Rencontre du 3ème type: Le petit stagiaire
- Ce sujet contient 5 réponses, 4 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
, le il y a 2 années et 9 mois.
-
J’étais dans un endroit de vices, de coins et de recoins, de pénombre, de tentures, dédié aux fantaisies de la contrainte et de l’autorité. J’y étais accompagné par un papillon silencieux et pourtant ensorceleur que tout ce petit monde observait à la dérobée. Des regards intrigués et concupiscents sur sa tenue de princesse déchue ou son sourire angélique.
Take a walk on wild side.
Quand on est dans ce genre d’endroit, on peut se contenter d’être observateur et se repaitre du spectacle de ce petit monde lynchien ou alors entrer dans l’arène et se laisser aller à ses envies publiques. Je suis plutôt porté par la deuxième option, alors dans un boudoir feutré, je me suis mis à imposer mes épreuves à ce papillon délicat : Une sombre histoire de jouissance contrôlée dans des circonstances qui méritent d’être narrées ailleurs.
Ce petit jeu publique a duré un bon moment, jusqu’à ce que je décide d’emmener ma belle prise au bout de ma longe vers un coin plus convivial pour me rafraichir la gorge.
Et c’est dans un couloir qu’arrive cette rencontre improbable…
Il s’adresse à moi timidement avec des yeux de petit chat et une voix tout juste pubère. Son visage est sérieux, son allure déférente. Il est grand, mince, un visage fin et une chemise blanche.
– ” Bonsoir, elle est belle, elle a quel âge ? »
Avec un sourire amusé par la question et l’air penaud de mon interlocuteur, je lui réponds l’âge de l’enivrant papillon qui m’accompagne au bar. Un peu satisfait, il me répond qu’il a 20 ans et qu’il est surement le plus jeune de l’endroit.
Sur cette prédiction plus que probable, j’acquiesce d’un sourire et j’ajoute, « prends ton temps quand même ! « et je reprends ma route vers un verre mais il m’arrête aussitôt : « vous l’avez trouvée comment ? »
Là, je me tourne vers elle devant l’incongruité de la question, elle me regarde avec des yeux pétillants de rire. Je lui réponds : “C’est simple tu tapes « soumise libre » sur le boncoin! ”
Ça le fait pas rigoler le petit stagiaire, il est configuré 1er degré ++ ce soir… Alors je réfléchis et j’essaye de répondre un truc synthétique et satisfaisant pour pouvoir reprendre la route de mojito island : « Et bien, il y a sur internet des sites où tu peux faire connaissance avec des gens qui partagent les mêmes envies et les mêmes plaisirs que toi »
Satisfait de ma réponse bateau, je me remets en marche mais… mais… il me suit !
Et dans l’escalier il me lance : « Et comment on fait pour devenir un bon dominateur ? »
Je me retourne pour chercher une caméra cachée mais il n’y a que le visage candide de mon stagiaire et celui rayonnant du bonheur de la situation de ma suppliciée qui se marre en douce.
Parce que ce petit gars me touche un peu, je fais un nouvelle effort de synthèse et je lui lâche qu’il faut avoir une capacité à amener sa partenaire à sa propre rencontre, à la rencontre de ses envies secrètes qu’elle ignore encore parfois.
J’ai l’impression d’être à un forum des métiers, et je me dis que le p’tit va nous suivre toute la soirée comme un interne zélé dans le sillage de son professeur de cardio.
Alors je formule une phrase polie mais sans appel pour qu’il nous laisse reprendre notre chemin vers l’oasis.
Il me dit « merci » avec reconnaissance, je lui dis « ne brule surtout pas les étapes, prends ton temps ».
Et nous partons enfin vers les réjouissances du bar où elle ne sait pas encore qu’elle me servira de table.
C’est un peu plus tard dans la soirée que j’ai été pris d’un doute sur mes enseignements de Confucius de comptoir.
Dans une grande pièce, on a recroisé mon petit stagiaire, il était nu, à 4 pattes et une femme dans une tenue de catwoman lui cinglait les fesses avec conviction…
Gnein ?
Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.