Nous marchions depuis ce printemps notre, sautant dans les flaques, l’eau du sol remontait au ciel
via nos joues rougies par le froid, anges mélangions les feuilles multicolores à l’aile de nos pieds et
nos mains. L’automne ne serait plus jamais triste. La neige d’après non plus.
Souvenir de Léthé, d’un fleuve en paradis.
Qu’une eue. Un brouillard celte ready c’est l’aube qui vont bientôt s’attendrir.
L’instant.
« Une fessée penchée sur le berceau de la vie, son onde raisonne dans tout l’être, elle vibre en toi
comme aucune autre, te fait pleurer ces fugaces retrouvailles avec la source, crevant de ses
particules le silence, faisant écho au battement de cœur de l’univers, ainsi que tes jambes battent le
secours d’une fugue incarnat en raie majeure. Àffleure la peau jusqu’à t’élever en prière sanguine.
Tu as mal, tu brûles, tu soufre. Mais dans cette alchimie, tu deviens « l’or éprouvé par le feu » et tes
couleurs de lune en offrande au soleil. Ta danse rituelle de femme certes épousant la flamme, mais
sous une pluie de graines, de Sève, larmes de scelle, en âme ».
Et ce pyjama qui ne veut pas dormir. Et cette faute de frappe attendue, depuis temps d’impatience,
qui cuivre enfin tes fesses. Cette faute de saisie que vient saisir l’averse, en libation. Libération qui
reviendra autant que ta promesse, durant cuisant déluge, de ne plus recommencer. Qui en met sa
main au feu. Jusqu’à ton infini.
, le il y a 3 semaines et 3 jours.
