– Prends moi
– Non
Ce petit échange était devenu presque rituel entre nous. Souvent, la punition bien avancée déjà, mais pas encore terminée, tu m’invitais à abréger :
– Baise moi s’il te plaît, maintenant,
– Non.
Joignant le geste à la parole, tu aurais, par exemple, écarté d’une main tes fesses marquées, entre-ouvert ton cul avec cette indécence crue qui me surprend toujours, chez toi d’ordinaire si maîtrisée. Joignant le geste à mon refus, j’aurais envoyé un coup de cravache particulièrement cinglant à l’endroit même que ta main venait de quitter, ou arrêté d’une gifle le mouvement tournant que tu aurais amorcé pour te mettre à genoux devant moi.
– Laisse moi te prendre dans la bouche, juste un peu,
– Non.
Je sais, mon amour, je sais que tu ne cherches même pas à m’échapper, à abréger la punition. Au point où tu en es, tu t’en fous bien, de la punition. Tu as atteint ce stade où les coups mordent encore mais où chaque nouvelle brûlure se fond dans quelque chose de plus vaste et peut-être, d’agréable, dans une vague de désir brut que tu me lances au visage et qui trouve son écho parfait chez moi. C’est à ce moment là qu’il faut te tenir.
On sait comment ces choses se terminent, et qui gagnera à la fin. Mais pas encore. Pour le moment tu vas reprendre ta place, et corriger ta position. Nous n’en avons pas encore fini.
Nous allons même en rajouter un peu. Le prix de ta petite rébellion.
Note : vous trouverez peut-être déplacé ou ridicule le choix de ce titre, ici et au lendemain du week-end pascal. Vous auriez raison, bien sûr, mais le propos et le calendrier me l’ont fortement suggéré, et j’espère que vous ne m’en tiendrez pas trop rigueur. On se divertit comme on peut.
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Ce sujet a été modifié le il y a 2 années et 5 mois par
FrenchTouch.
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