Parce que c’est elle, parce que c’est moi…
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- Ce sujet contient 8 réponses, 9 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
salamboflaubert75, le il y a 4 années et 9 mois.
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- 27 avril 2020 à 09:40 #46578
Monsieur Jones
Maitre des clés &
le Taulier
petit louloup 🩲🐺
Parce que c’est elle, parce que c’est moi…J’aime bien les fortes têtes (sourire).
Tout commence, là.
Je l’avais déjà punie parce qu’elle l’avait mérité.
Ne me demandez pas pour quelle raison, cette garce les accumule tellement, que je vais finir par y laisser un ou deux métacarpes.Je lui avais demandé de rester au coin pour purger sa peine afin de repartir sur des bases saines.
Et elle, elle multipliait les voltefaces en réclamant un câlin par-ci ou des bisous par-là (voyez un peu de quelle vilainie cette garce est capable pour me mettre genoux à terre !!!).Je l’avais recadrée plusieurs fois.
A chaque fois un peu plus sévèrement mais rien n’y faisait, elle n’appliquait jamais mes consignes dans leur totalité malgré les menaces que je proférais.Alors j’ai fini par l’attraper par les cheveux en la trainant jusqu’au lit.
Elle était nue et tous ses cheveux étaient rassemblés dans mon poing que j’ai enfoncé dans le matelas comme un pieu, immobilisant ainsi sa tête.
Ses genoux étaient sur le sol.
Sa capacité de mouvement était quasi-nulle autour de l’axe du poing.
Je lui ai collé une raclée monumentale au martinet puis à la ceinture.
Ensuite, sans un mot, je n’ai eu qu’à pointer du doigt le coin pour qu’elle le rejoigne immédiatement, sans broncher.Après quelques minutes, je me suis approché pour poser la main sur son cul brulant.
Quand ma main est descendue vers son entrecuisse, elle a honteusement fait un léger écart pour éviter ma fouille.
Je l’ai recadrée sur le champ et elle a obéi en écartant les cuisses.
J’ai repris mon exploration et découvert l’objet de sa gêne.
Après la raclée terrible que cette vilaine avait endurée en gémissant de douleur, son sexe coulait abondamment avec indécence comme à un aucun moment il n’avait salivé jusque là…J’ai aimé infiniment ce qui s’est joué dans ce moment et l’intransigeance qui en a tracé le chemin.
Je m’explique.
Mon intransigeance n’est soluble dans pas grand chose, quand je suis inspiré par une petite garce.
Il en va de la crédibilité de tout « ça» ainsi que du lien unique et précieux qui nous unit.Du coup, j’élève ma sévérité à mesure qu’on me désobéit.
Ce qui, qu’on y réfléchit bien, peut pousser une petite masochiste et un Méchant dans une spirale vertigineuse.
Car quand il lui dit ce qu’il lui en coutera si elle malmène ses exigences, quand après avoir hésité, elle se lance dans l’ascension des limites qu’il lui a fixées, parce qu’elle veut le rencontrer au plus proche de son autorité, alors… alors elle lui ouvre grand la porte au Méchant… voyez l’idée?Bien entendu, je ne suis pas dupe, je sais qu’elle me cherche, je sais que ce qu’elle désire plus que tout au monde, c’est que je lui résiste et me dévoile dans toute mon intransigeance et ma sévérité.
Parce que l’on corrige comme on aime et que celles qui ne se sentent pas corrigées ne se sentent pas aimées.
Et aussi, parce que ce genre de vilaine est généralement rompue à mener tout son petit monde et qu’elle n’attend qu’une chose, c’est que vous mettiez fin à cette fatalité.Et moi, fort de cette petite vérité, je me libère, j’explore ce Méchant qui m’habite (attention au vilain jeu de mot, hein?), j’expérimente sa sévérité, sa fermeté, son intransigeance et sa capacité à ne pas s’apitoyer devant ce qu’il fait endurer à cette poupée aventureuse.
Parce que, ne vous y trompez pas, elle paye un lourd tribut pour ses voltefaces et son désir de me “trouver”.
Les corrections qui lui font écho ne sont pas indolores pour elle, bien au contraire, elles peuvent la percuter jusqu’aux larmes.Quant à moi, j’ai beau être un affreux de la plus méchante des confréries, je n’en reste pas moins conscient de ce qui se joue et sensible à ce que je lui inflige.
Je ressens dans ma chair qui se clive, une part de moi qui tente de la raisonner avec un réquisitoire ou un sermon quand une autre, plus sombre, s’enfle de voir cette garce continuer à me résister.Et, parce que ce qui est “dit” doit être fait, parce que ce qui est “fait” doit être juste, parce qu’il en va de la crédibilité de tout « ça », nous partons, attachés l’un à l’autre, vers cette terre inconnue, à notre propre rencontre.
Bien entendu, elle finit par craquer (Grand sourire).
Et, quand elle s’est suffisamment abreuvée à la source de mon courroux inoxydable, quand elle se sent comprise et aimée pour ce qu’elle est et ce qu’elle aime, elle lâche prise.
Totalement.Elle se blottit contre moi pour que je la câline longuement.
Et moi, le nez dans ses cheveux, les lèvres dans son cou, les mains aimantes et caressantes, je la cajole et la berce.Un moment infiniment doux, prélude à une évidence plus animale.
Parce que c’est elle, parce que c’est moi…Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...
27 avril 2020 à 11:39 #46589Ô.Céane
ParticipantTout est dit et infiniment bien dit… Parce que c’est ainsi.
"Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...27 avril 2020 à 12:07 #46595CROCODELLE
ParticipantHumm! Comment dire ??? J’ai beaucoup aimé parce-que tout est dit et bien écrit merci pour ce partage @monsieurmechant
27 avril 2020 à 15:09 #46620Anonyme
InactifJe trouve ça beau!
27 avril 2020 à 16:05 #46634Lily Rose
ParticipantTrès joli texte MM, merci
27 avril 2020 à 22:34 #46658Moonlight shadow
ParticipantTexte tellement vrai. Merci d avoir retranscrit ces émotions
28 avril 2020 à 01:36 #46663SophieJanvier
ParticipantÇa sentl’amour… ?
28 avril 2020 à 06:31 #46665Badine79
ParticipantJoli texte Mm tres reel
28 avril 2020 à 12:50 #46685salamboflaubert75
ParticipantTrès joli texte, on sent le vécu, l’émotion. On peut s’imaginer y être. Merci du partage MM.
Sal
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