Sale menteur, va !
Accueil › Forums › Discussions générales › Récits › Sale menteur, va !
- Ce sujet contient 27 réponses, 13 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Sombrelle, le il y a 2 années et 6 mois.
-
AuteurMessages
-
28 mars 2022 à 20:41 #76607Abi SanParticipant
Lundi ! Soyons sérieux
Il nous berne, non ? On attendait la Pauline du Lundi on se retrouve avec Lucie la nympho
Sale menteur, va
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 6 mois par Abi San.
28 mars 2022 à 22:05 #76609CheloniaParticipant
C est une fessée déculottée en public qu il mérite
28 mars 2022 à 22:51 #76610SachaParticipant
Ah mer*e, je me souvenais pas que j’avais annoncé une date. Leçon du mytho : restez flou, on ne sort de l’équivoque qu’à ses propres dépens.
@abi-san Et elle est pas nympho, Lucie, elle a le cœur tendre mais le ventre inconstant. Prochaine fois, je fais un crossover Pauline VS Lucie.
4 avril 2022 à 11:18 #76785SachaParticipant
SUITE ET FIN (j’ai attendu que passe le premier avril pour pas qu’on m’accuse de dire la vérité)
Allais-je vraiment donner une fessée à Pauline ? Une vraie fessée ? Devais-je m’arrêter pour lui demander si c’était vraiment ça qu’elle avait prévu ? Devais-je prendre ces poignets offerts sous mon ordre comme une invitation ? J’avais la section rythmique de l’armée ottomane entre les tempes, impossible de me concentrer. Elle avait constitué un si fort objet de fantasme que l’idée me traversa que, peut-être, j’allais être déçu…
Je pressais de ma main gauche ses poignets, moins pour marquer ma domination que pour lui demander implicitement de soutenir mon effort d’apprentissage. Comme si je lui prenais la main. Un de ses doigts bagués me caressa la chair de la paume. Imperceptiblement. J’y vis un signe évident de complicité et je pris une grande inspiration.
Je saisis le pli de sa jupe et, le plus lentement du monde, je le relevais pour révéler une paire de fesses que je n’oublierai jamais, à peine couverte par un de ses strings de sport dont j’avais fini par croire qu’ils ne servaient qu’à faire des posts Instagram. Je lui ai dit que ça me rendait fou ces trucs ? Bien sûr que je lui avais dit.
– Je suis désolé, je n’ai pas eu le temps de mettre ma culotte de dentelle, Monsieur. Je suis habillée comme une souillon.
Je me retins de lui dire merci mais, de toute façon, j’avais la bouche sèche et les dents du bas vissées à celles du haut. Du coton dans le cerveau et mes poumons avaient disparu.
Elle n’attend pas la réponse. Elle s’agite doucement pour me rappeler à l’ordre. Mécaniquement, comme dans mes rêves, je lui applique deux claques, une à gauche, une à droite. Des claques mesurées, plus pour vérifier que le réel existe encore.
Le cul de Pauline était miraculeux. Tout à fait blanc, rond et sa pratique sportive, comme ses activités perverses, l’avait sculpté avec un luxe de qualités digne d’un tableau maniériste.
Alors qu’elle se débattait mollement, j’empoignais sa fesse gauche, qui remplissait ma main pourtant grande, et je pressais sa chair. Elle était pleine sans être dure. Pour donner le change et lui faire croire que je n’étais pas totalement absorbé par la contemplation de son intimité, je serrais ses poignets dans ma main gauche, appuyé contre le bas de son dos. Son corps était frais, d’une fraîcheur très saine, mais au creux de ses reins perlaient de minuscules gouttes de sueur.
– Bon, je crois que la maîtresse en a eu assez, balbutie-t-elle, faisant mine de se dégager.
Je laisse le silence revenir.
– Tu crois ? fis-je. Je ne crois pas moi. Et ce sont les fesseurs qui décident, non ? N’est-ce pas, maîtresse ?
– Heu…
De ma main droite, j’empoigne ses cheveux et relève sa tête à hauteur de la mienne. Ses lèvres s’allongent en un sourire de jouissance puis, immédiatement, se ferment en une moue apeurée. Elle reste silencieuse. J’approche mes lèvres de son oreille, presque jusqu’à la toucher. Elle sent bon, une odeur naturelle capiteuse et sucrée, vaguement couverte par un parfum un peu vert, floral, comme pour atténuer ses penchants naturels.
– Est-ce que tu penses comme moi, Pauline, que tu devrais te faire déculotter et que tu devrais être fessée et punie pour avoir été aussi provocatrice avec un jeune homme après tout si innocent et inexpérimenté ?
– Fessée ET punie ? Comment ?
Le ton a perdu en sérénité ce qu’il a gagné en curiosité malsaine.
– Selon ce que j’estime être nécessaire.
Sa voix a changé. Elle a vraiment changé, je vous assure. C’était la voix de quelqu’un qui allait être punie… Parfois, en regardant des scènes de punitions sévères, je me demandais si, même pour une femme fantasmant la douleur, elle avait <i>envie</i> de se faire punir. Je crois que ce jour-là, j’ai compris qu’une partie du fantasme tient à l’idée de toucher ce point, ce moment où cela devient inévitable. Que la punition n’est plus fantasmée, désirée ou refusée. Mais simplement, qu’elle va arriver, sans dérobade possible. Je lisais cela dans les yeux de Pauline. Ma main empoignant toujours ses cheveux, je rapprochais son visage du mien. Une sorte de paix intérieure se fit en moi : j’essayais de faire mes yeux les plus rassurants mais aussi les plus déterminés possibles et je les plantais dans ceux de Pauline.
Pauline que j’avais vu me raconter en mangeant des chips dans la rue qu’elle allait retrouver l’un des doms les plus cruels de ce petit monde pour un week-end, Pauline qui m’avait raconté si naturellement des choses qui m’avaient fait frissonner d’angoisse. Elle me regardait en gonflant très légèrement sa lèvre inférieure.
J’ouvre la main gauche, relâche ses cheveux et sa poitrine tombe à plat sur le canapé. Je respire profondément et je me lance :
– Je vais te mettre à nue, Pauline, et je vais te fesser. Et si j’estime que c’est nécessaire, je vais te punir en utilisant le plug que tu as négligemment laissé sur la table. Et tous les instruments de torture qu’il y a dans ce lieu de perdition.
Silence. Je vais reprendre. Je… J’avale ma salive.
– C’est compris, Pauline ?
Elle agite la tête de haut en bas. Putain de… Respire, abruti. Déjà que tu bandes comme un âne. Ça fait sérieux, je te jure…
Je plonge ma main sous son string et le descend juste sous ses fesses. Elle gémit. Elle a vraiment gémi. Je claque. Fort. Dix fois, vingt fois. Parfois, je manque un peu la cible mais la plupart des claques sont lourdes et profondes. J’adore le bruit de ses claques. J’adore voir ses fesses se soulever sous les coups. Pauline se dandine et laisse échapper des cris. Quand elle lève son bassin, je vois que ses lèvres sont humides. Ses belles lèvres roses. Son anus parfaitement dessiné. Je laisse trainer la dernière claque. Ma main repose sur sa fesse et la pulpe de mon majeur tombe pile sur son oeil de bronze, comme dit Jean Genet, expert s’il en est du roman et de la sodomie.
– Tu sais, Pauline, j’ai peine à croire, quand je vois ce trou, qu’il a subi les avanies dont tu m’as si souvent parlé. Il a l’air si innocent.
Disant cela, j’écartais son intimité comme si je pétrissais ses fesses. Inconsciemment ou non, elle levait son bassin pour me faciliter la tâche. Le réalisant, elle essayait vainement de bander les muscles de ses cuisses pour masquer son excitation.
– Moi, j’ai parlé de ça ?
– « L’anal, c’est comme les ruptures rapides, c’est un peu irresponsable, ça fait un peu mal mais c’est tellement libérateur ».
– Je ne me souviens pas d’avoir dit ça…, répondit Pauline, sa voix cisaillée par une respiration lourde et agitée. Si c’est le cas, je m’en excuse… C’était… malpoli.
Comme pour accompagner à contretemps ses excuses et trahir sa pensée, son anus s’écarta et m’offrit à la vue une douce et accueillante rondeur. J’y laissais glisser mon majeur. Puis j’écartais ses cuisses et m’amusais de voir, entre ses lèvres, la luisante assurance que ce moment avait l’effet escompté.
Combien de temps continuai-je à la réprimander ainsi, son bassin comprimant mon sexe, mes doigts parcourant son intimité comme mes mots, tantôt moqueurs tantôt sévères fouillait son sentiment de honte et de jouissance, mes paumes frappant sa peau rougie ? Je n’en avais pas la moindre idée. À l’exception de la couleur de plus en plus vive de ses fesses, nous étions pris dans une bulle où tout était suspendu.
Pauline leva les yeux vers le mur plusieurs fois avant que je ne comprenne. Sur son mur était accroché une cravache, malicieusement suspendu à côté d’une photo de Pauline enfant sur un petit poney couleur sable. C’était probablement le seul moment de sa vie où elle avait fait de l’équitation mais cela lui permettait d’accrocher une belle cravache de cuir noir au milieu de son salon.
– Lève toi et mets toi face au mur, les mains sur le mur.
– Pas les mains sur la tête ?, m’interrogea-t-elle avec sa voix la plus normale du monde.
– Je n’ai peut-être pas d’expérience, Pauline, mais j’ai de la théorie. Recule-toi à distance de bras du mur et pose tes paumes dessus. Cambre les fesses et mets toi sur la pointe des pieds.
Disant cela, j’avais décroché la cravache et je regardais le corps athlétique de Pauline se tendre comme une arbalète.
Ma maîtresse avait de la ressource : pour l’instant, elle était immobile comme une danseuse dans cette position difficile, solidement planté dans le sol, en équilibre sur la base de ses orteils, ses mains collées au mur. Avant de la mettre face au mur, j’avais, en frôlant de mon visage son sexe, retiré sa culotte et sa jupe qui lui enserraient les chevilles. Elle ne portait plus que son haut, pièce unique qui ne faisait qu’accentuer la nudité de son corps. Elle se cambrait plus que de raison et elle semblait jouir de la vue qu’elle savait offrir.
Du bout de la cravache, je heurtais son sexe, l’intérieur de ses cuisses et de ses fesses. D’abord, avec beaucoup de douceur. Puis de façon de plus en plus appuyée. Rapidement, je vis son corps trembler, transpirer d’infimes gouttes de sueur et s’arquer sous les coups accentués par cette position cruelle.
– Compte, Pauline. Tu voulais me donner une leçon, c’est fait. À moi de te rendre la pareille.
Je lui assénais dix coups secs et cinglants. Elle comptait, docilement, en laissant de plus en plus de temps entre le bruit du coup et le son gémissant de sa voix.
Je finis par lever les yeux, à les décrocher de ce corps sublime à ma merci. Pauline tourna la tête vers moi : elle haletait, son visage était trempé de larmes et de sueurs, sa lèvre inférieure profondément marquée par ses incisives.
J’étais stupéfait. Je ne sentais plus ma main et je ne savais plus si je tenais encore la cravache. Je ne savais même plus ce que je voulais. Je me plaçais derrière elle. Je planais.
– Penche toi en avant et attrape tes chevilles, Pauline.
– Oui, Sacha.
Elle s’exécuta lentement comme dans le mouvement conclusif d’un ballet. Je déposais avec un petit mouvement sec la claquette de la cravache sur ses petites lèvres. Quand je la retirais, elle était couverte de traces blanches.
– Retourne toi, Pauline.
Quand elle fut bien droite devant moi, je lui désignais des yeux la cravache. Elle regardait la cravache et moi alternativement sans savoir quoi faire, dire ou exprimer.
Je levais la cravache humide proche de son visage et, d’un coup sec mais léger, cinglait sa joue. Sa joue reçut les traces de son humidité intime en plus d’une marque rouge. Elle se mit la main à la joue, abasourdie.
– Leçon terminée, Pauline.
Un sourire trop longtemps retenu apparut sur mon visage. Un sourire de soulagement. Un sourire de tendresse et de remerciement.
Je laissais tomber la cravache et pris la main de Pauline. Je m’assis et l’invita des mains à se lover contre moi. De son pas de chat dédaigneux, elle attrapa un pot de verre sur une étagère et fondit sur moi en position OTK. J’étais un peu interdit. Elle me tendit le pot de verre que je pris. Il contenait une crème couleur perle, odorante et nacrée.
– 6/10. Encourageant et sur la bonne voie. Dis merci à ta maîtresse, Minus. Mets moi de la crème.
Je vis apparaître sa main entre ses jambes, ses doigts enveloppant son sexe et ses fesses se relâchant légèrement pour faire apparaître son intimité rendue brillante par l’effort et la douleur. Un de ses doigts pénétra son sexe.
– Dépêche toi, mon cher, je sens que ça brûle.
J’attrapais discrètement le plug qui trainait sur la table basse, sur une vieille édition de Mandelstam. Je pris une noix de crème sur mon index droit et me mis à accompagner les mouvements ondoyants de la Virgile qui m’avait mené direct au Paradis. Je trempais la pointe du plug dans le pot de crème. Je bandais comme Priape mais je n’avais qu’une envie, que cela continue pour toujours. Comme Priape.
———-
– Bah, écoute, tu m’as l’air mûr pour ta séance. Elle y verra que du feu. Pour un débutant, c’est plutôt impressionnant…
– Des heures d’études ! Qu’on ne vienne plus me dire que l’enseignement théorique est inutile !
Pauline était affalée sur un fauteuil, dans une culotte blanche et le même haut que tout à l’heure. Elle n’avait pas l’air gênée par mes regards insistants sur ses seins, ses joues, son sexe. Elle pianotait sur son portable.
– Elle s’appelle comment, ta zouz ?
– C’est un secret, je t’ai dit, t’es chiante !
– En tout cas, reprit-elle, j’espère que c’est pas Lysistrata.
Je dus pâlir immédiatement. Pauline ne le remarqua pourtant pas. Elle continua :
– Y a une admin qui vient de me dire qu’ils l’ont viré. C’était un mec qui demandait à tout le monde de raconter des histoires salaces et envoyait des photos qu’il piquait sur des sites de cul. Y a vraiment des cons qui se font avoir bêtement sur ce site…
Je pâlis encore plus. À ce stade, je devais ressembler à un cadavre en porcelaine de Limoges. Pauline leva les yeux et, après quelques secondes, pouffa :
– Non, tu déconnes ? C’était elle ? Enfin lui ?
J’explosais :
– Putain mais c’est un scandale ! Vous avez son nom ? Il faut lui faire un procès à ce connard !
Pauline explosa également, mais d’hilarité. Je me levais, totalement incapable d’exprimer la frustration que je ressentais. Lysistrata, un mec ? Mais c’est répugnant ! Scandaleux ! Une vraie trahison. Et tous les vocaux que je lui ai envoyé !
– Sale menteur, va ! lâchais-je entre mes dents.
Pauline se tenait les côtes et je voyais que son hilarité était franche. Mon humiliation était trop grande. Mais son rire était trop adorable. Oscillant entre un début de sourire honnête et une mine bougonne et vexée, je me plaçais debout au dessus d’elle, bloquait ses bras contre son corps et descendit d’une main preste sa culotte blanche sur ses fesses marquées.
– T’arrêtes un peu de te foutre de ma gueule ? Tu vas voir.
FIN
4 avril 2022 à 12:14 #76786salamboflaubert75Participant
@sacha j’ai beau être une impatiente chronique ( qui se soigne ou en court de soins ^^) je reconnais que cela valait la peine de patienter pour cette suite espiègle, amusante et piquante.
Alors merci !!!Sal
4 avril 2022 à 16:18 #76805BaccardiParticipant
J’ai lu avec plaisir ce texte amusant et excitant. Cette fois le mot FIN est sans espoir de lire une suite à ce délicieux récit.
4 avril 2022 à 19:34 #76811Mademoiselle FesséeParticipant
On a failli l’attendre cette suite, mais… peut-être que le jeu en valait la chandelle. Quel plaisir de lire cette suite et… fin !
Fesse-moi, si tu peux !
6 avril 2022 à 09:25 #76847SachaParticipant
@soso @salamboflaubert75 merci pour vos retours, vous êtes choux !
@italobaccardi oh tu sais, il suffit qu’un producteur véreux passe par là et tout bon scénariste trouvera une suite un peu artificielle à son récit. Si je dépasse les 10 likes, je fais la suite de la soirée ahahah
6 avril 2022 à 15:05 #76853GabrielleParticipant
Je viens de découvrir l histoire … digne d un best seller … suspense action ….
vraiment bien tourné chapeau!l avantage d avoir attendu pour le découvrir c’est que j’ai pu tout lire d un bloc donc ça c’est cool.
C’est où qu’il faut liker pour avoir la suite !?
je préfère masquée
6 avril 2022 à 18:54 #76854Docteur ClackParticipant
Ah Ah !! Excellent. J’adore le style et les déambulations mentales du personnage principal. J’apprécie aussi la détermination faussement naïve.
Très drôle et très intéressant avec un bel effet de bascule sur la fin.
Je me joins au concert de demandes pour la suite !
6 avril 2022 à 20:52 #76855NushMaître des clés
Une fin de récit très picaresque.
J’aime l’histoire dans sa longueur, qui se développe et nous enveloppe.
J’aime l’espièglerie de Pauline.
Toutes les bonnes choses ont une “fin”.
Et tu as su magnifiquement la faire advenir.Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .
6 avril 2022 à 22:04 #76858CheloniaParticipant
B bah enfin 😊 merci 😘
7 avril 2022 à 00:55 #76863SombrelleParticipant
J’ai adoré lire cette suite …et fin (vraiment ?), découvrir les personnalités de Sacha et Pauline.
Merci pour ce récit succulent. 😋https://sombressensuelle.blogspot.com/
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.