Quand les envies s’envolent …

[Miss Betty]

Coucou la planète rose !

J’aimerai partager avec vous ces moments où nous ressentons un vide intérieur, où nos envies disparaissent et où nos besoins changent. Ceux qui durent et qui nous mettent étrangement à l’écart d’un univers que nous aimons.

Que ce soit en couple ou entre amis, au quotidien ou à distance, un évènement de la vie ou tout simplement la vie elle-même nous éloigne de nos jeux, modifie le fil de notre existence.

Ce n’est pas la première période difficile que je traverse depuis que je suis sur le forum. Mais celle-ci m’en a éloigné quelques mois. Aucune envie de partage ou de lecture, telle une hibernation !

Pourtant, ce même univers m’a de nombreuses fois permis d’avancer, de grandir et de pouvoir vivre et partager de merveilleux moments. Des rencontres qui apportent un sentiment de bien être, d’être finalement “normal” et d’avoir les mêmes désirs que beaucoup ici. Une rencontre en particulier qui m’apporte sérénité au quotidien et qui m’a permis de toucher au vrai bonheur.

Puis une longue période d’éloignement à gérer et à supporter. Depuis que je LE connais, nous réussissions à nous retrouver régulièrement. Mais entre vie réelle et Covid, ce fût impossible un long moment. Beaucoup trop long et inévitable.

Les envies et les besoins de le voir ont tellement été intenses, que chaque annulation m’a fait mal. Une impression de ne jamais pouvoir le revoir, plus jamais être prise dans ses bras ou être tendrement et sévèrement punie. Alors j’ai refoulé certaines de mes envies pour me protéger. J’ai cessé de parler, de partager. Je me suis éteinte quelques temps.

Pour chacune et chacun d’entre nous, les envies et les besoins sont différents. Les journées et les semaines passent, s’enchainent, et nous vivons nos émotions plus ou moins intensément.

Et puis un matin, les envies réapparaissent et au fil des jours, elles se multiplissent. Parfois éphémères, parfois très intenses, cette longue hibernation prend fin doucement.

Alors assise sous un arbre, j’observe les rayons du soleil traverser les branchages encore nus. En imaginant les bourgeons et le feuillage reprendre vit au printemps, le vent froid sur mes joues, je réalise enfin que mes envies et mes besoins ne m’ont jamais quitté. Il me fallait juste lâcher prise et être patiente.

Et vous, comment vivez-vous ces instants de flottement et “d’hibernation” ?

On a deux vies. La deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une !

[Yves]

Bonsoir,

Je vais être cynique : moi , j’ai passé quarante ans en hibernation, telle la manne qui émerge du sable du fleuve après vingt ans d’enfouissement, le temps qu’elle soit prête à devenir…une éphémère qui ne vivra qu’une seule journée.

Pourvu que cette journée ne se finisse jamais…

Mesdames, mesdemoiselles, mon propre plaisir passe par le vôtre

Blog : histoires-jr33.blogspot.com

[Plume]

Je risque d’être légèrement hors-sujet, je le crains …

Je préfère avoir mal que m’éteindre, me mettre en veille, sur off …
Je rejoins complètement Musset là-dessus : “J’ai souffert souvent, je me suis trompé quelquefois, mais j’ai aimé. C’est moi qui ai vécu, et non pas un être factice créé par mon orgueil et mon ennui”.

Après, l’humeur et les envies ne sont pas toujours égales… Et être ici n’est pas la seule façon de vivre ce qu’on aime … il y a d’autres manières de rêver, jouer, faire fonctionner la petite machine à songes … Rien n’est immuable et destiné à durer, alors on s’adapte… Parfois, on y trouve tout de suite son compte, parfois, c’est un peu plus long ou difficile … J’ai envie de dire, c’est simplement la vie quoi ^^

Mais bon, je suis encore jeune, novice et je crois que je n’ai pas encore connu une véritable phase d’hibernation comme toi … C’est plutôt une évolution, transformation, quelque chose comme ça… Et je touche du bois pour jamais souhaiter m’éteindre …
Après si “s’éteindre”, c’est juste ne pas venir ici, c’est parfois bénéfique une pause du monde virtuel 😉

https://bordelcerebral.blogspot.com/

[Miss Betty]

Plume wrote:

je suis encore jeune, novice et je crois que je n’ai pas encore connu une véritable phase d’hibernation comme toi … C’est plutôt une évolution, transformation, quelque chose comme ça

C’est une phase où j’ai passé beaucoup de temps à réfléchir, espérer, être déçue, me relever mais pas trop … éviter de retomber d’aussi haut.   L’évolution c’est apprendre aussi à se préserver et à chercher d’autres moments et d’autres endroits pour s’épanouir. Accepter que d’autres choses peuvent nous rendre heureux.

 

Je suis d’accord avec toi, avant je préférais avoir mal que m’éteindre …  Et là, je me suis surprise moi même à ne plus vouloir croire, ne plus avoir d’envie pour me préserver.

Plume wrote:

Après si “s’éteindre”, c’est juste ne pas venir ici, c’est parfois bénéfique une pause du monde virtuel

Le monde virtuel certes, mais aussi l’univers rose de façon global.

 

 

On a deux vies. La deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une !

[Ô.Céane]

Comme cela me parle… pour être en plein dedans.

Un vent de panique qui souffle depuis quelques semaines et balaie les nuages roses qui m’ont tant éclairée.

La faute à personne, seulement la vie, ses événements, ses coups de moins bien. Ils sont quelque part,  tapis dans l’ombre, nichés dans mon cerveau. Probablement.

Depuis quelques jours, le désir réapparaît, la “boîte à songes” a doucement, très doucement, redémarré.

Après m’être inquiétée, je laisse les choses aller. J’ai toujours gardé le contact avec certains de mes complices virtuels ou présentiel, et tous ont montré patience et compréhension.

À bientôt, peut-être, pour de nouveaux partages roses.

"Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...

[Anonyme]

Je comprends et vit aussi ce manque, c’est pour cela que j’ai partagé la rencontre avec mon ex, le seul des quatres hommes avec qui j’ai eu une relation longue à la pratiquer.

Depuis neuf ans, je erre dans ce monde, avec cette envie qui me tient mais je garde espoir.

J’essaie aussi de me concentrer sur mon rêve de vie, sauter dans le vide, l’inconnu avec les peurs et appréhensions

liées au voyage, à la situation sanitaire, aux maladies existantes là bas, si je vais trouver ce que je cherche,

mon histoire, la réponse à mes questions, comment ça va être…

Alors je me tourne vers ce que j’ai vécu, mes experiences fessée, mes peurs que j’ai surmonté, surement que j’ai

évolué, comme tout un chacun, mais le besoin est là, bien présent et me tient en étau.

[Paulparis]

Ce sentiment de vide peut aussi toucher les hommes… chacun ici le sait bien. Pour s’adonner à nos plaisirs il faut être (au moins :)) deux ! Et quand l’âme soeur vient à manquer, le moment peut -être dur.

Pour ce qui me concerne, je supporte mal la solitude le repli sur soi. Alors je cherche à rebondir le plus vite possible. Je sors (enfin pas ces deux dernières années à cause de ce foutu Covid), j’essaye de multiplier les rencontres, je vais dans un club ou l’on partage volontiers nos jeux… et je fini bien pas trouver une âme soeur… Rebondir, toujours …

[Nush]

Parfois l’envie n’est plus là. Personnellement je l’accepte. C’est comme l’eau de la rivière. Cela finit toujours par revenir.

Avec le temps j’ai su admettre que mes fantasmes, comme ma vie érotique, n’est pas linéaire.

Elle est liée à ma charge de travail, à ma fatigue, à la saison, à tellement de données que je ne saurais les énumérer clairement.

Et soudain l’envie revient. Un regard d’un passant, un jour ensoleillé, une poésie érotique, un geste doux ou brusque.

Et ça revient. Et alors je cultive (vraiment c’est le mot…) ces envies, cette énergie et les redonne ou retrouve chez ‘lui’.

 

Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .

[jjack]

Et que dire quand l’envie est toujours présente sans pouvoir la partager avec quelqu’un… les méandres de la solitude s’installent avec la routine du quotidien. Seulement ces envies que nous partageons ici ne s’estompent pas, elles sommeillent. Parfois elles se réveillent avec plus d’intensité et ne pas pouvoir les vivre peut apporter son lot de tristesse… de déprime. Bref tout ça pour dire que la solitude de nos envies claquantes pèse parfois et que ceux qui ont la chance de pratiquer ne connaissent pas leur bonheur

[Sombrelle]

Effectivement parfois l’envie disparait, parfois je ne crois plus à demain, parfois en même temps parfois séparément, avec le temps et la répétition peu à peu je l’accepte et le vie de façon plus apaisée, sachant que ce n’est que passager…
Parfois c’est un besoin de temps et d’assimilation, parfois c’est une trop forte volonté d’évitement de sentir le manque alors la perte de foi se transmute en désespérance et le cap est délicat est plus dur à passer …

https://sombressensuelle.blogspot.com/

[Chelonia]

Les envies vont et viennent, elles évoluent aussi…

Parfois on les mets en veille de façon assez consciente, d autres fois moins…

Mais au final on y revient toujours, c est inexplicable, intense, indispensable… C est tout simplement nous.

[Auteur]

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