Anita, j’aimerais que tu puisses témoigner combien je t’aime. Que tu dises que, toi, ma chienne, tu as toutes les caresses, les câlins, les meilleurs croquettes. J’aimerais que tu dises que même le jour où tu as bouffé la souris de mon ordi, que tu as fait des confettis avec les 200 pages de mon manuscrit et autres bêtises, je ne n’ai jamais levé la main sur toi, même pas une petite tape sur l’arrière-train, même pas une engueulade. Nada!
Anita, ma chienne, je suis fou de toi. Je te respecte comme le petit doudou que tu es. La boule de poils blancs qui se blottit contre mon épaule pour un câlin. Partageant mon quotidien, tu peux témoigner que je suis de tous les combats contre la maltraitance animale comme de toutes les luttes contre les atteintes faites aux femmes, aux féminicides, le machisme, et les baffes à l’école, dans la famille et dans le couple. Je suis contre les châtiments corporels, la fessée, les martinets, les grossièretés…
Anita, ma chienne, tu peux dire alors que parfois, quand je reçois une petite camarade de jeux qui a envie que je lui donne des gifles, que je l’humilie, que je la batte, l’attache, que je la promène en laisse, tout cela c’est un jeu. Parfois tu nous observe d’un oeil étonné ou amusé, voire moqueur en rongeant ton nonos. Mais toi, ma chienne, tu sais parfaitement que tout cela fait partie d’un scénario agréé par les deux acteurs et que les protagonistes sont consentants et protégés par un mot de passe établi lui aussi à l’avance. Dans l’imaginaire érotique il y des mots que dans la vraie vie on ne prononcerait jamais, des gifles qu’on ne se permettrait pas de donner.
Tu sais très bien que dans ce forum personne ne se permettrait de donner une fessée à un enfant, de traiter une femme de « salope » de « vilaine » de mettre au coin, d’attacher, d’interdire de jouir, d’imposer des lignes à écrire…. Et pourtant dans le jeu, quand l’imaginaire et les fantasmes sont sur la scène de notre théatre érotique, tout est possible à condition que les acteurs soient consentants.
Alors Anita, dis-leur que tu t’en fous quand tu m’entends dire à une jolie fille nue à quatre pattes tenue en laisse: « aux pieds, chienne » que ce n’est qu’un jeu qui ne te conserne pas.
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