Punissez-moi…

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    Comme imposé, je dépose le birch sur la table. Du salon, pas de la terrasse. Heureusement, il ne relèvera pas car c’est un jouet redoutable. Mais ça, je ne le sais pas encore…
    Dire que j’ai dû prétexter une séance de jardinage improvisée pour pouvoir le confectionner.
    Je file à la douche.

    Tant bien que mal, il arrive. Je suis surprise d’entendre, depuis la salle de bain, des bruits d’assiettes, et l’ouverture d’une bouteille.
    Je le rejoins, et vois qu’il a pris le soin de disposer un assortiment de charcuterie et de fromage sur la table de la cuisine. Deux verres de vin nous attendent sur la petite table du salon. Douce et galante attention.
    Nous trinquons, nos yeux trahissant nos états respectifs. Il me félicite pour ma création. J’apprécie, je n’étais vraiment pas sur de moi sur ce coup là.
    Le lieu semble lui plaire, nous y faisons le tour, comme pour détendre un peu l’atmosphère.

    Il revient et s’attarde à la cuisine. Je sais ce qu’il attend de moi, je sais quelles sont mes consignes.
    Le birch entre les mains, je m’agenouille devant lui. L’adrénaline et mon égo accélèrent ma respiration, mon malaise est palpable.
    Je veux passer outre, car j’aime me soumettre ainsi, et je veux être à l’aise avec ça.
    J’ai la gorge nouée, je n’arrive pas à soutenir son regard, presque hautain.
    Je prends du temps avant de pouvoir murmurer un “Punissez moi.
    Je m’étais pourtant promis de pouvoir le dire avec assurance, et audiblement.
    Bien sûr, il relève : “Je n’ai pas entendu, plus fort.
    Je répète, à peine plus haut.
    Et pourquoi je devrais te punir ?
    Parce que j’ai été insolente, et agaçante.

    Il acquiesce. Je ne ment pas. J’aime, toujours, le chercher, le tester lors de nos échanges. Puissante et malicieuse derrière mon écran de téléphone, je fais moins la maligne à présent.
    Risque-t-il de se lasser de mes provocations permanentes ?
    Pour moi, cela fait partie du jeu. J’aime lire ses menaces, dures et directes.

    Je me relève, va vers le canapé, hésite, me demande comment et où me mettre en position.
    Je cherche son approbation du regard, il l’évite, distant, me poussant à trouver une solution, seule.
    Je finis par m’allonger sur la mezzanine, lui offrant ma croupe, comme indiqué préalablement.
    C’est bien, parfait. Ne bouge pas.
    Je l’entends sortir jusqu’à sa voiture, et revenir. Il est allé prendre sa “malette à outils” je le sais.

    Il revient, me caresse, comme pour me féliciter, et, en même temps, me prévenir.
    Il relève ma jupe, et me complimente : “Oui, magnifique, c’est une belle culotte.
    Il me caresse avec le birch, et j’ai l’impression de sentir chacune des tiges qui le composent.

    Le premier coup tombe. Pas fort, pas doux non plus, mais je ne m’attendais pas à ce que ça me fasse déjà si mal..
    Surprise et obnubilée par cette sensation, je n’ai pas compris que je devais compter. Il me reprend, et me cingle encore une fois.
    Deux”
    Il me reprend à nouveau : “On repart de zéro. Combien tu en veux ? Donne moi un bon chiffre.

    Mes pensées fussent, j’analyse : ça fait mal, mais je sais qu’il faut répondre à ses attentes. Non, si j’en dis trop, je ne tiendrais pas.

    Audacieuse, j’ose un “Cinq…?
    Il rit.
    Huit ?
    Il jubile : “Ce sera 16.
    Je gémis de dépit.

    Plus les coups tombent, plus ils sont puissants, pénétrants. J’oscille entre douleur, flottement, et excitation.

    Le 8ème coup me fait perdre pied, j’ai déjà trop mal.
    Je panique et déglutit, ma gorge se serre, les larmes me montent aux yeux, trahies par un gémissement laborieux.

    Je le remercie intérieurement de l’avoir entendu. Il s’arrête, se rapproche, m’embrasse dans le cou, me demande si ça fait mal, confirmant ce qu’il a ressenti. Il complimente mes fesses par des caresses, et descend ses doigts entre mes cuisses, voulant faire disparaître cette douleur qui a, déjà, pris le dessus.

    J’oublie instantanément. C’est si douloureux, et, en l’espace d’une seconde, si doux. Existe-t-il quelque chose de semblable ? Je ne crois pas, je ne sais pas.

    Bien sûr, il y reviendra, et heureusement. J’ai beau avoir mal, j’ai beau perdre, cette fois, réellement le contrôle, je veux qu’il tienne ses engagements.

    16 !

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    #93510
    Victor
    Participant


    Joli p’tit texte. Je ne savais pas ce qu’était donc qu’un birch mais cela n’a pas géné la lecture. C’est bien écrit, on le découvre en image à la fin. Sympa !

    Et comme quoi, parfois, quelques coup bien sentis suffisent.

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