star des podiums, je déambule du hall à son fauteuil. Je le fixe. Et, je claque mes talons. Mais soudain, son regard plonge de mes yeux à mes pieds. Quelque chose ne va pas. 

    Merde ! 

    Je continue tout de même, j’ai envie de lui. Alors que je suis à portée de main, il se lève d’un seul coup, m’attrape par le bras et m’emmène dans le dressing. Il me plante devant ce placard oublié  qu’on ouvre jamais. 

    Non ! Il ne va pas oser… Si ?

    Et  ça commence :

    — Tu comptes payer Air France en chaussures de luxe pour les vacances ?

    Je me décompose. Il touche une corde sensible — sans crier gare.

    — Tu comptes payer les extras en chemises de créateur ? Tu ne crois pas que tu exagères un peu ces derniers temps ? Qu’est-ce qu’on avait dit à propos des fringues ? Hein, Fanny ! Parle !

    Ma gorge s’est serrée. Soudainement, je repense à l’état de nos comptes, à la mise en garde de notre banquier, à tous nos projets en suspens et aux congés qui approchent à grands pas. 

    — Tu as déjà préparé ton discours pour nos amis  ? Tu vas  avoir l’audace de leur annoncer que cette année encore, on ne partira pas parce que Madame se fait un peu trop souvent plaisir dans le Triangle d’or.

    Il me laisse silencieuse. Je n’ose rien dire. J’attends qu’il me déculotte, qu’il m’ordonne d’aller chercher un instrument, mais nous ne sommes pas devant ce placard par hasard. Il l’ouvre. Je ne peux  le regarder. Je n’ignore  pas son contenu.  J’ai déjà honte. Il revient dans mon dos et m’attrape par les cheveux, il veut que je regarde les étagères. Je n’ai plus le choix. Je  suis en panique…

    — Non, s’il te plait… pas ça ! (Je m’agenouille. Je le supplie.) Je  ferais tout ce que tu veux… Antoine !

    Il ne me lâche pas et oriente ma tête vers ce maudit rangement :

    — Allez, regarde donc ! Puisque  tu  ne sais pas  gérer  tes finances, je te confisque ta carte bleue. Tu me demanderas des espèces quand tu auras besoin de quelque chose. J’approuverai ou pas.

    — Oui d’accord, et tu vas me fesser ? 

    Il rit.

    — Je crois que tu ne comprends  pas… Allons Fanny, un peu de courage ! Je t’ai assez prévenue. Cette fois tu vas finir en couche, comme une gamine ! Déshabille-toi… Maintenant… Toute nue.

    (à suivre)

    #90085
    Chelonia
    Participant


    Hummm encore une acheteuse compulsive…

    La dégradation c est intéressant comme punition ????

    #90090
    Prunelle
    Participant


    Je vais sortir la carte de la mauvaise foi, mais c’est de sa faute à lui ! Il n’avait cas être plus persuasif les fois précédentes. La main un peu trop molle peut-être????

    #90093
    Grosminet
    Participant


    La main un peu trop molle peut-être???

    Souvent main molle égale queue molle !

    Matou reproducteur, fournisseur de bébé-Antéchrist garanti, tarif de groupe possible 👻

    #90096
    Victor
    Participant


    Deuxième partie

    Je fixe désormais ce paquet devant moi, médusée. Je n’en reviens pas. Lui a l’air totalement sérieux et déterminé. Sa voix ne trompe pas. Il n’a pas tremblé. Il n’y est pas allé par quatre chemins. Je crois que je ferais mieux d’obéir vite mais je suis tétanisée. Ma fierté va en prendre un sérieux coup et je ne sais à présent à quel point je vais être punie. 

    — Fanny ! me lance-t-il, impatient et bien assuré.

    Il ne rigole vraiment pas. Il se place entre ce paquet de changes et moi. Il soulève mon menton pour encore mieux assoir sa position. Son pouce glisse sur ma joue. Les tremblements me guettent. Le malaise s’installe. 

    — Allez, donne-moi ces jolies échasses.

    Sous pression, je me penche, déboucle mes chaussures, les retire délicatement, les prends, me relève et les lui tends, honteuse au possible. Il remarque la semelle rouge.

    — Louboutin ! Voyez-vous donc ! Tu ne t’es pas mouchée du coude cette fois-ci. Tu ne pouvais vraiment pas attendre ton anniversaire ou Noël, petite fille pourrie gâtée ? Ton chemisier maintenant.

    Je voudrais en finir et retirer mon haut comme un vulgaire tee-shirt. Cela me vaudrait encore une remontrance, voire une gifle. Il a horreur de cela. Il me l’a bien fait comprendre l’autre fois. Les belles étoffes se traitent avec la décence qui leur est due. Alors, je déboutonne un à un les six petits ronds de nacre qui ferment les pans de mon habit. Je défais soigneusement les poignets. Je ne veux pas le regarder dans les yeux. Je vois tout de même un sourire illuminer son visage lorsque je lui dévoile ma poitrine tout de Lise Charmel soutenue. Il adore mes seins. J’aurais voulu qu’il me mordille les tétons plutôt qu’il me soumette à cette affreuse punition. Je lui remets l’étoffe qu’il dépose sur mon valet. J’entrevois le paquet de couches qui m’attend. Je me mords la lèvre. Toute malice a disparu de mon visage. Je suis vraiment trop impatiente. Il a raison. 

    Il se replace à nouveau devant :

    — Ta jupe, Fanny…

    C’est une véritable déchéance. Il avait acheté ce paquet un jour où nous avions parlé de mes limites. En plaisantant, je lui avais dit qu’il n’avait qu’à prendre un modèle bien enfantin avec des petits dessins. Il m’avait prise au mot. 

    Je voudrais laisser ma jupe tomber et s’écraser contre le plancher. Je n’ose pas la traiter avec si peu d’égard. Cet effeuillage punitif me parait durer une éternité. Je défais l’agrafe, et abaisse la fermeture. Je ne suis plus qu’en sous-vêtements. Il tend son bras, ouvre sa main et je lui confie mon vêtement. Il croise les bras et ma jupe se retrouve pendante contre son torse.

    — Ta culotte, Fanny.

    Je suis horrifiée. Je relève mes yeux et perce les siens. Il me fait une mimique qui me dit « bien fait pour toi, ma belle ». C’est humiliant. Je porte encore mes bas et mon soutien-gorge. Mon dernier rempart ne sera donc pas cette élégante culotte brodée. Un brouillard voudrait s’installer devant mes iris. Je le retiens tant que je peux. 

    — Dépêche-toi !

    Je m’en veux tellement. Je ferme mes lèvres. Je fais non de la tête. J’espère que cela ne se voit pas trop. Je gonfle une joue, et en creuse l’autre, dépitée. Mes doigts glissent dans la ceinture de mon tanga. Antoine s’appuie  contre le dressing et profite, curieux de me voir un petit peu plus nue. Je lui découvre mon ticket de métro. J’ai l’air ridicule à présent sans ma petite culotte. 

    Mais qu’est-ce qui t’a pris ma fille ?! me dis-je.

    Je baisse la tête et lui tends mon sous-vêtement, au bout de ma vie. Il me l’arrache presque. 

    — Ton porte-jarretelle, tes bas.

    Il sait que la pression m’intimide. Il prend le temps de ranger ma jupe et de déposer soigneusement ma culotte sur un meuble. Le paquet de couches m’est encore dévoilé. Je n’ose m’imaginer avec un change plastifié sur les fesses. Deux heures auparavant, j’étais une femme fatale. À présent, je suis aux portes de l’enfance. Je n’ai jamais eu aussi honte lors d’une punition. Je déteste ne porter qu’un soutien-gorge. Il le sait. Il le fait exprès. Il doit se régaler de son abus de pouvoir. Je ne suis pas prête de recommencer — surtout maintenant que je n’ai plus ma Visa. Je me penche pour défaire mes bas. Il m’interrompt.

    — Le porte-jarretelle d’abord, Fanny.

    Je le lui remets. 

    La pression est intenable. J’aimerais défaire ce soutif de malheur et passer à la suite. Apparemment, il ne tombera qu’en dernier. Misère ! 

    Je me penche. Je le regarde un peu. Je cherche une once de compassion dans ses yeux. Vaine tentative. Il plie mes longues chaussettes de dame et les dépose à côté de ma culotte. Il se place derrière moi et pince les bretelles de ma lingerie entre ses doigts. Il me surprend en tirant dessus, rehaussant un peu plus ainsi mes mamelons. J’aime cette prise en main toute en fermeté. Et il me susurre à l’oreille que : « les petites filles n’ont pas besoin de soutien-gorge ». 

    Il le dégrafe, et me voilà nue face à cet ignoble paquet de changes complets. 

    — J’hésite encore, m’avoue-t-il. Jupe ou short, pour aller rendre tes achats ?

    — Quoi ?! 

    — Tu ne croyais quand même pas que tu allais garder ces chaussures hors de prix ?

    — Mais, Antoine ! Je n’ai même pas la boite ! Ni même le ticket !!

    — Ça, ce n’est pas mon problème, mon ange, me dit-il en claquant ma fesse droite.

    — Non mais, je ne sors pas de l’appartement ! Hors de question !

    — Chuuuuut… Fanny… Tu en veux une bonne par-dessus le marché ?

    Il  sait être persuasif. Je me calme un peu, si je continue, il va me prendre à coups de badine ou de ceinture avant de poursuivre.

    — Mains sur la tête, à présent. Et grimpe donc sur le banc. Écarte les jambes, que je vois mieux ce pubis trop poilu.

    « Trop poilu » ! Il exagère lui aussi. J’entretiens ce ticket de métro presque quotidiennement. Malheureusement pour moi, je n’ai plus aucun doute sur son devenir.

    — Les jeunes filles n’ont pas de poils ici, ma petite chérie.

    Il sort du placard un rasoir qu’il avait soigneusement dissimulé et s’occupe d’éclaircir ma peau. Je regarde au loin, impuissante, et le laisse faire. Il n’épargne aucun follicule.

    — Tourne-toi et penche toi que je vérifie ton petit trou, Fanny. Les demoiselles ont la peau des fesses toute lisse quand elles portent encore des couches.

    La brume tourmente mes yeux. Je ne tiendrai pas toute la punition. J’obéis. La honte est encore plus forte. Me voilà exposée debout et courbée sur un banc en train de me faire inspecter les fesses. Il les écarte et passe son doigt sur mon anus. Je frissonne. Il me claque les fesses.

    — Tu es convenablement préparée par ici. Allonge-toi sur le banc, mains aux oreilles.

    Je ne fais pas de chichi. Je pose mes épaules et m’expose. Le banc m’écarte les cuisses. Je suis offerte. Je sais que je dois obéir. Il sort alors une couche et s’assoit à califourchon sur le banc. Il me commande de lever les fesses. Il me lange comme une gamine. L’épaisseur de ma nouvelle culotte est perceptible. Pour accroitre mon humiliation, il me saupoudre le sexe de talc. Il le tapote pour le répartir. Il n’a aucune gêne. Il n’épargne ni mes lèvres ni mon clitoris. Il ajuste les barrières antifuite et ferme le rabat méthodiquement. Il tire bien dessus pour que tout soit bien plaqué et enfin il ferme les quatre adhésifs un par un. Je ne pourrais jamais glisser un doigt dans cette nouvelle culotte. Il est aussi doué pour me mettre des couches que pour me fesser. 

    Je suis quelque peu perturbée. Je me suis montrée nue. Il n’a pas montré le moinde de désir de me toucher ou d’avoir un quelconque rapport sexuel. Il m’a méthodiquement mis en couche et il préfère s’occuper de mes yeux plutôt que de mon corps. J’ai honte.

    Il me relève et m’emmène face au miroir. Je suis ridiculement infantilisée. Je me détourne de mon image. J’ai perdu toute élégance, toute fierté. J’ai tellement peur de sortir ainsi. Les larmes montent. Il me réconforte. 

    — Tu sais mon bébé, me confie-t-il, si tu te débrouilles bien, cela ne se verra pas sous tes vêtements.

    Il va vraiment le faire. Nous allons réellement sortir ainsi. Il me trouve un tee-shirt blanc, et un mini short noir en jean. Je n’aurais donc pas le droit à un nouveau soutien-gorge ou même à une petite brassière.

    — Tiens, enfile ça. Mets des socquettes et des tennis blanches et rejoins-moi dans l’entrée. 

    J’aimerais disparaitre. Il sort du dressing avec mes Louboutin. Je m’habille. J’ai du mal à fermer le short sur ma couche. Je ne cesse de me regarder dans le miroir. J’ai les fesses tellement rebondies. Ça se voit ! Ma couche dépasse de la ceinture. Une bosse apparait sur mon pubis. La fermeture éclair est gonflée. On dirait qu’elle va exploser. J’ai du mal à marcher. Et ce top est un peu court. Si je me penche, on me verra en couche. J’enfile le reste, bien obligée de suivre les consignes. J’ai vraiment l’air d’une gamine attardée. 

    — Fanny, dépêche-toi, gronde-t-il depuis le hall. Je n’ai pas que ça à faire.

    Je me dirige tant bien que mal dans l’entrée. Il m’y attend avec un sweat à capuche dans les mains. Me voilà « sauvée ». Il me le tend ouvert et me l’enfile. Je souffle un peu. Ma couche ne devrait pas être trop visible. J’angoisse quand même. Il ouvre la porte, me fait sortir sur le palier, récupère un sac en toile et ferme le logis.

    Je peine à marcher normalement. L’épaisseur est contraignante. J’entends le bruit du plastique entre mes cuisses. J’ai si peur de croiser une connaissance. Il me prend par la main et nous marchons dans Paris. 

    Arrêtés à feu piéton, il fouille dans le sac en toile. J’y aperçois les chaussures que je dois rendre. Il extirpe une bouteille d’Évian et me la tend :

    — Tiens. Prends cette bouteille et bois tout. Je te donne un quart d’heure. 

    Et il déclenche son chronographe.

    Il va très loin dans la punition. J’espère ne pas avoir à mouiller ma couche avant de retourner au magasin. J’anticipe. J’angoisse. Je ne peux lutter. Des larmes ressurgissent. Je renifle. Il me tend un mouchoir.

    — J’espère que tu retiendras la leçon, Fanny. (Il me reprend par une main.) En route, c’est vert !

    Je bois régulièrement sur le chemin. Il me rappelle que si je ne bois pas tout d’ici le temps imparti, je serais fessée. Je n’ose regarder personne dans les yeux. Je ne fixe, pour ainsi dire, que le sol. J’ai si honte ! 

    Lorsque sa montre sonne, j’avale la dernière gorgée d’eau. J’ai rempli mon devoir mais l’envie pressante me guette. nous déambulons encore. Une heure passe et nous arrivons devant la boutique. Nous sommes devant la porte. Un portier m’a repérée. Il ouvre à un autre couple qui nous précède. Je l’entends les saluer :

    — Madame, Monsieur, soyez les bienvenus.

    Je  suis perdue. Je n’y arriverais jamais.

    Antoine me tient un peu à l’écart, quelques mètres devant la porte. Nous sommes de profil. Il se positionne en face de moi et descend la fermeture de mon gilet. J’ai peur. J’essaye de me dérober. Il me menace d’un regard. Je me laisse faire. Il me demande de faire demi-tour. J’obéis. Mon cœur va bientôt exploser. Il fait frais ce soir.  J’ai la chair de poule. Il me déshabille. J’ai soudainement froid. J’ai maintenant envie de faire pipi. Il me demande de me retourner encore. Il soulève mon menton. Je n’ose le regarder. Je résiste pour ne pas encore fondre en larmes. Il sait  que j’ai envie. Sadique  !

    — Tu ne devrais pas résister à ton petit corps, Fanny. Je vois bien que tu as envie. Tu vas avoir mal pour rien. Fais donc dans ta couche.

    Entre-temps, d’autres personnes sont rentrées dans la boutique et la porte a été refermée en attendant que nous nous décidions.

    Il me regarde. Il insiste avec les yeux. Il maintient le contact visuel. Je craque psychologiquement. Les larmes montent et mouillent mes joues. Il me prend contre lui et me serre fort. Il me chuchote : « Vas-y, Fanny. Laisse-toi aller, petite fille ». Je l’enserre et je relâche toute pression. Je pleure sur son torse, j’écarte les pieds, je ferme les yeux et ma couche s’alourdit. Il s’écarte de moi. Je ne sais jusqu’où il ira.

    — J’ose espérer que tu ne reviendras plus ici sans ma permission, ma petite Fanny. Pour cette fois, rentrons à l’appartement. Je crois qu’une petite fille a besoin qu’on change sa couche.

    — Mais, Antoine…

    — Oui, Fanny ?

    — On ne rend pas les chaussures ?

    — Tu ne crois pas que tu as été assez punie pour aujourd’hui ?

    Il prend ma main, nous faisons demi-tour et retournons à la maison. Je marche, la tête dans les nuages, heureuse d’avoir été si loin dans cette découverte, heureuse d’avoir été punie, heureuse de pouvoir garder mes souliers. Au fil des pas, je découvre de nouvelles sensations. La ouate mouillée caresse mon sexe. 

    Je marche à ses côtés, protégée. J’ai envie de lui… encore plus que tout à l’heure…

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