Tensions
Ton onduleuse chevelure ébène encadre
Ton regard fixe qui cherche à me défier,
Tes lèvres que tu refuses de délier,
Ton visage qui aimerait rester de marbre.
Alors que mes calmes doigts élancés louvoient
Pour libérer lentement de leur doux carcan
Ton élégant corps ciselé si insolent,
Ton éclatante peau diaphane en émoi.
Je désire ardemment marquer ta blanche chaire,
De mon sceau que je sais pourtant si éphémère,
Faire émerger sur les traits durs de ton visage
Le courant englouti de tes émotions.
Je mettrai tout mon cœur à ce sublime ouvrage
En suscitant douleur, plaisir et passion.