Une punition… mais pas celle que tu attendais…

[LeClaqueFesses]

Qu’est ce qui t’as pris ?
J’avais pensé avoir été clair…
A croire que c’est plus fort que toi…
J’ai beau te prévenir… te le répéter…
La dernière fois pourtant je n’y ai pas été de main morte… Tu as finis les larmes aux yeux à me présenter des excuses… tes fameuses excuses qu’il faut savoir venir chercher…
Et je fais quoi maintenant ?

Tu es la face à moi… j’ai déjà levé le ton… et vu la tête que tu tires… il est clair que tu compris que tu avais franchi la limite. Tu ressembles à une gosse apeurée…
Il y a encore 15 secondes tu étais ingérable… je te passe une soufflante et on croirait que tu vas déjà pleurer…
Ce qui est le plus dingue.. c’est alors que je vois que tu trembles comme une feuille… je vois au fond de tes yeux que tu es toute excitée…

«File dans la chambre face au coin ! »

Tu me fixes sans réagir… Ton petit air de bambi prend le pas pour essayer de m’apitoyer

« File y maintenant… sinon je débute ta punition directement à froid à la ceinture, le cul à l’air ! »

Tu ne rétorques pas et tu te dépêches d’entamer le trajet pour te diriger vers la chambre. Je ne manque pas de profiter de ton passage à coté de moi pour te donner une claque magistrale sur les fesses.

« Je vais t’apprendre à te comporter comme une gamine ! »

C’est très rare que que je réagisse comme cela, mais la tu as réussi à me faire sortir de mes gonds… et je déteste ça…

« Je te préviens que si quand j’arrive tu n’es pas en position… tu vas le regretter. »
Mon ton est déjà redevenu plus calme… mais aussi plus froid…

Je compte bien te faire attendre… et bien attendre…
Non seulement je veux que tu n’oublies pas … mais aussi car je veux prendre le temps de me calmer totalement… Je compte bien te punir… mais certainement pas prendre le risque de te blesser.

Tu es désormais dans la chambre, les mains sur la tête. Tu as encore le souffle court… A vrai dire, même si tu es une experte pour me provoquer… il est rare que tu vois une telle expression sur mon visage.
Serais tu allée trop loin ? A la base, tu voulais juste me chercher des noises pour jouer un peu … Comment en est t’on arrivé à ce que je réagisse comme cela ?
Bordel … est ce toi qui est aller trop loin ? Ou moi qui suréagit ?
Et voila que tu commences à culpabiliser en te posant cette question…
Bon sang tu n’aimes pas ça… Tu n’arrives plus vraiment à savoir…
En même temps ce n’est pas comme si tu n’avais jamais été prévenu…
Et plus tu m’entends faire les 400 pas dans la pièce à coté… à priori je ne digère pas ton ânerie… Mais qu’est ce qui t’as pris de faire cela…
Tu avais envie de jouer… mais c’est vrai que parfois tu te surprends à aller trop loin dans tes propres jeux et provocations…

Et merde… que faire quand je vais arriver… ? Présenter des excuses immédiatement ? Ou plutôt obéir sagement ?
Tu n’es même pas sûre d’arriver à faire ni l’un ni l’autre… si je te demande de me fixer dans les yeux… tu vas pas tenir en place… et ça risque encore plus de me faire sortir de mes gonds…
Présenter tes excuses ? Tu sais très bien ce que je vais te répondre…

Tu as la boule au ventre… le moindre bruit te fait te retourner pour regarder derrière..
Comment fais tu pour te foutre systématiquement dans de telles situations ? Tu finis toujours par t’emporter dans tes provocations… plus tu me vois commencer à grimacer… plus tu continues… à croire que tu ne sais pas t’arrêter tant que je ne deviens pas sérieux….

Mais bon cette fois ci c’est peut être un peu ma faute aussi… pourquoi ai je mis autant de temps à réagir ? Tu ne serais pas assez aussi loin si j’avais pris la peine de te stopper avant…
Manquerai plus que tu me sortes cette pensée pour que je te ressorte mon laïus sur « le rejet de la faute sur autrui »…

Tu sais que tu as tort… et tu sais ce qui t’attend… c’est loin d’être la première fois que cela arrive… mais la tu es tout de même angoissée car c’est vraiment rare que j’ai ce ton de voix…
Mon regard a changé d’un coup… c’est d’ailleurs ça qui t’as stoppé net…
J’ai tendance à sourire durant tes jeux de provocations… mais cette fois ci ça ne m’a pas amusé du tout.

Le temps semble long… tu fixes le mur tout en écoutant les sons… ou plutôt leur absence…
Tu ne m’entends plus… cela te paraît encore pire…
Autant quand je marchais, tu entendais mes pas et tu savais ou je me trouvais… autant la, le silence est vraiment pesant…
Tu entends ta propre respiration… d’ailleurs il serait peut être temps que tu essayes de la calmer…
Tu fermes les yeux un instant et tu te concentres sur le fait d’expirer lentement.
Tu réitères cela plusieurs fois… toujours les mains sur la tête… pour le moment tu as gardé ton pantalon…D’ailleurs ai je dis quelque chose à ce sujet ? Dois tu l’enlever ?
Non tu t’en souviendrais… et merde… et si ça ne me conviens pas quand j’arrive…

Tu places tes mains au niveau du bouton de ton jean… tu commences à le défaire… avant de te dire que si tu le gardais… il y aurait une petite chance qu’il serve de protection au départ…
Si par contre je m’attendais à ce que tu sois déjà « en tenue »… ça va chier pour ton matricule…
Que faire ?
Ton pantalon baille désormais devant, la fermeture est à mi chemin… et pour autant tu ne sais pas quoi faire…
Plus le temps passe… et plus tu te rend compte que tu flippes… ta respiration est redevenue saccadée…

Tu entends à nouveau mes pas ! A priori je viens de me lever de la chaise du salon.
Tu remontes ta braguette d’un trait et viens replacer tes mains sur ta tête sans toucher au bouton du jean… au moins ça donnera peut être un signe de bonne volonté…

Les pas se rapprochent… tu as envie de tourner la tête vers la porte de la chambre, mais il ne faut surtout pas… il faut que tu résistes à cette envie de te tourner quand tu vas l’entendre s’ouvrir…

Tu m’entends marquer un temps d’arrêt juste devant celle ci… ma main doit être sur la poignée… et pourtant je ne l’ouvre pas…
Bordel mais qu’est ce que je fous ! Si je continue ainsi tu vas finir par péter un câble à attendre ainsi…
La poignée fini enfin par tourner.. la porte s’ouvre laissant paraître ma silhouette…
Comme d’habitude je te vois essayer de jeter un coup d’œil discret… à croire que tu adores vraiment te montrer désobéissante…

Je reprend ma marche vers toi… le son de mes pas fait grincer le parquet de la chambre… Tu en as presque des frissons dans le dos…
Je m’arrête à mi course… au son tu comprends que je viens de m’asseoir sur le rebord du lit.
Tu peux sentir mon regard sur toi… je suis effectivement en train de te fixer… Tu es debout, face au mur, mains sur la tête…
C’est toujours un spectacle surprenant… Une femme de ton age dans cette situation…
Une vraie gosse… calmée comme telle…

Tu essaies de rester concentrée sur un point face à toi, le silence toujours présent te glace le sang… et même si celui ci te déranges… tu as encore moins envie de m’entendre m’énerver.
Le temps s’écoule encore un moment… qui te paraît interminable…

« Tourne toi et viens ici »

Ma phrase vient de rompre celui ci… et stoppe enfin cette abominable attente.
Tu tourne dans un premier temps la tête uniquement puis le haut du buste tout en gardant les mains sur ta tête… Tu cherches mon regard, comme pour avoir mon approbation… une confirmation que tu peux « sortir  du coin »
Mon regard te paraît beaucoup plus calme que tout à l’heure… mais il te paraît tout aussi froid… tu détestes ça…
« Approche »

Toujours les mains sur la tête, tu attaques le trajet maladroitement… Quand je te vois ainsi, j’ai vraiment l’impression d’avoir à faire à une gamine… le regard fuyant… le pas hésitant… une expression de visage qui montre que tu redoutes d’avoir à m’affronter…

Je ne te lâche pas du regard… je ne dis plus un mots… j’attends que tu viennes te placer face à moi… à « portée de main »
Tu progresses lentement… à tout petit pas… tu aurais le pantalon et la culotte aux chevilles que tu pourrais tout de même avancer plus vite.

Tu viens de placer à moins d’un mètre de moi… toujours dans cette position infantilisante… le regard fixé sur le sol à coté de mes pieds…

« Tu peux m’expliquer ce qu’il t’as pris ? »

« Non… je ne sais pas… je suis désolé… » me répond tu d’une petite voix

« Tu es désolé ? On n’aurait pas dis tout à l’heure… »

« … »

« Je vais te dire ce qu’il t’es arrivée… »

Tu lèves les yeux vers moi avec un air interrogateur.

« Tu t’es comportée comme une gamine… car tu es fatiguée… »

« … »

« Donc je ne vais pas te punir maintenant… »

A cette phrase ton souffle se coupe.

« Je suis énervé… et tu es fatiguée… donc tu ne recevra pas ta punition maintenant »

« Quoi ? Mais quand alors ? »

« Après la sieste que tu vas faire. »

« Quoi ? »

Je vois a ton visage que tu es complètement déstabilisée.

« Tu vas aller te coucher maintenant, comme la gamine que tu es… »

« Mais je n’ai pas envie de dormir …»

« Et moi je n’ai pas envie que tu te comportes comme une gamine ! »

Mon ton vient de redevenir aussi sec que tout à l’heure… te faisant immédiatement baisser la tête.

« Je viens d’avoir affaire à une gamine capricieuse qui manque de sommeil ! Alors je ne veux pas t’entendre, tu files au lit te reposer ! »

Ma voix te fais trembler. Le ton n’est pas fort, mais on sent que je n’ai pas la patience d’argumenter cette fois ci.

« Oui… »

« Très bien, tu mets ton pyjama et tu files au lit. »

Je me lève pour le libérer la place et me diriger vers la porte de la chambre. Tu me fixes avec un air triste avant de me demander :
« tu ne veux pas faire la sieste avec moi ? »

« Non, tu es punie, je vais dans le canapé. »

« d’accord… »

Je reprend ma marche pour sortir de la chambre avant de marquer un temps d’arrêt juste derrière la porte.

« Concernant ta punition, tu viendra me la demander toi même… quand tu sera reposée… »
Ma phrase est ponctuée par la fermeture de la porte de la chambre… te laissant ainsi seule dans la pièce…

Tu restes un moment sur place… tu as envie de pleurer… Tu ne t’attendais certainement pas à cela…
Tu n’arrives pas a savoir si je fais ça car tu es vraiment épuisée et que ton caprice a été terrible… ou si c’est moi qui suis reelement énervé par ton comportement… et qui ai besoin de temps pour me calmer…
La boule que tu avais au ventre revient en force… et tu sens des petites larmes qui coulent de tes yeux.

Tu ne veux pas prendre le risque de m’énerver encore plus… tu décides donc d’optemperer et tu commences à te déshabiller pour mettre ton pyjama.
Tu hésites à garder ta culotte sous celui ci… une petite protection de plus n’est pas un mal… mais tu sais que je risque de mal le prendre… Tu te changes donc complètement, tu éteins la lumière avant de filer sous les draps… Tu ne sais même pas quelle heure il est… mais par contre tu sais que dans cet état… Il est complètement improbable que tu réussisses à t’endormir …

Pourquoi ne t’ai je pas punie ? Cela serait terminée… et tu n’aurais pas à subir cette attente horrible…
Te voila en train de tourner et de te retourner à nouveau dans ce foutu lit… c’est vraiment une torture… Si encore j’avais bien voulu venir me coucher avec toi… tu aurais pu te coller dans mes bras pour te réconforter…

Le temps au coin te paraissait long… mais la tu as laissé ton portable dans le salon… et il n’y a pas de réveil ni de montre dans la chambre…
Les secondes te paraissent presque être des minutes… Tu repenses à mon visage fermé… à mon regard sombre…
Tu attrapes l’un des oreillers pour le serrer fort contre toi… avec un peu de chance d’ici quelques minutes je vais t’appeler et nous pourrons tout régler…

Mais non… le temps défiles… et le silence règne toujours…
Le pire dans tout cela… c’est que moi aussi je n’arrive pas a m’endormir… cette punition… est aussi désagréable pour moi que pour toi…
Je te sais triste.. mais c’est comme ça… une punition…n’est pas toujours celle que tu attendais jeune fille…

– Vous aurez beau faire Monsieur, dit la jolie marquise, vous n’aurez jamais mon cœur.
– Je ne visais pas si haut, Madame.

Le Bourgeois gentilhomme

[Moonlight shadow]

Tellement réel.

La longueur de l attente.  Le mal cérébral.  Cette pression mentale..

Cette expérience douloureuse s est rappelée  à moi en vous lisant.

Tout comme la libération ,  le flots de larmes et l énorme craquage qui s en est suivit.

Tellement plus dévastateur qu une fessée.

Je me suis fait une promesse à moi même ce jour là :  ne plus jouer et provoquer à l extrême.  J ai réalisé que j en sortais perdante et meurtrie.

[Petite Coccinelle sage]

Heu comment dire j’ai l’impression que c’est moi qui suit punie dans ton histoire car je me vois à sa place à elle …

[Victoria]

“Une petite ne dodo pas toute seule “😡 C’est une punition horrible mais sinon sympa le récit 😌

 

[louviere]

Magnifique texte ,à lire sans fin,et cette fin est ponctuée d une autorité douce et ferme en même temps ,excellent récit, merci.

Louviere

[Hibiscus]

On rentre dedans à fond …

Une histoire fort agréable

[Gabrielle]

Pourquoi ai je la sensation d être punie en le lisant 🤣

je préfère masquée

[Chelonia]

Après l attente… demander soit même la punition, ça a toujours son effet 🙄

[Helene06]

Merci pour le récit. Comme dit précédemment on plonge facilement dedans en s’y voyant.

[Auteur]

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