Dans la chambre close où le temps se tait,
Elle s’avance, dépouillée de tout sauf d’elle-même.
Le monde s’efface il ne reste que la loi qu’il est,
Et l’attente fervente d’une âme qui sème.
Elle ploie, non sous la peur, mais sous la foi,
Car son maître est l’autel et la voie.
Chaque battement de son cœur répète le serment :
« Je t’appartiens, dans la faute comme dans l’apaisement. »
Son regard se perd dans le sien, abîme tranquille,
Où se mêlent la rigueur et la tendresse fragile.
Elle accepte sans un cri, sans détour, sans rempart,
Ce jugement qu’elle implore autant qu’elle le redoute.
Et quand la sentence tombe non comme un châtiment,
Mais comme un sceau de rédemption
Elle sent se défaire le poids des tourments,
Et s’élève en offrande, pure dévotion.
Dans ce rite sans mots, dans ce silence sacré,
Elle renaît sous la main qui la guide.
Non pas soumise, mais consacrée,
Éclairée de l’intérieur par sa confiance fluide.
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Ce sujet a été modifié le il y a 11 heures et 58 minutes par
Ohgé.
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