Two on a bike…
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Anonyme, le il y a 3 années.
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27 septembre 2020 à 17:23 #53507
Anonyme
Inactif
J’ai toujours aimé la moto…
Jadis Hélène ma compagne d’alors et moi partions faire des virées de plusieurs centaines de kilomètres, seuls ou en bande, façon “équipée sauvage” mais infiniment plus sages que les voyous bikers du père Marlon.
Passionnés par les courses de bécanes, on traversait l’Europe avec ma grosse Honda (une “4 pattes”, nom prédestiné…) dans tous les sens pour aller suivre nos copains pilotes de Grands Prix sur la plupart des circuits du “Continental Circus”.
Notre déplacement préféré, c’était le Castellet, près de Toulon, le fameux circuit Paul Ricard. Pour des gens vivant au nord de la Loire, descendre dans le Midi, même pour deux ou trois jours, c’est toujours magique. “Parce que dès qu’on passe Valence, putain, comment ça sent bon la Provence, le soleil, les cigales et les vacances !”
“Bon, OK… Mais pourquoi diable nous raconte-t-il tout ça ?“ pensez-vous…
Eh bien parce qu’il se trouve que déjà, ma libido fessophile s’exerçait à l’encontre d’Hélène qui fut la première fille avec qui je développais au quotidien cet aspect de mon érotisme naissant.
… Comme ce voyage que nous avions décidé de couper en deux en faisant, une fois n’est pas coutume, une halte en chemin pour une nuit à l’hôtel. Quatre motos, huit personnes dont une seule fille. Derrière moi sur la moto, Hélène s’ennuie ferme.
Assise à l’arrière de la double selle de ma CB750, bras autour de ma taille ou cramponnée à l’arceau de maintien, ses fesses talées par les cahots et les cuisses ouvertes comme une grenouille, le tout sans pouvoir parler est un supplice pour elle et nous n’avons pas, comme ça existe aujourd’hui, de système de communication installé dans nos casques intégraux. (Ouf !)
Heureusement, la faible autonomie de nos machines nous oblige à nous arrêter tous les 200 km nous faire pipi, (c’est une fille !) nous dégourdir les jambes et, sous le regard goguenard des copains, (“Ho, les deux phoques, y’a des hôtels, merde !“) on en profite pour s’embrasser et se peloter copieusement.
On s’arrête à Aix en Provence…
Trouver un petit hôtel qui possède un garage et nous accepte tous les huit n’est qu’une formalité. Un dîner tous ensemble dans la bonne humeur, et nous nous retirons “en couple” pour dormir, sous les lazzis complices et les gentilles allusions grivoises des copains, frustrés qui restent un peu au bar tandis qu’elle et moi gagnons notre chambre. Nous en avons pris quatre, toutes au même étage avec des numéros qui se suivent.
“Quand je sens en chemin les trépidations de ma machine, il me monte des désirs dans le creux de mes reins…“, psalmodiait Bardot…
(qui “n’a besoin de personne en Harley-Davidson !“)C’est un truc bien connu des gens qui font de la moto: on a beau avoir 700 bornes dans les jambes, les fesses, le dos, les bras moulus par la position en selle et les cahots de la route, au final les vibrations excitent…
Et voilà que sans crier gare Hélène et moi trouvons encore la force de nous empoigner comme des chiens au sortir de la douche sans plus penser aux amis des autres chambres…
On roule sur le lit, on se mange, on se chope, enfiévrés par cette journée de route.
Très vite, sans nous soucier des voisins, on devient un peu bruyants: nos ébats prennent de l’ampleur, nos bouches s’activent, les positions se succèdent, nos mots – d’abord chuchotés- jaillissent de nos lèvres avec de plus en plus de ferveur, de désir trop longtemps contenu qui se lâche enfin…
Ces mots – les siens autant que les miens – deviennent plus âpre, crus et rocailleux: très vite quelques claques sonores assénées sur ses fesses viennent ponctuer et rythmer cette saillie quasi-animale. Jusqu’à devenir une bonne fessée libératrice… Cette nuit nous dormirons du sommeil du juste.
C’est au petit déjeuner que nous comprendrons que nos compagnons de route n’ont pas loupé grand chose du chouette petit son et lumière de la veille…
Des applaudissements et des sifflets (autant moqueurs qu’admiratifs, voire envieux) nous accueillent dans la petite salle du restaurant où ils sont déjà tous réunis pour nous attendre… Les vannes fusent, on est habillés pour l’hiver.
Nos béotiens de copains à la sexualité plus classique, visiblement demandent en rigolant averc force clins d’œil à Hélène si elle a bien reçu sa p’tite fessée du matin avant le petit déj, on me compare au Divin Marquis et aussi à Barbe Bleue.
Bref un joli succès d’estime…
Rouge pivoine, Hélène plonge le nez dans son café au lait, tandis qu’un peu coq et au fond pas mécontent de notre prestation sexuelle de la nuit qui me valorise dans notre petite bande, je me rengorge, jouant les modestes entre deux croissants…
Oui, c’est sûr, voilà un week-end qui commence bien.
27 septembre 2020 à 17:49 #53511Badine79
Participant
Super texte et oui les effets de la cb750 toute une histoire cette moto
Merci pour le partage stan toujours agréable de te lire
27 septembre 2020 à 18:46 #53512Anonyme
Inactif
Et la pauvre Hèléne était…
@stan Merci
27 septembre 2020 à 21:01 #53513celine
Participant
Bravo pour ce grand talent de narrateur stan
27 septembre 2020 à 21:03 #53514Anonyme
Inactif
Et la pauvre Hèléne était…
Euh ? ravie ?
(merci Céline…)
28 septembre 2020 à 08:30 #53516salamboflaubert75
Participant
Elle a pu être ravie, mortifiée et comblée… Très agréable récit alliant moto et fessée. Toujours aussi bien narré…
Je souris en pensant que la nuit on peut faire tant de choses comme les fessées, les mots crus , le sexe, les cris et les gémissements toute honte bu et le lendemain avoir envie de disparaître au petit déjeuner devant les regards amusés et coquins ou les remarques!!
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par
salamboflaubert75.
Sal
28 septembre 2020 à 14:49 #53540Anonyme
Inactif
Je souris en pensant que la nuit on peut faire tant de choses (…) toute honte bue et le lendemain avoir envie de disparaître au petit déjeuner devant les regards amusés et coquins ou les remarques !
Je suis bien d’accord, mais tu sais bien que dans une chambre porte fermée et emportés par l’élan, on a vite tendance à oublier les autres, on se laisse facilement aller. Ce n’est que le lendemain qu’on réalise que l’insonorisation dans les hôtels n’est pas toujours au top…
28 septembre 2020 à 14:54 #53546salamboflaubert75
Participant
Je souris en pensant que la nuit on peut faire tant de choses (…) toute honte bue et le lendemain avoir envie de disparaître au petit déjeuner devant les regards amusés et coquins ou les remarques !
Je suis bien d’accord, mais tu sais bien que dans une chambre porte fermée et emportés par l’élan, on a vite tendance à oublier les autres, on se laisse facilement aller. Ce n’est que le lendemain qu’on réalise que l’insonorisation dans les hôtels n’est pas toujours au top…
Cette honte au lendemain peut être terrible sur le moment mais très érotisant une autre fois et amusant des années plus tard…Sal
28 septembre 2020 à 14:58 #53551Anonyme
Inactif
ah ça, c’est de trèeeeeeeees longues années plus tard, en l’occurrence…
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Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années par
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