Manuel de survie pour soumise rĂ©calcitrante đ
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lunapower, le il y a 4 mois et 2 semaines.
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- 12 mai 2025 à 09:46 #104357
Eva
ParticipantChapitre 1: Idée de génie: Comment se construire sa propre ceinture…de chasteté?
J12
Je me suis réveillée tendue. Je n’en peux plus. J’ai beau chercher le positif, je ne le trouve plus.
J’ai pourtant souri hier en imaginant marchander avec E . Et si je me mets des coups de cravache de dressage à la place des jours restants? Ça marche? Je soupire. Aucune chance. J’avais 3 choix de punition, c’est moi qui ai choisi de ne pas jouir jusqu’en mai. Mais pourquoi pourquoi donc ai-je choisi celle ci??? J’ai déjà trouvé la réponse à cette question. Fichu esprit de sacrifice. Têtue, bornée, toujours à voler au secours de qui n’en a pas besoin. Faudrait vraiment que je corrige ça…ah oui c’est bien ce que nous sommes entrain de faire.
Et la cravache alors? Sourire, ça fait tellement longtemps qu’une main, une cravache, un strap, une tawse n’a pas heurté mon cul que je risquerais d’aimer ça. Ce ne serait plus une punition…et je ne pense pas que ce soit son style de déléguer une vraie punition surtout si l’explication de cette punition n’est pas possible.
Je fais la moue. Oublie. C’est mort. Tu vas mourir sans jouir .
Oui j’ai un tout petit côté dramatique des fois. Quand je ne vois pas plus loin que le bout de mon nez surtout.
Mon sexe se contracte de désir, je pose ma main dessus pour chercher à apaiser cette tension. Très mauvaise idée, tu n’as pas le droit de jouir dis je à voix basse en donnant une claque légère au travers du tissu. Encore plus mauvaise idée…je brûle littéralement maintenant. Dans ma tête tournent les mots” je vais te punir”tu vas le regretter”” si tu jouis sans autorisation je te défonce petite chienne”. Sa voix maintenant, manquait plus que ça, sa manière de susurrer ce “ça t’apprendra “…Putain!
Oui je suis sa putain, et j’adore ça. Et l’idée d’être traitée comme telle me révolte mais j’aime ça! Fais moi mal, punis moi, défonce moi, remets moi à ma place de putain docile et obéissante.
En fait je vais te chercher, je veux que tu me démontes comme un vulgaire truc qui ne marche pas bien et que tu me remettes selon ton désir, le cadran à l’envers si ça te plaît mais sollicite moi à nouveau, joue avec moi, fais moi jouir de ta puissance, de ta violence. Giflée, tirée par les cheveux, jetée sur un lit, mes seins vrillés, mon cul claqué , ma gorge saisie dans son poing et…
!!! Stop!!! Arrête tu vas jouir! Mon corps se crispe et vrille, mon sexe pulse , ma mouille coule, je respire, je ne vais pas jouir.
Ce matin je lui envoie un message, un simple -bonjour.
-Sa réponse : bonjour soumise. Que se passe-t-il ?
Je grimace.
-Je ne m’attendais pas à ce que la réponse soit aussi direct et le lui dis.
-Réponds.
Aïe il faut que j’obeisse en plus… je me lance, voilà c’est dit:
-j’en ai marre . C’est trop long. Je me pose la question de l’utilité de cette punition.
Aïe.
Ses propos martèlent ce que j’avais visiblement oublié.
Je suis punie.
Ça veut dire pas de jouissance, que je dois compter les jours, que je dois lui donner le compte et ne pas attendre de sollicitation ou de réaction de sa part.
C’est ce dernier point qui me heurte le plus. Je me sens inutile à faire ça! Je ne suis pas désirable et je ne sers a rien…
Et ça continue en plus…
Petite chienne insatiable qui n’attend que du jeu sexuel et ses orgasmes. On dirait que c’est la fin du monde. Cesse la tragédie.
Oui ben oui je suis gâtée et je suis gourmande. Je sais bien que j’en veux plus toujours plus, c’est bon j’ai compris.
-Tu as compris ?
-Oui j’ai compris.
Je me sens mal, comme une gamine pourrie gâtée qui ferait un caprice.
Je fais la moue d’être reprise ainsi, je déteste ça. L’infantilisation…
Sauf que je ne suis pas une gamine. Je suis une femme adulte condamnée à une sanction qui s’apparente à porter une ceinture de chasteté depuis 12 jours.
Mon regard se pose sur la ceinture posée dans le dressing .
Femme, ceinture de chasteté, soumise, obéissance, discipline… l’idée fait son chemin.
Il faut juste que je trouve quelque chose qui me couvre juste le clitoris. Je passe mon string entre les lèvres de mon sexe et serre. Ah oui…rien que le tissu fait son effet. La soie recouvre mon clitoris, cisaille légèrement mon sexe, laisse dénudées mes lèvres. Je caresse, je ne sens rien là où justement je voudrais sentir la pression de mes doigts mais découvre les sensations sur mes grandes lèvres dont la sensibilité est exacerbée par leur nudité. Je fais coulisser le tissu en serrant encore plus, le frottement me rend dingue. Une corde peut être ?ou …des perles. Un chapelet de perles. Je vais chercher le collier de perles en bois et le regarde dubitative, au moindre faux mouvement ça risque de pincer mes chairs entre les perles. Allez essaye. Je me pare de la bande de cuir autour de la taille, fais passer les perles entre les lèvres de mon sexe. Je mouille. Je me regarde et me trouve belle. Il y a quelque chose de puissant qui se dégage de mon corps ceinturé, contraint, soumis à la chasteté qui lui est imposée. Possédée. Je m’agenouille et me met en position. Je ne suis pas juste soumise, je suis sa soumise. Il faut que je le lui dise, que je me capture.
Prise d’une urgence je lui envoie. Puis je réfléchis. Si j’ai pris cette photo c’est aussi parce que je ne tenais plus et que j’ai besoin que la contrainte soit levée.
-pourquoi veux tu arrêter avant?
Et là soudain je ne sais plus. Par peur de ne pas y arriver et de ne pas être à la hauteur de cette punition.
Par peur de décevoir et de ne pas être pardonnée pour ma désobéissance de petite écervelée.
Je lève les yeux au ciel, je pensais réellement ne plus avoir affaire à la peur. C’est moche la peur.
La réponse est quasi immédiate.
-D’accord.
Les larmes me montent aux yeux. Je ne me sens pas soulagée. Ce n’est pas une victoire mais un échec. Est ce que j’aurai pu tenir jusqu’au bout? Je ne le saurais pas. Et…
– tu me pardonnes pour ma désobéissance?
-non.
Mais j’ai décidé de réduire la sentence à 14 jours.
2 jours encore je pense que tu vas les tenir.
Mon coeur s’est arrêté à ce non, puis j’ai eu le tournis , je ne sais pas si c’est du soulagement ou de la joie ou la certitude que je l’adore.
– d’accord.
-d’accord??!Tu cherches à ce que j’annule ma clémence ?
-Merci
-Merci qui?
Je suis déboussolée, je ne réponds pas assez vite, c’était maladroit , non bien sûr que non je ne cherche pas d’annulation.
Il me reste deux jours, et je compte bien en profiter et savourer…ma chasteté.Se rĂ©vĂšle ĂȘtre "comme une boule de flipper,qui roule qui roule...".
12 mai 2025 à 10:18 #104358Paulparis
ParticipantMerci pour ce très joli texte qui souligne, s’il en était besoin, que le sexe (chez l’homme j’en suis sûr mais surement aussi chez la femme) ne se situe pas tellement entre les cuisses mais principalement dans la tête. Vous pouvez imaginer toutes sortes de ceintures de chasteté… la torture mentale sera toujours là !
12 mai 2025 à 11:44 #104360Aegis
ParticipantEt bien….si l’on voulait avoir une fois de plus la certitude que ce qui nous anime va bien au delà de l’acte en lui-même… (acte d’impact ou sexuel….). Merci pour ce récit fort bien mené, combinant désir, frustration, appartenance, soumission…avec toute l’ambivalence de ces combinaisons de sentiments.
De plus cela démontre une fois de plus la force et la détermination de la “soumise”, et l’alchimie d’une situation co-construite….
on en redemande
12 mai 2025 à 11:52 #104361Gentilhomme
ParticipantIncandescent.
Littéralement incandescent.Merci.
13 mai 2025 à 13:05 #104375Prunelle
ParticipantChapitre 2: Bien faire ses courses et prendre des légumes adaptés.
-Bonjour.
-Bonjour, ma petite chienne .
« Petite chienne. » Le mot m’a transpercée. C’est exactement ce que je suis, ce que je ressens. Ce lien qui semble nous relier au-delà des mots lui a t-il permis de me sentir, de me devancer ? Impossible de lui résister en tous cas. J’ai écrit, les doigts tremblants, la honte brûlant sous la peau.
– J’ai envie de tes doigts en moi.
Une pause. Une tension, dans l’attente. Puis, la réponse, douce et crue à la fois.
-Oui, je l’ai senti. D’où le terme “petite chienne”. Ce ne sont pas mes doigts que je mets en toi, mais ma main.
Ma gorge s’est serrée. Mon ventre aussi. Une vague de chaleur a tout traversé. Je n’étais plus qu’un corps offert à son plaisir, à sa volonté. Et c’était exactement ce que je voulais être.
– Est-ce que tu comprends bien ? Je t’envahis.
Le mot claque dans l’esprit. Envahi·e. Pas simplement touché·e. Non. Envahi·e. Occupé·e. Colonisé·e par cette présence. Par son autorité. Mon souffle s’accélère. Mon corps palpite d’impatience et de soumission. J’écarte les jambes, déjà, à distance, comme si je pouvais être vue.
– Tu auras le droit de te caresser en même temps. Mais tu n’auras le droit de jouir que lorsque tu auras bien saisi que tu es totalement prise.
Un frisson me parcourt. Ce n’est pas un jeu. Ce qui est voulu, c’est ma reddition. Pas seulement de mon corps, mais de mon esprit. Mon abandon. Je veux jouir, oui. Mais plus encore, je veux comprendre ce qui m’est imposé. Être prise jusqu’à ce qu’il ne reste plus rien que cette vérité : je lui appartiens.
-Je comprends bien… J’ai envie de me laisser faire, même si ça m’effraie. Que tu sois là en moi, que tu m’ouvres entièrement.
Mes mots sont faibles, fragiles. Juste un murmure tendu, comme une gorge offerte sous la lame.
– Ah, mais j’ai envie que tu te dises que ça ne passera jamais! Que tu me sentes passer en force, puis que tu sentes ma main s’ouvrir en toi.
La phrase percute. Elle m’arrache un gémissement silencieux. J’ai chaud, la peau en feu, le cœur battant comme si je fuyais. Alors que je veux juste rester. Offerte. Son désir semble être de briser la frontière entre mon corps et le sien. Et moi, je le veux aussi. Même avec la peur.
– Là, tu as envie que je garde les cuisses fermées… dis-je, presque en implorant.
-Non, je veux que tu chouines, que tu halètes. Je veux te gifler en te disant de rester ouverte. Tu es à moi, et que je fais ce que je veux de ton corps.
Ses mots m’enchaînent mieux que des liens. Je suis là, nue dans ma pensée, écartelée entre honte et désir, la gorge serrée par l’envie de lui plaire, de céder, de gémir sous sa main invisible.
– Tu arrives à m’exciter… juste avec des paroles qui, en temps ordinaire, me feraient me révolter.
Je n’arrive pas à croire que je l’ai dit. C’est trop vrai, trop nu. Ohlala tu as le don de plonger tes mots dans mes failles les plus secrètes, de les ouvrir comme on écarte des jambes dociles.
-C’est ça, révolte-toi! Ma main passerait dans ta bouche pour que tu la boucles. Et si tu ne lèches pas assez bien mes doigts, ce sont tes seins qui prendraient.
Je suis en feu. Mon esprit fond. Ne reste que mon corps, vibrant, tendu, trempé. Mes cuisses collent. Mon souffle est haché. Je perds pied. Mais je ne peux pas me taire. Le silence serait un affront. Alors je laisse tomber ma fierté, ma lucidité, mes pensées.
-Bien…
C’est tout ce que je trouve. Faible. Insignifiant. Mais c’est tout ce que je suis à cet instant. Une chose brûlante, offerte, défaite par quelques mots. Une entité qui ne rêve que d’être envahie.
– J’espère que tu as un concombre dans ton frigo, sinon tu vas aller en acheter un. Je veux que tu te prennes avec. Fort. Que ça te comble. Parce que tu as envie que je te prenne fort.
Mon ventre se serre, mon cœur aussi. Pourquoi lui avoir dit que j’avais envie ?! Je souffle, mi amusée, mi désespérée :
-Va vraiment falloir que j’apprenne à fermer ma bouche…
Et pourtant, me voilà, déjà debout, les pieds nus sur le carrelage froid, tirant la porte du frigo. Merde. Je vais pas aller en course juste pour un concombre ? Si. Bien sûr que si.
– Et choisis-le bien, sinon je te l’impose dans le cul !
Ah, la délicatesse incarnée. Je ris malgré moi, un petit bruit moqueur s’échappe.
Alignés sur l’étal, ils sont tous trop gros. J’en prends un moyen. Je demande, curieuse, amusée, inquiète :
– Tu as déjà demandé ça? C’est pas trop imposant ?
La réponse tombe, avec ce sourire que je devine derrière l’écran :
– Pas plus qu’une main.
Et là, c’est fini. Corps, esprit, tout lâche. Il n’y a plus qu’une seule voie.
– Je veux une photo, sinon je te punis.
Alors je rentre et je m’installe sur le lit les jambes écartées. Le cœur au bord des lèvres. Je joue avec le légume, comme ordonné. Et c’est… surprenant. Bon. Remplissant. Humiliant et glorieux. Je me sens comme un terrain conquis. Et j’adore ça. Je prends une photo. Puis, incapable de résister, je filme aussi. Parce qu’être aussi pleine, pour l’autre, c’est magnifique.
13 mai 2025 à 13:35 #104378Gentilhomme
ParticipantBon… Je vais peut-être aller reprendre une douche, moi…
pfiouuuuu…
13 mai 2025 à 14:54 #104379Paulparis
ParticipantDifficile de faire un long commentaire sur un tel post si …inspirant. Alors juste BRAVO
13 mai 2025 à 17:24 #104383Linette
Participant“L’intensité de ce chapitre est saisissante, palpable dans l’ascension vertigineuse du désir et de la soumission. La frontière entre la peur et l’excitation y apparaît délibérément floue, créant une tension magnétique. On y ressent viscéralement la puissance des mots, leur capacité troublante à transmuter une pensée, une simple envie, en une action concrète. Le langage, dans sa crudité et sa directivité, acquiert un impact physique, une réalité fascinante autant que déconcertante. Et l’émergence de cette part soumise, cette ‘petite chienne’ qui s’assume enfin, irradie une force indéniable.Bravo pour ce Joli chapitre 2 🙂”
15 mai 2025 à 15:21 #104409lunapower
ParticipantC’est moi où il fait chaud ici ^^
https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/
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