Remises à niveau (2)

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  • #83818
    francois-fabien
    Participant


    On a pris le bus. Elle ne disait rien. Elle ne parlait pas.

    ‒ T’es pas très causante. Ça va pas ?

    ‒ Si ! Si ! Mais je suis morte de trouille.

    ‒ Ce que je comprends pas T’as de bonnes notes. Grâce à eux, à ce que tu dis. De très bonnes notes. Rien en dessous de la moyenne. Alors je vois pas

    ‒ C’est qu’il y a pas que de mes études qu’ils s’occupent. Il y a aussi de mes dépenses. Ils ont accès à mes comptes. Je le leur ai donné. Que je me mette pas dans le rouge. Et là, j’ai déconné. J’ai vraiment déconné grave. Je suis bonne pour bouffer des nouilles jusqu’à la fin du mois. Moi, quand ça m’attrape de faire les magasins, je sais plus m’arrêter.

    ‒ Tu tes acheté quoi ?

    ‒ Oh, des tas de trucs. Mais surtout des sapes. Plein de sapes. Parce que ça, moi, les sapes

    Elle s’est levée.

    ‒ C’est là. On est arrivées.

    Quelques pas sur le trottoir. Un hall d’immeuble. Un étage. Un deuxième. Elle a sonné.

    La porte s’est ouverte sur une grande femme d’une cinquantaine d’années, brune, souriante. Elle s’est penchée sur Élodie, lui a fait la bise. Puis sur moi. Ses lèvres étaient sèches, presque râpeuses.

    ‒ Morgane, je suppose

    J’ai fait signe que oui. Oui.

    ‒ Élodie m’a beaucoup parlé de toi. Bon, mais entrez ! Entrez !

    Elle a pris place sur un fauteuil sans accoudoirs. Nous en face, côte à côte, sur le canapé. Elle a ouvert un dossier qui était posé sur la petite table basse à côté d’elle. Elle en a longuement examiné les feuillets, un à un.

    ‒ Tu as vraiment fait fort cette fois-ci, hein ! Très fort. Des sommes pareilles !

    Élodie n’a pas répondu.

    ‒ Tu vas être punie. C’est mérité. Amplement mérité. J’espère que tu en as bien conscience.

    C’était mérité, oui. Et elle en avait bien conscience aussi, oui.

    ‒ Lève-toi !

    Elle l’a fait.

    ‒ Cette robe que tu portes, elle fait partie, j’imagine, de ces achats qu’on va appeler intempestifs.

    Elle a confirmé. D’un signe de tête.

    ‒ Enlève-la !

    Elle s’est empressée de le faire.

    ‒ Donne !

    Elle la lui a tendue.

    ‒ Confisquée. Jusqu’à nouvel ordre. On te trouvera quelque chose d’autre à te faire mettre pour repartir.

    Et elle l’a jetée derrière elle.

    ‒ Bien ! Et ces superbes sous-vêtements à dentelles, moirés, que tu arbores si fièrement, je suppose qu’ils font également partie de ces dépenses somptueuses auxquelles tu t’es aussi inconsidérément octroyé le droit de te livrer. Non ?

    Elle a baissé la tête.

    ‒ Si !

    ‒ Alors même cas de figure. Confisqués. Tu retires et tu me donnes.

    Elle m’a jeté un bref regard. On était pour ainsi dire amies. Presque. On se fréquentait en tout cas. Mais je ne l’avais jamais vue nue. L’occasion ne s’était jusque-là jamais encore présentée.

    Elle ne s’est pas résolue à les enlever tout de suite.

    ‒ Eh bien ?

    D’un ton sec. Sans réplique.

    Alors le soutien-gorge. Qu’elle a dégrafé. Dont les bretelles ont glissé le long de ses bras. Qu’elle lui a donné. Elle avait des seins minuscules sur lesquelles, par contraste, les aréoles rose tendre qui s’étendaient au large paraissaient démesurées.

    Et puis la culotte. Descendue. Enlevée, une jambe après l’autre. Donnée.

    Elle était épilée. Intégralement. À l’exception d’un tout petit toupet de poils frisottés qu’elle avait laissé tout en haut, au-dessus de la fente.

    Une porte a claqué. Il y a eu des pas dans le couloir. Qui se sont approchés. De plus en plus. Elle a, d’instinct, ramené ses bras devant elle, devant ses seins, et ses mains en bas, devant sa chatte.

    La femme a froncé les sourcils.

    ‒ Tsss Tsss Allons ! Allons !

    Elle les a aussitôt enlevés. Et elle est restée là, bras ballants le long du corps.

    Il est entré. Le mari. Il a marché droit sur elle. Il lui a soulevé le menton du bout du doigt.

    ‒ Regarde-moi !

    Il le lui a tenu en l’air. Longtemps.

    ‒ Alors comme ça, on a encore fait des siennes ? Mais tu sais que c’est pas bien du tout, ça ? Et qu’il faut que ça se paye. Cash. Non ? Tu n’es pas de cet avis ?

    ‒ Si !

    D’une toute petite voix.

    ‒ Alors

    Il l’a prise par le bras et doucement menée jusqu’à sa femme. Jusqu’aux genoux de sa femme. En travers desquels il l’a fait s’allonger.

    ‒ Là ! Tu es bien ?

    Elle a pris appui, des deux mains, sur la moquette par terre.

    Elle, la femme, lui a posé une main sur le derrière. Comme si elle voulait se l’approprier. Pour se l’approprier. Elle l’a négligemment caressé. Elle a fait durer. Longtemps. Et puis elle a tapé. Une première claque. À pleines fesses. Fort, mais pas trop quand même. D’autres. Aussitôt. Les unes derrière les autres. Rapprochées.

    Il s’est retourné et il est venu vers moi.

    ‒ T’as jamais assisté ? C’est la première fois ? Oui ? Ben, approche ! Tu verras mieux.

    Et il a commenté.

    ‒ Là, ce sont les préliminaires. Elle prépare le terrain. Elle le sensibilise. Le rend réceptif. C’est seulement après que les choses sérieuses vont commencer.

    Elle tapait. Elle tapait toujours. Méthodiquement. Consciencieusement. De façon à recouvrir toute la surface du fessier d’Élodie qui prenait une teinte rosée. De plus en plus rosée.

    Elle a marqué un court temps d’arrêt.

    Il m’a poussée du coude.

    ‒ Et maintenant

    C’est tombé. À toute volée. Une fesse après l’autre. Vite. De plus en plus vite. Fort. De plus en plus fort. Élodie a gémi. Ça s’est encore accéléré. Elle a crié.

    ‒ Ça fait mal ! Oh, que ça fait mal !

    Ça a continué de plus belle.

    ‒ Je le ferai plus ! Je promets.

    ‒ Oui, oh, alors ça !

    Elle a gigoté. S’est tortillée. A battu des jambes dans tous les sens. Ça a montré. Ça a tout montré. Dans toute sa vérité. Comment elle devait avoir honte de ne pas pouvoir s’empêcher ! Je la plaignais. Je la plaignais sincèrement, oui. Mais en même temps En même temps j’ai bien dû finir par reconnaître que, par en dessous, je ressentais comme une espèce de satisfaction et même, disons le mot, de plaisir à voir son derrière rougir. À la voir avoir honte. Je me suis d’abord efforcée de le chasser, ce sentiment. Mais, après tout, de son propre aveu, il la lui fallait, la honte. Elle la voulait. C’était ce qui rendait la fessée efficace. Alors Alors je me suis totalement et voluptueusement abandonnée à ce plaisir. L’éprouver, même si elle ne le savait pas, c’était un peu comme la renforcer, sa honte. Lui donner du relief. La rendre un peu plus opérante encore. Dans son intérêt.

    Ça s’est arrêté. Elle avait les fesses dans un état ! Elle s’est relevée. Se les est énergiquement frottées.

    ‒ Qu’est-ce qu’on dit ?

    ‒ Merci.

    Et elle est allée, d’elle-même, sans qu’on le lui demande, se mettre au coin, les mains sur la tête.

    (à suivre)

    #83861
    Victor
    Participant


    Mmmmm c’est ben cette suite. Elle est un peu soumise cette héroïne. Et après ? Sa copine discute longuement des bienfaits de la fessée avec Monsieur ? Ou Madame lui explique les règles ? Ou lui en colle une, d’autorité, sans plus de débat ??? 😊🙃

    #83878
    francois-fabien
    Participant


    Il y a effectivement toutes sortes de possibilités. Je crois toutefois qu’elle ne peut que progressivement prendre conscience de la nécessité, pour elle, si elle veut “progresser” de s’en remettre , comme sa petite camarade, à quelqu’un qui ne lui laissera rien passer. La suite est en cours de rédaction.

    #83956
    Grosminet
    Partcipant &
    Roi des punchlines


    Très bien cette suite, on visualise la scène, la robe, la lingerie… on se croirait presque dans le cadre un peu suranné et bourgeois des BD de Liz et Beth.
    Ca n’est que de la fessée où il y aura d’autres perversités dont vous avez le secret dans vos publications ?

    Fesseur aux pattes de velours... 😎

    #83973
    francois-fabien
    Participant


    À vrai dire, je n ‘en sais encore rien. J’avais une idée de départ, mais j’ai déjà dérivé vers autre chose. Alors… Merci en tout cas de me suivre avec autant d’assiduité.

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