J’entends ses pas autour de moi, sa voix ferme qui m’entoure fait vibrer le silence.
En position, le séant qui caresse l’air et les sens aux aguets, j’ai les yeux rivés sur le sol.
J’attends.
La rude sentence.
Le doux sifflement du cuir qui s’essoufflera sur ma peau à la merci de mon bourreau.
M’arrachera un cri aiguë qui aiguisera le silence et ainsi commencera la séance.
La brûlure retentissante s’acharnera sur ma peau, vive, insouciante des supplications en échos.
Pire encore, la douleur s’intensifiera, résultant de l’exigence sans faille de celui qui l’infligera.
Le son des coups prendra la forme de l’espace, et dans le rythme inépuisable, je lâcherai prise.
Mes cris cesseront et les claquements épouseront le silence qui finira par reprendre sa place.
Au bord des larmes et la peau brûlante, le temps d’un soupir, le moment en apnée,
Repentente, je me laisserai pleurer…
Le semont terminé je reviens à la réalité.
En position, le séant qui caresse l’air et les sens aux aguets.
J’attends toujours.
Impatience saisissante me gagne.
Enfin,
Du premier coup, il brise le silence.
(non mais à part ça, je vous jure en général j’écoute les sermonts qu’on me fait ????… A peu près )