Ageplay – professions à risques ?

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  • Ce sujet contient 9 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Myroir, le il y a 10 mois.
10 sujets de 1 à 10 (sur un total de 10)
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    Messages
  • #87997
    Anonyme
    Inactif


    Pratiquant la régression avec de nombreuses partenaires, je constate une corrélation forte entre profession exercée et besoin de régression. Cette pratique, comme celle de la fessée, étant une forme de lâcher prise, j’ai pu mesurer que beaucoup des femmes que je rencontre ont des métiers exigeants, souvent tourné vers les autres. Elles manquent d’une forme de relâchement nécessaire à la charge mentale qui est la leur. Je retrouve beaucoup d’infirmières et autres professions de santé, institutrices ou professeurs, avocates, cadres d’entreprise. Vous qui êtes attirées ou qui pratiquez la régression, quelle profession exercez-vous?

    #88004
    TSM
    Participant


    Bonjour Laurent,

    Pouvez-vous préciser s’il vous plait ce que vous entendez par ageplay ? Est-ce pour AB / Little (type petite fille de 3 à 8 ans) ou pour des pseudos adolescentes ?(Précision, nous parlons de jeux d’adulte)

    Bien souvent, les personnes avec qui j’ai joué (peu importe le fétichisme) avaient un “”bon”” niveau culturel.

    Le meilleur des fétichismes est celui qui vous permet de vous épanouir.

    #88005
    Anonyme
    Inactif


    Ageplay pour moi se sont des partenaires AB  (Adult Baby ) ou petites filles.

    #88030
    maindouce
    Participant


    J’ai constaté la même chose. L’enfance est l’âge du droit à l’égoïsme et à l’égocentrisme. C’est l’âge où ce sont les autres qui sont sensés être là pour nous et pas l’inverse. J’ajoute une petite réserve : j’ai aussi rencontré des petites qui aimaient ces jeux parce qu’elles avaient réellement des problèmes d’égocentrisme (pas vraiment d’égoïsme par contre) et que ça leur permettait, en quelques sortes, d’être vraiment elles même. En général, elles jouaient des enfant un peu plus grandes, type ados assoiffées de reconnaissance.

    #88033
    Nush
    Maître des clés


    Je ne suis pas directement attirée par la régression mais certaines pratiques liées commencent à m’intéresser.

    Votre questionnement est intéressant au regard de cette pratique spécifique.
    Qu’est qui dans la régression est un marqueur de plus dans la lignée des pratiques permettant l’oubli de soi (ou plus précisément d’une partie de soi) ?

    Qu’est qui en fait la spécificité et est-ce qu’on peut en tirer une forme de généralisation par rapport à un monde professionnel ou à un type de caractère ?

    Est-ce juste par envie d’explorer d’autres pratiques ou est-ce intimement lié à autre chose que je ne saurais nommer ?!

    En revenant à mon expérience, ai-je besoin de lâcher prise d’un quotidien professionnel exigeant ?
    Clairement oui.
    Mon métier dans le BTP fait que je travaille dans un monde masculin où je dois prendre le pouvoir de manière claire et non discutable sur des hommes.
    Qui pour beaucoup sont des ouvriers et testent votre savoir et votre patience. Qui pour d’autres, en col blanc, testent vos connaissances et votre art.

    Cet abandon ‘de pouvoir’ je le trouve dans la pratique de la fessée et le cercle bdsm.
    Pourquoi aller vers cette zone ‘grise’ et clivante de la régression ? Et pourquoi maintenant ?

    Je n’ai pas de véritable réponse à votre post et je constate qu’il provoque chez moi encore plus de questionnements. Je ne vous remercie pas.

     

     

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 10 mois et 3 semaines par Nush.

    Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .

    #88040
    lunapower
    Participant


    S’il est vrai que j’ai pu constaté qu’il y avait pas mal de CSP/CSP+ dans notre petit monde je ne suis que partiellement d’accord pour effectuer un corrélation.

    Je pense qu’il y a aussi pas mal de demoiselles qui se tournent vers l’ageplay qui sont simplement en recherche de tendresse parfois de repères pour les plus jeunes et qui aiment simplement que l’on s’occupent d’elles parmi celles ci certaines ont soit grandi trop vite soit on eu un moment donné un manque affectif

    Il y a en a aussi qui abordent ces pratiques régressives sous le biais de la punition, de l’humiliation et qui souvent présentent des profils très différents des premières…

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #88063
    007
    Participant


    J’aime ces visions multiples et complémentaires qui se dégagent des différentes interventions et qui illustrent combien ce qu’on réduit trop souvent à un cliché grotesque et scénarisé, peut parfois s’ancrer dans une troublante réalité.
    J’ai toujours vécu ces moments comme des parenthèses sublimes.
    Une magie qui surgit au détour d’un chemin qu’il faut savoir trouver jusqu’en elle.
    Une bulle à l’écart.

    Si je veux qu’elle lâche totalement prise, il faudra que notre lien soit fort, que mes mots soient justes, que mon regard sur elle soit bienveillant et que mon envie de ce qu’elle va me dévoiler soit limpide et saillante.

    Ainsi et ainsi seulement, je pourrai rencontrer parfois, dans la lumière de la nuit, dans l’abandon d’un canapé, dans le refuge d’une chambre, un moment d’infime résistance et d’abandon qui, si on sait l’entrevoir, peut nous connecter à cette part enfantine de l’autre.

    Dans le récit de ma rencontre à Londres avec Ava, j’évoquais le fait « qu’enfantine, elle me dévoilait le cœur de son âme, originel et fragile. Cette part primitive que l’on recouvre année après année d’une coque dure et impénétrable comme un gilet pare-balle, afin de se rendre invulnérable ».

    C’est tout un monde qui nous tend les bras quand on entre dans cette dimension-là.
    Elle nous y attend, au-delà des codes de la société et de l’éducation reçue.
    Cette femme nous dévoile une facette d’elle, intime et secrète parce que d’habitude soluble dans le bouillonnement de sa vie, de ses responsabilités et de la représentation qu’elles imposent.
    Et là, on peut rencontrer, comme je l’ai lu ici, son envie d’attention, son envie de lâcher prise, son envie d’être prise en charge, de ne plus rien décider, de plus avoir à parler, etc..

    Forcément quand on entre là avec nos pratiques et nos désirs bdsm, quand on entremêle ce qu’elle nous offre avec les émotions que nous apportent la contrainte, l’obéissance, l’humiliation ou la punition, on s’échappe loin…

    #88201
    Myroir
    Participant


    Je ne ferai aucune généralité mais voici un exemple vécu :

    J’ai connu une cadre supérieure en permanence au bord du burn out, qui dirigeait une équipe d’environ une vingtaine de personnes, presque tous des hommes. Pendant 6 mois, nous avons vécu une relation durant laquelle elle aimait se comporter comme une petite fille insouciante, que je dorlotais, grondais et fessais au gré de ses “bêtises” dont les deux principales étaient : se masturber dans des lieux inadéquats et faire pipi dans sa culotte (généralement en fondant en larme de bon cœur). Ses abandons intervenaient quand la tension professionnelle était à son comble.

    Tu es décidément une vilaine fille. Monte dans la chambre et attends-moi.

    #88602
    couleur fuchsia
    Participant


    Je ne suis pas très assidue, mais j’ai trouvé le sujet si intéressant que je n’ai pu m’empêcher d’y participer et de contribuer avec ma réponse. C’est une question que je me pose souvent, sans jamais y trouver une réponse claire et sans ambiguïté ou contradiction. Pourquoi suis-je si attirée par la régression, particulièrement la période de l’adolescence ? avec les émotions liées et corrélées à la contrainte, l’obéissance, la punition, voir l’humiliation. Réponse : eh bien je ne sais pas ! j’ai bien quelques idées, mais rien de bien flagrant. Pourquoi aller vers cette régression ? Et pourquoi maintenant un peu plus qu’il y a quelques années ?

    Pour revenir à la question posée par Laurent : Vous qui êtes attirées ou qui pratiquez la régression, quelle profession exercez-vous ?  Je suis assistante de direction, désormais d’une petite structure, après l’avoir été d’un grand patron (avec des horaires et une disponibilité d’une amplitude démentielle (et démesurée) que je ne suis plus prête à accepter).

    #88640
    Myroir
    Participant


    La grande question du “Pourquoi ?”
    Pour ma part, je ne crois pas qu’il faille aller chercher la réponse dans ma profession (disons que je suis consultant et que je travaille en indépendant) mais dans mon enfance. Ce sont tout simplement les interdits absolus, sanctionnés par des fessées, auxquels j’ai été soumis. A partir d’un certain âge, j’ai trouvé jubilatoire et excitant de pouvoir enfin jouer avec la transgression de ces interdits. C’est très classique et sachant cela, la question du pourquoi ne m’obsède pas et je peux me vautrer dans les plaisirs de la fessée et des jeux cérébraux qui tournent autour.

    Tu es décidément une vilaine fille. Monte dans la chambre et attends-moi.

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