Votre avis pour les récits de fessée

[BlueBunny]

Bonjour à tous,

J’ai une question à poser à notre chère communauté, et j’aimerais vraiment avoir vos avis éclairés, autant des hommes que des femmes. Je travaille actuellement sur quelques récits sur notre thème favori. Cependant, je me questionne sur le choix du point de vue à adopter, car il peut grandement influencer l’immersion et le plaisir du lecteur.

Préférez vous un récit à la première personne, du point de vue du fesseur, où l’on plonge directement dans ses pensées et émotions ? Comme ici

Ou bien un point de vue à la première personne, mais cette fois-ci du côté de la spankee, pour vivre pleinement ses sensations et réactions ? Comme ici

Ou alors pour une narration à la troisième personne, plus détachée, qui permet d’observer la scène avec un regard extérieur et une vision globale ?

Je serais ravi de savoir ce qui, selon vous, rend un récit non seulement captivant mais aussi, disons-le, plus excitant.

Merci d’avance pour vos retours.

[Karima]

Moi j’écris forcément plutôt de mon point de vue.

Mais en fait c’est toi le chef, il faut voir quand tu es le plus à l’aise dans ton écriture. La lecture sera immersive si toi-même est dans le bon mood

[Plume]

Karima a raison, c’est la liberté de l’auteur. Le plaisir a souvent quelque chose de contagieux – si tu en prends à écrire, c’est mieux 😉

Tous les points de vue ont quelque chose d’intéressant à raconter, c’est juste un choix narratif 🤔 Parfois les choix se justifient, parfois c’est juste parce que c’est venu naturellement, faut se laisser porter par l’inspiration sans trop se poser de questions (quitte à y revenir ensuite…). Le hasard fait souvent bien les choses ✨

https://bordelcerebral.blogspot.com/

[lunapower]

L’écriture à la troisième personne permet à mes yeux à plus de personne de s’identifier à l’un ou l’autre des personnages qu’un récit à la première personne où le protagoniste sera forcément dans l’un des deux rôles, néanmoins il est toujours possible d’incruster des passages à la première personne dans un récit de ce type livrant des sentiments personnels.

Néanmoins le récit à la première personne est aussi très intéressant, plus intime

https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

[Fleur]

Le plaisir d’écrire (et en conséquence celui de lire) est lié à la créativité laissée libre de s’exprimer. Pour moi, quand il s’agit d’une expérience vécue l’utilisation de la première personne parait évidente. Sinon, il existe d’autres méthodes narratives interessantes comme par exemple alterner plusieurs points de vues, voir répéter le récit vu par les divers personnages…..

Explorer, révéler, découvrir.
http://jardinsecretmisterieux.blogspot.com/

[Grosminet]

Alors dans mon petit cas perso (me, myself and I) si j’écris je le fais à la première personne en tant que fesseur car c’est ce qui me vient le plus facilement.
Mais en tant que lecteur, ce qui m’excite le plus, ce sont les confidences de la fille qui écrit à la première personne.
Un bon auteur, s’il en a le talent, peut très bien se faire passer pour une femme et écrire à la première personne, ça m’excite aussi pour autant que je pense vraiment que c’est écrit par une femme! (oui je sais c’est très cérébral !)

Le récit de fessée c’est un peu une auberge espagnole où on trouve de tout. Ca va de la belle littérature à l’écriture la plus basique, mais ce qui m’intéresse le plus c’est le propos, l’émotion, le vécu, la transgression. Je veux dire par là qu’il ne sert à rien de très bien écrire si on n’a pas une bonne histoire.
(c’est un peu comme au cinéma, le meilleur réalisateur aura du mal si le scénario est nul).

Et puis il y a l’Ovni hors catégorie : le délire total, l’humour… Par exemple le récit de Misscil de ce jour 😁

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 semaines et 1 jour par Grosminet.

Fesseur aux pattes de velours... 😎

[Paulparis]

A chacun selon son inspiration… et si l’inspiration est bonne l’histoire sera agréable à lire.Personnellement j’aime bien les récits rédigés par une femme car elles retranscrivent des sensations et des émotions différentes des miennes et me permet de mieux découvrir ou comprendre.
Mais l’intérêt de ce forum est d’y trouver de la variété.

Un seul conseil : soyez vous même, et inspirez vous de votre vécu !

[Fraise Des Bois]

De mon point de vue, ce n’est pas le pronom personnel qui fait que je me projette ou pas dans le récit. C’est plutôt le choix des mots ou des postures, du contexte, des tableaux, et la fluidité des descriptions. Je peux être tout autant transportée par un texte rédigé à la première qu’à la troisième personne, car au fond, même en lisant un récit à la première personne, je sais bien que ce n’est pas MOI qui suis en train de le vivre et que je ne suis que lectrice (et donc spectatrice).

Quant à avoir le point de vue direct des deux partenaires à la première personne, je trouve que ce n’est pas indispensable, mais que c’est vraiment très intéressant, car cela permet de ressentir des choses que l’on connait et de comprendre des choses que l’on connait plus indirectement. Dans la saga de Tara Sue Me, La Soumise, le premier tome “La Soumise” est raconté du point de vue d’Abigaïl ; le deuxième, le Dominant, raconte la même histoire mais du point de vue de Nathaniel. On lit les mêmes événements, mais ce n’est en rien redondant. Le troisième volume, l’Apprentie, est rédigé en alternance par les deux personnages (quant aux suivants, je ne m’en souviens plus, il faudra que je pense à m’y replonger).

"Fi des femelles décharnées, vive les belles un tantinet rondelettes !"

[Monsieur No]

Comme @rominet, je préfère les récits écrits du point de vue de la jeune femme. Toutefois, pour que cela fonctionne, il me faut une vraie justesse dans l’expression de ses émotions et de ses pensées. Si le personnage féminin sombre dans la caricature ou sonne faux, je décroche aussitôt – et j’ai malheureusement lu trop de récits masculins qui tombaient dans ce travers, parfois jusqu’au ridicule.

Bien sûr, il existe des auteurs capables d’écrire avec crédibilité un tel point de vue, mais, à titre personnel, je me tourne davantage vers les autrices, dont l’expérience vécue leur permet d’exprimer avec authenticité ce que ressent une femme dans une telle situation.

Si je devais moi-même me prêter à cet exercice, j’aurais bien du mal à me sentir légitime. Redoutant de tomber dans la caricature, de manquer de justesse, ou pire encore, d’écrire quelque chose de plat et convenu, je choisirais sans doute une autre approche. Deux options me sembleraient alors plus naturelles :

1. Un récit à la première personne, mais cette fois du point de vue masculin – celui que je connais le mieux et avec lequel je pourrais être plus précis et sincère.

2. Un récit à la troisième personne, qui me permettrait de garder une certaine distance. Dans ce cas, j’opterais soit pour un point de vue externe (ce qui, après tout, pourrait être un exercice littéraire intéressant, presque « nouveau roman » dans son approche), soit pour un point de vue omniscient, alternant entre les pensées de l’homme et de la jeune femme (comme l’évoquait @fraise). Mais là encore, je resterais prudent dans l’exploration de l’intériorité féminine, de peur de sombrer dans l’artifice.

Au final, je crois que l’essentiel est de donner un sentiment de sincérité, qui rende le récit crédible et évite le piège des clichés… et ce n’est pas une mince affaire ! 

[Aegis]

Un exercice intéressant consiste à relater une journée fessée récemment vécue, d’un point de vue croisé, c’est à dire, bien qu’entièrement écrit par le spanker ou la spankee, faire dialoguer  sur les mêmes évènements de la journée les deux protagonistes sur leur ressenti réel ou supposé. Cela entraîne automatiquement beaucoup d’humour, et la partenaire qui lit ce “témoignage” complètement barré  prend beaucoup de plaisir et apprend par la même occasion ce que pensait  réellement son complice du moment. Je prends beaucoup de plaisir à réaliser ces récits, que je ne peux divulguer ici, ayant comme seul but de faire sourire sa partenaire quelques jours après les moments vécus ensemble. Mais ce type d’écrit s’adresse bien sûr à sa partenaire plutôt qu’à des lecteurs externes.

[Grosminet]

Monsieur No wrote:

Si je devais moi-même me prêter à cet exercice, j’aurais bien du mal à me sentir légitime

Je vois tout à fait ce que tu (depuis 20 ans qu’on échange je passe au tutoiement 🙃) veux dire.
Moi-même ça me bloque un peu… Mais le terme “légitime” me choque aussi car la magie de l’écriture c’est qu’un bon auteur peut rendre crédible n’importe quel personnage. Et les délires wokistes en matière d’écriture (seul une femme peut incarner une femme, seule un personne de couleur peut rendre le ressenti d’un autre personne de couleur) me désespèrent car c’est la négation du talent d’un auteur. La chose littéraire doit être une imposture crédible 😁 !

Aegis wrote:

Un exercice intéressant consiste à relater une journée fessée récemment vécue, d’un point de vue croisé

Le récit à quatre mains est un genre où je me sens à l’aise, comme une sorte de ping-pong où on se renvoie la balle. Ne sachant pas comment elle va me renvoyer la balle, il faut improviser à chaque paragraphe et s’adapter à la situation… Quand ça fonctionne bien c’est un jeu presque aussi troublant que la fessée en réel ! 😛

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 semaines par Grosminet.

Fesseur aux pattes de velours... 😎

[Karima]

Pour la légitimité, quand on est fesseur je pense que l’on doit être en capacité de bien comprendre la fille, ses attentes, les situations, les petits mots qui l’emoustillent … et donc on peut assez facilement adopter son point de vue.

Mais je comprends que ça puisse être compliqué de se projeter jusqu’au bout. Perso j’aurais plus de mal à écrire en tant que fesseur.

Quant au wokisme, ça concerne plutôt la politique. Et en ce cas oui il est plus légitime que les femmes parlent des problèmes des femmes. Dans l’écriture on reste quand libre (enfin j’espère). Y a effectivement le risque de tomber sur de mauvais romans erotiques très caricaturaux … mais les gens qui écrivent comme ça seront nul aussi dans l’autre point de vue.

[Fessochix]

BlueBunny wrote:

Bonjour à tous. ( … ) Préférez vous un récit à la première personne, du point de vue du fesseur (… ) ?  ( … ) Ou bien un point de vue à la première personne, mais cette fois-ci du côté de la spankee (…) ? ( … ) Ou alors pour une narration à la troisième personne ( … ) ? (… ). Merci d’avance pour vos retours.

Quote

Les trois formules,  à mon avis, se valent, avec bien sûr des implications différentes. C’est au choix de l’auteur. Une femme, et le féminin “auteure” est accepté, sera certes plus à l’aise du côté de la spankee. Il faut aussi tenir compte de cela : donc faire comme on le sent et sans se forcer.  De même pour l’auteur que vous êtes, BlueBunny.

• Cette réponse a été modifiée le il y a 4 semaines par Fessochix.

On dit parfois une "bonne" fessée : mais c'est normalement toujours bon ! Et pour les deux...

[BlueBunny]

Merci à toutes et tous pour vos réponses. Je suis agréablement surpris par celles ci. C’est assez divers.

[Auteur]

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