“sous les jupons de l’histoire”

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  • #103997
    Linette
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    “Sous les jupons de l’histoire”

    Le salon richement décoré bruissait des conversations feutrées d’une réception privée. La Marquise de Rouge-Fesse, vêtue d’une robe d’un rouge incendiaire qui semblait annoncer ses intentions, traversa la pièce avec un sourire carnassier. Son regard, chargé d’une malice calculée, se fixa sur Monsieur de Valois, figure austère et respectée, dont la présence imposante ne fit qu’attiser son désir de le prendre pour cible. Elle s’approcha de son cercle d’invités avec une démarche théâtrale, l’insolence dansant dans ses yeux comme des flammes.

    “Ah, Monsieur de Valois,” lança la Marquise d’une voix cristalline qui coupa court à la conversation, attirant l’attention de plusieurs convives aux alentours. Son éventail s’ouvrit avec un claquement sec, comme pour ponctuer son attaque. “Quel hasard de vous trouver ici, au milieu de cette assemblée si… prévisible. J’avais une question brûlante à vous poser, une petite énigme qui, je suis sûre, amusera fort la compagnie.”

    Elle marqua une pause, son regard parcourant l’assistance avec un air complice. “Il se murmure, Monsieur de Valois, que votre récente tentative d’accroître votre fortune s’est soldée par un échec retentissant. Un revers, ma foi, bien moins glorieux que vos habituelles conquêtes amoureuses, n’est-ce pas ?” Un rire léger s’échappa de ses lèvres, teinté d’une moquerie à peine voilée. “Serait-ce que l’argent, contrairement à certains cœurs plus tendres, s’avère insensible à votre charme légendaire ?”

    Plusieurs regards se croisèrent dans l’assistance, partagés entre la gêne et une curiosité malsaine. Monsieur de Valois, dont le visage se crispa imperceptiblement, fixa la Marquise d’un regard noir.

    “Marquise,” répondit-il, sa voix d’un calme forcé contrastant avec l’audace de son attaque, “votre goût pour les plaisanteries de mauvais aloi semble surpasser votre discernement. Les affaires sont une science complexe, que votre légèreté habituelle vous empêche manifestement d’appréhender.”

    “Oh, mais au contraire, Monsieur de Valois,” rétorqua la Marquise avec un air faussement contrit. “Je m’intéresse vivement à toutes les formes d’échecs, surtout lorsqu’ils touchent ceux qui se croient infaillibles.” Elle se pencha légèrement, sa voix devenant plus forte, destinée à être entendue par tous. “N’est-ce pas fascinant de constater que même un homme de votre… stature… peut trébucher ? Cela nous rappelle à tous notre humble condition, n’est-ce pas ?”

    Un murmure plus audible parcourut l’assemblée. La Marquise, consciente de l’humiliation qu’elle infligeait à Monsieur de Valois, savourait son triomphe.

    “Votre impertinence, Marquise,” gronda Monsieur de Valois, sa patience visiblement à bout, “dépasse les limites de la décence.”

    “La décence, cher Monsieur ?” répliqua la Marquise avec un sourire éclatant. “N’est-ce pas une notion bien relative, surtout lorsqu’il s’agit de mettre en lumière certaines vérités… embarrassantes ?” Elle s’approcha de lui, son éventail pointant presque sa poitrine. “Alors, Monsieur de Valois, dites-nous, qu’est-ce qui a donc échoué ? L’investissement… ou votre charme ?”

    Monsieur de Valois serra les poings, son visage congestionné de colère. “Venez immédiatement avec moi, Marquise,” siffla-t-il entre ses dents, sa voix pleine d’une menace contenue. “Votre insolence mérite une correction que vous n’oublierez jamais.”

    “Une correction, Monsieur ?” répondit la Marquise, son sourire se muant en un défi ouvert devant tous les regards. “Je suis impatiente de voir comment vous comptez vous y prendre.”

    Elle le suivit à l’écart, son pas léger et assuré, l’insolence vibrant toujours en elle, prête à défier l’homme qui prétendait pouvoir la remettre à sa place.

    “Marquise,” articula Monsieur de Valois, sa voix basse et chargée d’une menace froide, “votre arrogance vient de vous conduire à un point de non-retour. Vous avez osé me défier publiquement, et cette audace va être châtiée de manière exemplaire. Vous allez apprendre, dans votre chair, ce qu’il en coûte de manquer de respect à mon égard.” Son regard perçant la fixait, savourant déjà sa défaite.

    Sans attendre la moindre protestation, il la saisit fermement par le bras,de sa poigne. “Venez,” ordonna-t-il d’un ton impérieux, la tirant sans ménagement vers un guéridon isolé. “C’est ici que votre insolence va être corrigée. Vous allez vous incliner devant mon autorité, littéralement.”

    La Marquise, les yeux remplis d’une appréhension grandissante, se laissa entraîner, sentant le contrôle total qu’il exerçait sur elle.

    “Relevez vos jupons,” intima Monsieur de Valois, sa voix grondant comme un avertissement. Sa main se posa sur sa taille, la maintenant en place. “Vous allez offrir vous-même la partie de votre corps qui va recevoir la punition que vous avez si amplement méritée. N’y voyez aucune invitation, seulement la juste conséquence de vos actes.”

    La Marquise, humiliée et terrifiée, s’exécuta lentement, ses doigts tremblant alors qu’elle dévoilait sa peau.

    Monsieur de Valois la contempla un instant, un sourire froid et satisfait étirant ses lèvres. “Voilà donc la source de votre vanité. Elle va bientôt porter la marque de votre sottise.”

    Le claquement sec de la première frappe résonna dans le silence tendu. Un cri de douleur étranglé s’échappa de la Marquise.

    “Ceci,” dit Monsieur de Valois, sa voix dure et implacable, “est pour avoir cru pouvoir me ridiculiser.” La seconde frappe suivit, plus violente, la faisant plier et gémir. “Et ceci, pour avoir oublié votre place.”

    Chaque frappe était accompagnée de paroles tranchantes, chaque mot enfonçant un peu plus la Marquise dans l’humiliation et la douleur. “Vous êtes une petite insolente, Marquise, et je vais vous le graver dans votre chair.” “Vous allez vous souvenir de cette douleur à chaque fois que vous penserez à défier mon autorité.” “C’est ainsi que l’on dresse les esprits rebelles.”

    Les frappes s’abattirent, fermes et régulières, chaque impact arrachant un cri à la Marquise. Monsieur de Valois ne montrait aucune pitié, savourant sa domination et la détresse de sa victime.

    “N’oubliez jamais ce moment,” siffla-t-il à la fin, sa voix pleine de satisfaction. “C’est le prix de votre insolence. Et la prochaine fois, la punition sera encore plus sévère si vous osez m’affronter à nouveau.”

    Il recula, la laissant tremblante et humiliée, son autorité absolue clairement établie. La Marquise resta appuyée au guéridon, le corps meurtri et l’esprit brisé, ayant pleinement compris qui commandait et ce qu’elle méritait pour sa “petite insolence”.

    Quelques jours après la correction, la Marquise de Rouge-Fesse se déplaçait dans la réception avec une conscience aiguë de la présence de Monsieur de Valois. Chaque regard échangé était chargé d’une tension électrique, un mélange de soumission et d’une excitation trouble. Elle le cherchait du regard, une anticipation nerveuse vibrant en elle.

    Monsieur de Valois l’aborda dans le boudoir, son aura de domination toujours présente, mais avec une nuance de curiosité et d’un plaisir contenu. “Marquise,” dit-il, sa voix basse et pleine d’une assurance tranquille, “je perçois une flamme particulière dans vos yeux ce soir. Serait-ce le souvenir de notre dernière rencontre qui vous anime… ou l’attente de la prochaine ?”

    La Marquise releva le menton, un trouble délicieux colorant ses joues. “Votre… méthode fut des plus… instructives, Monsieur.” Un léger frisson la parcourut à l’évocation. “Et elle a certainement laissé une impression… durable.”

    “Durable, je l’espère,” répondit-il en s’approchant lentement, son regard insistant sur ses lèvres. “Mais je crois que cette marque n’est pas uniquement faite de soumission, n’est-ce pas ? Je décèle une étincelle… d’excitation.”

    Son doigt effleura délicatement son cou, une caresse à la fois douce et possessive. “Avouez-le, Marquise. Il y a un certain plaisir à se laisser dominer, surtout par celui qui en a l’autorité.”

    La Marquise ferma les yeux un instant, luttant contre le désir trouble qui commençait à l’envahir. “Peut-être… Monsieur,” murmura-t-elle, sa voix à peine audible. “Il y a une étrange… fascination.”

    “Une fascination que je partage,” rétorqua-t-il, sa voix se faisant plus rauque. “Votre insolence est un défi que j’aime relever, et votre soumission… un spectacle que j’apprécie tout particulièrement.”

    Il se pencha, son souffle chaud caressant son oreille. “La prochaine fois, Marquise, cette fascination trouvera une expression encore plus… intime. Nous explorerons ensemble les limites de votre obéissance et le plaisir que nous pouvons en retirer mutuellement.”

    Son regard brûlant se planta dans le sien, et la Marquise y vit une promesse de domination, mais aussi une reconnaissance troublante de son propre désir. Une vague de chaleur l’envahit, un mélange enivrant de crainte et d’une anticipation presque douloureuse.

    “N’oubliez jamais la sensation de ma main, Marquise,” murmura-t-il, sa voix pleine d’une autorité teintée de désir. “Mais n’oubliez pas non plus le trouble que cela a provoqué en vous. C’est là le véritable pouvoir de notre jeu.”

    Il s’éloigna légèrement, la laissant pantelante, le corps vibrant d’une tension électrique. La Marquise resta immobile, le cœur battant la chamade, consciente d’une nouvelle dynamique où la domination était partagée, alimentée par une excitation mutuelle et un désir inavouable.

     

     

    #103999
    lunapower
    Participant


    Merci pour ce récit c’est toujours très sympa ces fessées d’un autre temps!

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #104004
    Fessochix
    Participant


    Joli texte, fort bien écrit. Et tous les ingrédients d’une fessée réussie et qui ne sera pas la dernière : provocation, soumission, puis excitation au souvenir de cette récente correction. La deuxième fessée sera, pour la punie, source de plaisir. Et le fesseur ne dissimulera plus le sien.

    Récit tout à fait réussi : on n’attend même pas la suite. Elle va de soi…

    On dit parfois une "bonne" fessée : mais c'est normalement toujours bon ! Et pour les deux...

    #104011
    Victor
    Participant


    J’adore ! Très bien écrit. Tu nous tiens en haleine. Il y a une enivrante tension dans ces lignes. J’avais des images de costumes d’époque du genre « Les liaisons dangereuses ». En lisant. Merci !!

    #104040
    Sombrelle
    Participant


    Merci @linette pour cet intense récit.
    J’ai pris plaisir à te lire.

    https://sombressensuelle.blogspot.com/

    #104047
    Linette
    Participant


    Merci @linette pour cet intense récit. J’ai pris plaisir à te lire.

    Merci, Sombrelle, pour ton gentil commentaire ; ça me fait très plaisir. Et oui, en ce moment, mon esprit est en ébullition, donc les récits d’antan, les paroles de musique ou même des contes revisités, tout y passe. 😉

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