L’orgueil de Sophie

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  • #106907
    Linette
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    Sophie était femme de ménage, et elle se considérait comme la reine de son domaine. Pour elle, c’était un travail, pas une corvée, et elle ne perdait pas son temps avec des futilités. Quand elle nettoyait, c’est elle qui faisait la loi. Si les gens n’étaient pas contents, c’était pareil.

    On lui disait bonjour, elle ne répondait pas. On lui demandait un service, elle faisait semblant de ne pas entendre. Elle était là pour travailler, pas pour faire la causette. Sa mission était de faire briller les sols et de dépoussiérer les meubles, pas de sourire aux visages.

    Sophie : « Ah, vous revoilà ! Le monsieur de la plainte, si je ne me trompe pas. L’escalier, c’est ça ? Le palier non lavé ? J’étais certaine de l’avoir fait, mais bon, ma mémoire me joue des tours… Non, je plaisante. Je sais très bien qu’il n’est pas lavé et je ne compte pas le faire pour l’instant. J’ai un planning et un travail à faire. Je suis la femme de ménage, pas la bonne à tout faire. »

    Elle n’était pas payée pour que les gens lui donnent des ordres. Si vous aviez un souci, il fallait voir ça avec l’immeuble, pas avec elle. Elle s’occupait de l’escalier à la fin de sa tournée.

    Sophie : « Si vous voulez me voir à l’œuvre, vous n’avez qu’à prendre un siège et regarder, mais ne vous attendez pas à ce que je me hâte. Vous, les clients, vous êtes tous pareils : à vous plaindre. Vous voulez que je fasse le ménage, que je sois aimable et en plus que je sois à votre disposition. Mais qui est-ce qui travaille pour qui ? Si l’escalier n’est pas lavé, c’est peut-être qu’il y a une raison, et la raison, c’est moi. Alors, on ne se plaint plus et on s’en va. Je suis en train de faire ma pause. »

    Le monsieur, au comble de l’exaspération, la fusilla du regard. Sophie, toujours aussi insolente, lui répondit :

    « Vous voulez que je me remette au travail ? Très bien. Mais pour ça, il faudrait que vous me donniez l’envie… »

    C’est à ce moment-là que le monsieur, piqué au vif, ne retint plus sa colère et lui lança :

    Le Monsieur : « Ah, tu veux que je te donne l’envie ? Très bien, je vais te la donner… et je t’assure que tu la mérites amplement, ta fessée ! »

    La seule envie qu’il lui donnait, c’était celle de s’en aller.

    Sophie : « Vous croyez me faire peur avec vos menaces ? J’en ai vu d’autres, des comme vous, avec leurs grands airs. Je ne fais pas le ménage pour un petit monsieur qui parle de fessées. Je suis payée pour que ça brille, pas pour écouter des idioties pareilles. Alors oui, vous me donnez l’envie… l’envie de vous envoyer promener, et c’est tout. »

    Son dernier trait d’insolence fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase. Le monsieur ne répondit pas, mais son regard et sa posture changèrent. Il avait pris sa décision.

    Ne sachant plus quoi dire, elle s’interrompit un moment et réfléchit.

    Sophie : « Vous êtes sérieux, petit bonhomme ? » Elle pouffa de rire, insolente.

    Le Monsieur : « Je ne rirai pas si j’étais toi ! Tu ne veux toujours pas laver, tu es toujours en pause, c’est ça ? Et tu veux que je te donne l’envie ? Alors suis-moi si tu n’as pas peur d’une petite fessée ! Et dépêche-toi. »

    Elle le regarda droit dans les yeux, mais son assurance s’évanouit aussitôt ; elle se mit à rougir et balbutia.

    Le Monsieur : « Tais-toi ! Je t’ai dit de venir avec moi ! »

    Elle le suivit d’un pas. Il entra dans la chambre, tira la chaise au milieu de la pièce et la regarda.

    Le Monsieur : « Alors, toujours rien à dire ? »

    Sophie : « Non. »

    Le Monsieur : « Ok ! »

    Il s’assit sur la chaise.

    Le Monsieur : « Approche donc, tu refuses de travailler ? Tu es insolente et tu veux que je te donne l’envie de travailler ! »

    Sophie : « Oui. » (d’une petite voix, bien moins insolente)

    Il la tira doucement sur ses genoux et commença les premières claques.

    Sophie : « Rien d’extraordinaire. » (répondit-elle doucement)

    Il l’entendit mais ne dit rien. Les claques suivantes furent un peu plus appuyées, mais elle les décrivit encore comme des « tapes de mouche ».

    Le Monsieur : « Ok. »

    Il lui remonta sa robe, laissant dévoiler sa petite culotte blanche avec de la dentelle bleue.

    Sophie : « Mais Monsieur… »

    Le Monsieur : « Est-ce que je t’ai demandé de parler ? »

    Sophie : « Non. » (répondit-elle)

    Le Monsieur : « Alors tais-toi. »

    Les claques reprirent, vigoureusement. Un petit « aïe » s’échappa de sa bouche. Il claqua plus fort puis s’arrêta. Il lui chuchota à l’oreille :

    Le Monsieur : « Alors, rien d’extraordinaire ? Des tapes de mouche ? »

    Il reprit, bien plus rapidement et plus fort. Les rougeurs commencèrent à venir, le battement des jambes et sa main essayait de protéger ses fesses. Il lui enleva la main et lui chuchota :

    Le Monsieur : « Alors, ça commence à rentrer, l’envie ? À chauffer ? »

    Sophie : « Oui, Monsieur, j’ai compris. »

    Le Monsieur : « Non ! Ta punition n’est pas finie. Une fessée se donne cul nu. Tu as été insolente et tu prendras ta fessée jusqu’au bout ! »

    Il lui descendit sa jolie culotte aux chevilles. Les fesses bien rougies, elle le regarda puis baissa les yeux. Il lui annonça qu’elle aurait encore dix coups.

    Pour ces derniers, il saisit une règle sur le bureau, prit sa main et lui donna les dix coups de règle qui la firent gigoter et demander pardon. Sous l’effet de la douleur, Sophie ne put retenir ses larmes et une imploration s’échappa de ses lèvres :

    Sophie : « Monsieur, je vous en supplie, je demande pardon ! »

    Le Monsieur : « Tu demandes pardon ? Très bien. Mais la leçon n’est pas finie. Maintenant, je veux voir ton travail, et il n’y a plus de place pour l’erreur. Tu feras l’escalier en premier, tous les jours. Les sols devront briller au point que je m’y voie reflété, et je ne trouverai plus une seule trace de poussière. Fini les pauses de trois heures. »

    Il fit une pause, son regard s’assombrissant.

    Le Monsieur : « Et en plus de ça, tu vas me donner un peu de cette politesse que tu as si peu. Tu me diras “bonjour monsieur” quand tu arrives, tu me regarderas dans les yeux et tu répondras quand je te parle. »

    Le Monsieur : « C’est compris ? Si le ménage n’est pas parfait, si le moindre signe d’insolence revient… tu sais maintenant comment j’aime me faire obéir. Et crois-moi, tu ne voudras pas recommencer. »

    Sophie : « Oui, Monsieur. »

    À compter de ce jour, Sophie se mit au travail sans un mot. Elle s’occupait de l’escalier en premier, sans plus attendre. La politesse fut de rigueur, et quand le monsieur croisait son chemin, elle saluait d’un regard baissé. En retour, il se contentait d’un sourire satisfait. Le travail était fait, et les leçons étaient apprises.

    #106921
    fes68
    Participant


    Bravo. Récit intéressant

    #106922
    Monsieur Armand
    Participant


    Un méthodes de management efficace!

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