Fessotherapie

  • Ce sujet contient 16 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par JeuneMaitre, le il y a 2 jours.
15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 17)
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  • #106361
    Antarès
    Participant


    Certaines personnes ont-elles déjà envisagé.e.s la fessée punitive comme thérapie et solution aux conflits, mauvaise habitude, etc. ?

    #106367
    Sara
    Participant


    Pour mauvaise habitude oui. C’est même la majorité des punitions que j’ai reçues. Changer des comportements récurrents.

    #106368
    Antarès
    Participant


    @Sara Est-ce que ça a été efficace ?

    Ça se présentait comment ?

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 jours et 10 heures par Antarès.
    #106369
    Fessochix
    Participant


    Un médecin russe, le docteur Spérenski ( en alphabet latin ),  proposait des fessées dans son centre de Novossibirsk. Il les présentait comme remèdes à des dysfonctionnement mentaux comme la dépression, ou contre l’alcoolisme ou autres addictions.

    On trouvait il y a y a dix ans ou plus et sur Internet toute une littérature sue cette fessée thérapeutique, mais en russe ou en anglais. Ne semble plus pratiquée.

    Coût : 100 dollars. Au delà de la motivation médicale, sans doute aussi celle du gain.

    On dit parfois une "bonne" fessée : mais c'est normalement toujours bon ! Et pour les deux...

    #106370
    Paulparis
    Participant


    Il est certain – de mon point de vue – que la fessée est aussi une forme de thérapie. Accepter de recevoir une fessée, c’est essayer de s’abandonner, de lâcher prise. Et ce “lâcher pris” à certainement un effet thérapeutique. Ca fait un bien vous de s’abandonner, de se vider le cerveau, d’oublier ses soucis de la vie quotidienne, de s’en remettre, même l’espace d’un instant à une autre personne en qui on a confiance. Je pense que la fessée est un moment d’évasion

    De mon point de vue, la fessée destinée à corriger de mauvais comportements ou de mauvaises habitudes est une question plus compliquée. Lorsqu’on accepte d’être fessée, c’est qu’on y trouve un plaisir… Mais c’est à vous Mesdames de nous en dire plus

    #106371
    Antarès
    Participant


    @Paulparis, je comprends ton point de vue et le partage concernant la fessée et son effet thérapeutique MAIS même si vous y trouver du plaisir, tu peux me faire confiance sur ce point, il est possible de changer une fessée pour la rendre totalement désagréable au point d’aimer l’idée d’être discipliné pour corriger certaines choses mais pas de recevoir ce genre de fessée (instruments qui change, situation, etc.)

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 5 jours et 10 heures par Antarès.
    #106382
    Dyonisos
    Participant


    Certains couples surtout dans les pays Anglo saxon vivent en relation permanente de discipline conjugale. Le mari ayant autorité disciplinaire sur son épouse, ou même souvent l’inverse. D’autres pratiquent l’égalité disciplinaire, se corrigeant alternativement en fonction des “fautes” de l’un ou de l’autre. Chaque comportement jugé contraire à une vie de couple harmonieuse donne lieu à une fessée disciplinaire. Celle ci peut avoir un sens thérapeutique dans le sens ou elle règle le conflit du couple à l’instant T et permet de mettre fin à la tension générée par un désaccord.

    Dans la vie, mieux vaut avoir des remords que des regrets !

    #106384
    Antarès
    Participant


    @Dyonisos je suis d’accord, la fessée règle beaucoup de conflits.

    J’ai moi même été régulièrement mediateur fessée d’un couple. Ça a été plus ou moins dur pour certain.e.s fessé.e.s…

     

    Antarès.

     

    La vie est trop courte pourquoi se priver de fessée !

    #106391
    Rosée
    Participant


    @Dyonisos je suis d’accord, la fessée règle beaucoup de conflits.

    Et bien, je ne suis pas sûre que cette réplique fasse l’unanimité.
    Ne serait-ce pas de l’abus de pouvoir d’utiliser la fessée pour clore un débat et assoir son autorité ? 🤔 Pourtant, nous parlons bien ici de fessées entre adultes consentants, mais lorsqu’il y a un réel désaccord entre les deux partenaires, à chaud, lors d’un conflit ouvert, je vois difficilement comment on peut se soumettre à une fessée.
    Par contre, après échanges et réconciliations, la fessée peut en effet permettre de hisser le drapeau blanc mais cela demande un état d’esprit particulier de la part des deux partenaires. Une fessée ne doit jamais être donnée sous la colère. D’où la nécessité de poser des règles claires pour protéger la relation.
    Cela mériterait bien un topic sur le sujet !

    Mais, cela dit,  je ne contesterai pas les bienfaits thérapeutiques d’une fessée punitive ! Il y a une dimension psychologique très forte dans cette pratique!

    #106392
    Antarès
    Participant


    Tout a fait @Rosée. Il y a des choses à faire avant la fessée et la colère ne doit absolument jamais guider les choses.
    L’accès à un mediateur extérieur peut aussi être efficace dans beaucoup de cas.

    #106394
    Antarès
    Participant


    On utilise pas la fessée pour clore le débat. On l’utilise pour recentrer les choses et remettre chaque chose à sa place.
    Elle permet au conflit de ne pas se larver, aux rancœurs de ne pas s’installer.

    Idéalement on fait appel à un tiers médiateur.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 4 jours par Antarès.
    #106404
    Paulparis
    Participant


    Je suis évidemment parfaitement d’accord avec @Rosée sur la dimension hautement psychologique de la fessée, mais cela n’empêche pas qu’à mon sens, et dès lors qu’il s’agit d’une pratique consentie par les 2 protagonistes (et au premier chef par celle qui la reçoit) il s’agit d’y trouer une satisfaction, un plaisir, parfois une jouissance. Alors, non la fessée ne clôt pas le conflit, sauf si les deux protagonistes le souhaitent. Mais alors le conflit est réglé avant même la fessée. La fessée peut être un moyen de placer le débat sur un autre terrain, de faire semblant qu’il et clos. Mais elle ne règle rien sinon que d’offrir un échappatoire. Nous avons un conflit… et s’il débouche sur une fessée, c’est que nous avons décidé de changer de sujet…

     

    Quand à la notion de médiateur, elle me laisse pantois. Je suis assez grand pour administrer la fessée qu’elle mérite moi même, sauf si, dans le cadre d’un jeu nous avons décidé d’y inclure une tierce personne. Mais c’est alors un jeu

    #106406
    Antarès
    Participant


    @Paulparis le médiateur sers parfois à régler les conflits et si cela est plus facile d’être fessée par une tierce personne. (J’en ai connu, ou des moments ou pour fermer les choses et passer à autre choses les deux doivent selon eux être fessée)

    #106413
    Marc
    Participant


    Je trouve dangereux d’utiliser le mot “thérapie” – et bien sûr le terme “fessothérapie”, néologisme que je trouve personnellement assez inadapté, comme le jeu de mot “pro-fesseur” – dans les pratiques que nous connaissons. Que la fessée ait un effet cathartique, jouissif, fondamental pour les adeptes, je suis totalement d’accord. Il se “joue” beaucoup de choses entre deux personnes pratiquant cela, et tant que cela se fait entre adultes éclairés et consentants, et que chacun y trouve son compte, c’est parfait. Carpe diem ! Et je pense que les pratiques et que chacun y cherche sont très variées.

    Mais employer le terme thérapeutique, qui donnerait à celui qui administre la fessée un pouvoir de thérapeute, alors qu’il n’a – a priori – aucune formation sur ce sujet me parait être hors-sujet. Et quand bien-même serait-il psy, il se jouerait quelque chose d’autre me semble-t-il.

    Ceci étant, je ne nie absolument pas le rôle de “soulagement” que la fessée peut procurer, et donc d’un effet “thérapeutique”, mais je voudrais alerter sur le danger d’extrapoler cette notion et de la faire dériver, jusqu’à potentiellement la comparer avec une psychothérapie, qui donnerait selon moi un pouvoir trop grand et mal placé au prétendu “fessothérapeute”. Pour moi, même si je suis très intéressé par la psychologie, je n’ai jamais prétendu jouer ce rôle, me considérant comme autant partie prenante que ma partenaire dans ce qui se jouait.

    Pour celles et ceux que cela intéresse, sur ce sujet et le positionnement éthique d’une domina et/ou d’un(e) partenaire du point de vue thérapeutique, une lecture en anglais : The Psychology of Adult Spanking: Volumes 1-8, The Complete Anthology – Jacqueline Omerta, qui a joué le rôle de domina – administrant des fessées – et de thérapeute (formée et diplômée) et qui n’a jamais mélangé les deux rôles, alertant sur le fait que vivre une telle relation n’était pas une thérapie (même si les effets peuvent être thérapeutiques).

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 jours et 10 heures par Marc.

    https://deculottees.fr/groups/petites-annonces/forum/topic/limaginer-sans-forcement-la-realiser/

    #106414
    Antarès
    Participant


    Merci pour la référence

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