Je viens de retrouver un de tes mots doux dans la doublure de ma vieille veste trois cœurs, qui était belle à l’époque, à l’époque si belle. Écrit sur un ticket de caisse, un joli ticket des fesses, à prendre par cœur : Samira, Samira toujours.
Arrivée la première fois, tu as commencé tes exploits, te balader en culotte sur les toits et les gouttières, en me chantant sous minuit que j’étais ton “professeur”. Tu ne savais rien de moi ; fesseur oui, mais pro, ne crois pas, ce serait un peu prêt en cieux, en cieux je serais un ange ; d’ange heureux ne pourrais pas te fesser dans la matière.
Cette nuit là, je t’ai dit “non”, non que je n’avais enVie, mais parce que nous étions ivres.
AtTendre, puis ce fut tendre, et même furieux à la fois.
Ma Gazelle, tu me fais grimper au rideau, puis delà au 7ème ciel, et tu m’enVol haut delà. Tu es Reine de ton calice et tout le bien de ton cœur m’emprisonne entre tes cuisses pour s’en aller ailleurs, et tes pieds sur mes reins, l’arc-en-ciel qui nous monte, et tes yeux qui m’inondent, de brillants, de satin, et mes mains qui t’apprennent, le brûlant de ta peau, nous bouches qui se foulent en baiser infini, oubliant de respirer ; reste, ô mon cœur, reste, et partons ensemble, que cela ne finisse jamais, je veux terminer toute ma vie, figé dans ton instant, et mourir avec Toi dans cette m’aime flamme, monter enfaire à corps accord sans jamais redesCendres, ça m’ira, Samira.