Songe d’une fille d’été

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  • Ce sujet contient 10 réponses, 8 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 1 année et 9 mois.
11 sujets de 1 à 11 (sur un total de 11)
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  • #87356
    fesrouges1973
    Participant


    ‌Récit d’une émotion passée qui a, en partie, et qui aurait pu? pour le reste…

    Voilà quelques jours que je suis en vacances dans ce camping “bcp d’étoiles” calme de la côte d’azur. Quelques jours que j’ai voulu prendre. Seul. Une envie, un besoin, que je lui remercie d’avoir accepté de me donner.

    Quelques rencontres, des discussion avec des couples, des familles, des personnes seules n’allez rien y chercher de sulfureux. Simple, naturel, agréable la plupart du temps.

    Des grandes tables comme il en existe dans les clubs dans le grand restaurant en mode “buffet”. On s’assoit, on fait connaissance, on papote, on se quitte.

    Un groupe d’amis, jeunes autour de moi. ils sont entre eux mais finissent par m’intégrer dans leur discussion après une remarque amusante que j’ai faite. Je ne me souviens plus laquelle. 2  jeunes hommes, deux jeunes femmes, la vingtaine? à peine. Ou à peine plus. En couple? je ne sais pas. Je devine des regards entre eux.. si ce n’est pas le cas, qu’ils s’amusent et en profitent, les vacances sont faites pour ça.

    Arrive le soir.. bord de mer, une chaise longue. Pour une fois qu’elles sont vides. La nuit tombe. Je lis sur tablette, plus confortable la nuit tombée.

    Quelques bruits au loin, une dispute? trop loin pour en être sûr. Peu importe.

    Des pas. une personne seule. Je la reconnais, une des jeunes femmes. Chloé je crois. je la reconnais, visage fermé, énervée.

    “ça ne va pas?”

    “oh, vous?”

    “oui, moi” je souris. “besoin de parler?” j’aime parler. j’aime surtout écouter.

    “oh non.. c’est juste que…”

    Et la belle… (oui, elle était belle mais est-ce si important et ne le sont-elles pas toutes?) de petit à petit, sans presque un mot de ma part, raconter sa petite histoire d’amourette ratée de vacances.

    Mais au fil des mots, l’oreille perçois que le problème ne vient pas que de là, qu’il y a autre chose, un passé, un poids.

    Elle s’est assise sur ma chaise longue au bout de quelques minutes à un simple geste de ma main. Disant être surprise de se confier autant. Que ça ne lui était jamais arrivé.

    “Tu ne me déranges pas, on ne se connait pas, je repars demain et je ne te veux aucun mal. Sens-toi libre, laisser aller…”.

    Les confidences pleuvent ,les émotions aussi, refoulées. Chloé se sent à l’aise et se livre mais n’arrive pas à lacher ses émotions. Elle s’est au fil des longues minutes, allongée, sa tête sur mon épaule, ma main dans son dos, presque paternelle.

    Cette phrase:

    ” j’ai envie de pleurer parfois, ça me ferait du bien, je n’y arrive pas, je n’y arrive plus”.

    LA bascule… opportuniste diront certains? j’espère que je ne l’ai fais par sincère envie de l’aider mais… oui bon.. si on pouvait s’aider mutuellement…

    ” j’ai peut être une idée pour t’y aider”

    “ah?”

    “Je connais un moyen, que je n’ai plus utilisé depuis longtemps mais qui, si tu me fais suffisamment confiance, aura comme seul effet que d’arriver à sortir tes émotions et te faire te sentir mieux. Ce que je te propose, ne le juge pas avant de me laisser te l’expliquer, tu es entièrement libre de l’accepter o de la refuser”

    “d’accord, je vous écoute”.

    “Je te propose quelque chose dont tu as certainement déjà entendu parler mais peut être pas de cette manière. Une pratique innocente qui aura pour effet d’arriver à te libérer sans faire quelque chose que tu ne désires pas ou que tu regretterais. Je te propose, de te fesser”

    Le mot claque dans sa tête comme il le fera sur ses fesses. J’en sens le sursaut, un petit “oh” de surprise puis un silence.

    “Mais.. est-ce que je .. mériterais-je une.. punition? qu’ais-je fait de mal?”

    ” Ce que je te propose n’est pas une punition mais une fessée libératrice. Un moment où ton attention sera concentrée sur tes sensations sur tes émotions, un moment d’oubli et après, de plénitude. Je ne te promet pas de résoudre tous tes soucis mais de les oublier un moment et de vider ce trop plein que tu as en toi. Et si ce moyen te plait, tu pourras ensuite le renouveler, qui sait?”

    “Mais.. je vais avoir mal, ça me fait peur, je n’ai jamais fait ça…”

    “Tu n’auras pas mal. ça va piquer, chauffer, se répandre en toi, mais tu oublieras tout le reste. Tu ne dois pas en avoir peur mais tu peux avoir cette petite crainte avant et c’est normal. Celle là va aussi t’aider. Ensuite, je serai là.. tu auras mon épaule comme en ce moment et tu pourras pleurer et te sentir bien, au moins l’espace d’un moment”

    “Et. .mes fesses.. elles seront.. rouges? elles seront.. marquées? ça va se voir?

    “Demain, elles en auront quelques rougeurs encore, pas plus longtemps. Et je t’ai vue porter un short de bain aujourd’hui. Rien ne se verra, je t’en fais la promesse. Quant aux marques, aucune. Pas comme ça, pas la première fois et pas pour cette fessée là, je t’en fais la promesse. Si tu me fais confiance. Je vais commencer très doucement, puis progressivement monter l’intensité à ton rythme, au rythme de tes réactions. Je vais simplement t’écouter encore comme je viens de le faire et t’emmener là où tu as envie au fond de toi. Rien de plus.

    “Je.. devrais me mettre… nue?”

    “Non Chloé. Soyons honnêtes, tu es une belle jeune femme et j’ai la cinquantaine. Te voir nue serait un plaisir mais je ne fais pas ça pour moi et je ne te demande rien. Seules tes fesses doivent être libres et je ne profiterai de rien d’autre. Mais toi seule sait si tu as suffisamment envie de cette expérience et confiance en moi. C’est une simple proposition. Nous pouvons rester là et tu peux me parler de toute ta vie, j’en aurai un plaisir quasi égal.”

    La belle Chloé a hésité mais a finalement accepté de me suivre (ce qui est profondément déraisonnable, avouons-le!).

    Elle a offert ses fesses à ma proposition. Petit à petit son corps et son esprit se sont libérés. Je l’ai senti dans ses réactions, dans ses mouvements, dans sa voix. Elle a eu les fesses délicieusement rouges. Elle avait elle-même dévoiler ses fesses à mon regard et à mes mains. C’est moi qui les lui ai recouvertes ensuite, après avoir recueilli, je crois, les plus belles larmes que j’aie vu.

    Elle a passé la nuit là, dans mon lit. Je l’ai couverte et ai pris le canapé. A son réveil, ça sentait le café. J’ai rassuré sa gène, me suis assurée qu’elle allait bien. Elle a englouti le petit déjeuner comme une morte de faim.

    A son départ, nous nous sommes enlacés. mes bras ont été.. paternels.

    Elle m’a déposé un baiser bref, doux et tendre sur mes lèvres avec ce joli mot qui voulait tout dire: “merci”.

    Mon séjour prenait fin, je suis retourné près des miens et le but de mon séjour était atteint, j’étais juste: bien!

    Mon premier récit. Indulgence? Plus ou moins volontairement, je n’ai pas voulu entrer dans les détails de l’acte que je laisse aux lecteurs(trices) le soin d’imaginer.

    #87383
    Monsieurgigi
    Participant


    Beau récit. Il faut savoir oser et, comme souvent, le résultat est au-delà des espérances !  😉

    Monsieurgigi : l'essayer, c'est l'adopter !

    #87385
    Marion lune rose
    Participant


    J’ai beaucoup aimé ce récit plein de respect.

    Je ne recherche pas de fesseurs ,
    Merci d'en tenir compte.

    #87386
    fesrouges1973
    Participant


    Merci, j’avais envie justement de mettre l’accent sur une autre variante de ce plaisir… un état d’esprit différent, car la fessée à mon sens n’est pas qu’une histoire de punition… que dans tous les cas, il s’agit d’un plaisir partagé, d’un échange consenti et que l’imagination et l’envie peut mener à explorer d’autres pistes, d’autres fantasmes.

    et oui, la notion de respect, une certaine douceur dans les mots, permet de dédramatiser et peut être de créer des vocations à ceux/celles qui n’ont pas encore vécu ce plaisir et/ou qui n’osent pas l’explorer

    #87387
    Monsieurgigi
    Participant


    Je pense à toutes ces femmes qui n’osent pas franchir le pas. Quel gâchis…  🙁

    Monsieurgigi : l'essayer, c'est l'adopter !

    #87404
    Linette
    Participant


    Très beau récit, pleins d émotions,de sentiments..on s identifie facilement a cette jeune fille, très bien compter, agréable à lire..merci pour le partage..

    #87416
    Anonyme
    Inactif


    ‌Récit d’une émotion passée qui a, en partie, et qui aurait pu? pour le reste… Voilà quelques jours que je suis en vacances dans ce camping “bcp d’étoiles” calme de la côte d’azur. Quelques jours que j’ai voulu prendre. Seul. Une envie, un besoin, que je lui remercie d’avoir accepté de me donner. Quelques rencontres, des discussion avec des couples, des familles, des personnes seules n’allez rien y chercher de sulfureux. Simple, naturel, agréable la plupart du temps. Des grandes tables comme il en existe dans les clubs dans le grand restaurant en mode “buffet”. On s’assoit, on fait connaissance, on papote, on se quitte. Un groupe d’amis, jeunes autour de moi. ils sont entre eux mais finissent par m’intégrer dans leur discussion après une remarque amusante que j’ai faite. Je ne me souviens plus laquelle. 2 jeunes hommes, deux jeunes femmes, la vingtaine? à peine. Ou à peine plus. En couple? je ne sais pas. Je devine des regards entre eux.. si ce n’est pas le cas, qu’ils s’amusent et en profitent, les vacances sont faites pour ça. Arrive le soir.. bord de mer, une chaise longue. Pour une fois qu’elles sont vides. La nuit tombe. Je lis sur tablette, plus confortable la nuit tombée. Quelques bruits au loin, une dispute? trop loin pour en être sûr. Peu importe. Des pas. une personne seule. Je la reconnais, une des jeunes femmes. Chloé je crois. je la reconnais, visage fermé, énervée. “ça ne va pas?” “oh, vous?” “oui, moi” je souris. “besoin de parler?” j’aime parler. j’aime surtout écouter. “oh non.. c’est juste que…” Et la belle… (oui, elle était belle mais est-ce si important et ne le sont-elles pas toutes?) de petit à petit, sans presque un mot de ma part, raconter sa petite histoire d’amourette ratée de vacances. Mais au fil des mots, l’oreille perçois que le problème ne vient pas que de là, qu’il y a autre chose, un passé, un poids. Elle s’est assise sur ma chaise longue au bout de quelques minutes à un simple geste de ma main. Disant être surprise de se confier autant. Que ça ne lui était jamais arrivé. “Tu ne me déranges pas, on ne se connait pas, je repars demain et je ne te veux aucun mal. Sens-toi libre, laisser aller…”. Les confidences pleuvent ,les émotions aussi, refoulées. Chloé se sent à l’aise et se livre mais n’arrive pas à lacher ses émotions. Elle s’est au fil des longues minutes, allongée, sa tête sur mon épaule, ma main dans son dos, presque paternelle. Cette phrase: ” j’ai envie de pleurer parfois, ça me ferait du bien, je n’y arrive pas, je n’y arrive plus”. LA bascule… opportuniste diront certains? j’espère que je ne l’ai fais par sincère envie de l’aider mais… oui bon.. si on pouvait s’aider mutuellement… ” j’ai peut être une idée pour t’y aider” “ah?” “Je connais un moyen, que je n’ai plus utilisé depuis longtemps mais qui, si tu me fais suffisamment confiance, aura comme seul effet que d’arriver à sortir tes émotions et te faire te sentir mieux. Ce que je te propose, ne le juge pas avant de me laisser te l’expliquer, tu es entièrement libre de l’accepter o de la refuser” “d’accord, je vous écoute”. “Je te propose quelque chose dont tu as certainement déjà entendu parler mais peut être pas de cette manière. Une pratique innocente qui aura pour effet d’arriver à te libérer sans faire quelque chose que tu ne désires pas ou que tu regretterais. Je te propose, de te fesser” Le mot claque dans sa tête comme il le fera sur ses fesses. J’en sens le sursaut, un petit “oh” de surprise puis un silence. “Mais.. est-ce que je .. mériterais-je une.. punition? qu’ais-je fait de mal?” ” Ce que je te propose n’est pas une punition mais une fessée libératrice. Un moment où ton attention sera concentrée sur tes sensations sur tes émotions, un moment d’oubli et après, de plénitude. Je ne te promet pas de résoudre tous tes soucis mais de les oublier un moment et de vider ce trop plein que tu as en toi. Et si ce moyen te plait, tu pourras ensuite le renouveler, qui sait?” “Mais.. je vais avoir mal, ça me fait peur, je n’ai jamais fait ça…” “Tu n’auras pas mal. ça va piquer, chauffer, se répandre en toi, mais tu oublieras tout le reste. Tu ne dois pas en avoir peur mais tu peux avoir cette petite crainte avant et c’est normal. Celle là va aussi t’aider. Ensuite, je serai là.. tu auras mon épaule comme en ce moment et tu pourras pleurer et te sentir bien, au moins l’espace d’un moment” “Et. .mes fesses.. elles seront.. rouges? elles seront.. marquées? ça va se voir? “Demain, elles en auront quelques rougeurs encore, pas plus longtemps. Et je t’ai vue porter un short de bain aujourd’hui. Rien ne se verra, je t’en fais la promesse. Quant aux marques, aucune. Pas comme ça, pas la première fois et pas pour cette fessée là, je t’en fais la promesse. Si tu me fais confiance. Je vais commencer très doucement, puis progressivement monter l’intensité à ton rythme, au rythme de tes réactions. Je vais simplement t’écouter encore comme je viens de le faire et t’emmener là où tu as envie au fond de toi. Rien de plus. “Je.. devrais me mettre… nue?” “Non Chloé. Soyons honnêtes, tu es une belle jeune femme et j’ai la cinquantaine. Te voir nue serait un plaisir mais je ne fais pas ça pour moi et je ne te demande rien. Seules tes fesses doivent être libres et je ne profiterai de rien d’autre. Mais toi seule sait si tu as suffisamment envie de cette expérience et confiance en moi. C’est une simple proposition. Nous pouvons rester là et tu peux me parler de toute ta vie, j’en aurai un plaisir quasi égal.” La belle Chloé a hésité mais a finalement accepté de me suivre (ce qui est profondément déraisonnable, avouons-le!). Elle a offert ses fesses à ma proposition. Petit à petit son corps et son esprit se sont libérés. Je l’ai senti dans ses réactions, dans ses mouvements, dans sa voix. Elle a eu les fesses délicieusement rouges. Elle avait elle-même dévoiler ses fesses à mon regard et à mes mains. C’est moi qui les lui ai recouvertes ensuite, après avoir recueilli, je crois, les plus belles larmes que j’aie vu. Elle a passé la nuit là, dans mon lit. Je l’ai couverte et ai pris le canapé. A son réveil, ça sentait le café. J’ai rassuré sa gène, me suis assurée qu’elle allait bien. Elle a englouti le petit déjeuner comme une morte de faim. A son départ, nous nous sommes enlacés. mes bras ont été.. paternels. Elle m’a déposé un baiser bref, doux et tendre sur mes lèvres avec ce joli mot qui voulait tout dire: “merci”. Mon séjour prenait fin, je suis retourné près des miens et le but de mon séjour était atteint, j’étais juste: bien! Mon premier récit. Indulgence? Plus ou moins volontairement, je n’ai pas voulu entrer dans les détails de l’acte que je laisse aux lecteurs(trices) le soin d’imaginer.

    N’hésitez pas à en écrire d’autres 🙂

    Je me suis assez rapidement laissée embarquer dans votre histoire, c’était agréable.

    Merci pour ce partage

    #87418
    lunapower
    Participant


    récit frais et très agréable, merci 🙂

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #87452
    Paulparis
    Participant


    Sympa, cette histoire.
    Je dois dire que je n’aurai jamais pensé proposer une fessée pour soigner un chagrin d’amour et jamais osé la proposer à quelqu’un que je ne connais pas et qui ne fais pas allusion au sujet… Bravo. Belle idée et beau récit

    #87453
    fesrouges1973
    Participant


    Merci Paul… le chocolat est un antidépresseur connu mais avec certains effets néfastes.. la fessée n’a que des bons côtés 😉

    #87492
    Anonyme
    Inactif


    Quand la fessée permet de décharger un “trop plein” d’émotions, une tension. J’ai apprécié ce texte. On a tous connu ce type de soirée où rien ne se passe comme prévu, une discussion qui s’engage, des confidences, une porte ouverte. Bcp de bienveillance également dans ce récit.

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