même pas cap

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  • #99430
    Kerouac
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    Je ne le savais pas encore mais vous m’attendez de pieds ferme à la sortie du train. Comme d’habitude, les mois après notre dernière rencontre m’ont permis de cumuler différentes raisons de punitions. La principale étant que je vous ai fait poireauté et que j’ai soigneusement évité des occasions de vous voir. Vous considérez également que je ne vous écrivais plus aussi régulièrement de scénario. J’ai même eu l’affront de publier des textes érotiques sur un site sans le partagé avec vous. Il était grand temps que vous corrigiez mon insolence et les trop grandes libertés prises à votre égard.

    Bien sûr cela faisait partie du jeu entre nous. Loin de vouloir créer une emprise sur moi, vous vous amusiez de ma forte indépendance d’esprit. Vous prenez un malin plaisir de prendre ce prétexte comme motif de correction. J’alimente sans cesse ce jeu en jouant les vilaines chipies. Souvent la tension monte en flèche à travers nos échanges mails les quelques jours avant notre rencontre. Mes répliques sont souvent cinglantes et aussi aiguisées que des couteaux, comme si je vous poussais à bout pour que la rencontre n’ait pas lieu. Cette fois si encore je n’avais pas manqué de vous faire rager et vous étiez bien décidé à me faire payer ma dernière irrévérence.

     

    Le sujet de notre discorde était mon choix de train. Je vous ai particulièrement agacé en campant sur mes positions et en allant complètement à rebours de votre proposition. Pour des raisons pratiques et éviter que l’on perde du temps, vous souhaitiez vivement que l’on se retrouve dans la même gare. Nous en avions techniquement les deux la possibilité. Je me suis arcboutée sur un trajet TER qui me faisait arrivé gare de l’Est. J’ai argumenté sur l’écart de prix, vous avez constaté que les promotions invalidaient cet argument. Le temps de trajet n’était pas trop différent non plus, la différence est simplement que je devais prendre un bus avant le TGV pour arriver gare de Lyon sans que la durée du trajet soit plus importante. J’ai été jusqu’à refuser que vous preniez en charge mon billet qui me permettrait d’arriver gare de Lyon. Je tenais absolument à ne pas alourdir l’impact financier de notre rencontre, vous aviez déjà à prendre en charge notre logement pour une journée et une nuit. Vous avez cédé sur ce point en me disant que mes fesses le paieraient très cher. Vous m’avez finalement donné un point de rendez-vous fictif car je clamais être assez autonome pour prendre le métro et vous y rejoindre.

     

    Vous étiez particulièrement remonté par ce coup de force et vous aviez décidez de m’en faire baver durant ces 24H de rencontre. C’était la première fois que nous allions nous rencontrer sur un jour et une nuit. Ma note étant particulièrement salée, vous ne vouliez pas perdre une miette de ma présence à Paris. Sans me le dire, vous avez pris un train plus tôt pour aller me chercher en gare. Vous trouviez cela normal de m’accueillir au train et c’est aussi pour cela que vous vouliez que nous arrivions les deux dans la même gare. Vous maudissiez mon côté « tête de mulle » qui n’a pas cherché à comprendre votre attention. Votre passage obligé dans le métro après le train vous a rendu encore plus furax. Vous vous faites déjà la promesse que nous n’utiliserons pas les transports en commun pour nous rendre au lieu de notre rencontre.

     

    Mon train à presque dix minutes de retard, je suis contente de ne pas à avoir vous prévenir. J’ai conscience que mon choix de train vous a particulièrement foutu en rogne et puis de toute façon je ne peux communiquez avec vous que par mail. Normalement je devrais réussir à ne pas avoir trop de retard par rapport au teaming que je vous ai donné. Je fonce droit devant pour pouvoir prendre le premier métro. Mon regard est à la recherche des indications du métro lorsque je vous aperçois à l’entrée du quai. Je maintiens mon allure car je suis finalement heureuse d’être ainsi attendue. Plus j’avance vers vous, plus je culpabilise de mon comportement qui vous a fait venir jusqu’ici. Je choisi toutefois de m’avancer vers vous avec un grand sourire. Vous gardez une mine grave, vous avez eu le temps de vous mettre dans la peau du personnage sévère et intransigeant. Je ne me dépars pas de mon sourire face à votre regard glacial. Je m’abstiens toutefois de vous claquez une bise face à votre accueil froid. « Vous êtes très en retard jeune fille ! ». Oups, le ton est donné ! On dirait que je vous ai donné toutes les raisons d’être chafouin. J’espère vite pouvoir vous déridez.

     

    De votre côté, vous êtes bien décidé à profiter du temps de trajet commun pour faire monter mon appréhension. Jouer avec ma peur vous excite beaucoup, le réaliser en extérieur devient encore plus intéressant. Vous tenez à prendre ma valise, je vous la tends à une distance respectable. Je suis un peu déstabilisé par votre ton. Je suis rassurée quand vous négligez la valise pour me prendre par une main et me rapprocher de vous. Je m’attendais à une accolade de bienvenu et je dépose une bise sur votre joue. Vous enlacez ma taille pour me maintenir contre vous et me « fini vos gamineries, petite peste ! A partir de maintenant vous avez intérêt de filer droit. Vous me donnez tout de suite la main et vous me suivez. Je ne tolèrerai pas un caprice de plus. Je rougis lorsque vous me tendez la main comme à une petite fille. Vous rajoutez « Sachez que je suis capable de faire un détour pour vous en coller une en extérieur ». Je saisi rapidement votre main pour éviter que l’on se donne en spectacle, je sens votre poigne se refermer et me serrer comme un étau. Je me force à rester près de vous pour que nous passions pour un couple plutôt que pour des personnes se donnant à un jeu de regression. De votre côté, vous agissez comme si vous ne connaissiez personne. Vous n’avez aucune honte à jouer le personnage du Daddy qui recadre sa vilaine. Vous profitez du trajet pour me faire des réflexions qui rendent mes joues progressivement cramoisies. Je suis persuadée que tout le monde nous regarde où se retournent. Le summum de ma honte a été lorsque vous dirigiez nos pas vers la sortie et que j’ai voulu aller dans le sens opposé en vous montrant la pancarte de la station de métro. J’ai eu l’air finaude lorsque vous avez rétorqué suffisamment fort « hâtez-vous de me suivre, jeune demoiselle, nous allons avoir une explication au grand air, cela vous fera le plus grand bien ». Vous n’avez pas prononcé le mot fessé, ni le mot correction mais cela était suffisamment évocateur pour moi et transparent pour les voyageurs qui nous entourent comprennent que j’allais être redressée. Je multiplie les regards furtifs autour de moi, espérant ne reconnaitre personnes dans cette foule d’anonymes qui continue son chemin comme si rien ne s’était passée. Vous me dirigez vers une sortie puis un endroit où nous croisons de moins en moins de passants.

     

    Mon cœur bat de plus en plus fort à mesure ou la foule s’estompe. Vous semblez connaitre parfaitement cette partie de Paris et bientôt nous arrivons dans des petites rues très peu fréquentées. J’essaie de vous lâcher la main et comme vous me serrer de plus en plus fort je tire sur votre bras pour m’échapper. Vous me précisez à haute voix, « Vous avez gagné une déculottée en plein air ». Je n’en crois pas mes oreilles. Vous tenez réellement à me fesser en extérieur et en plus vous n’êtes pas discret. Je me retiens d’hurler le  safeword. J’ai terriblement envie d’une petite fessée  en extérieur mais je ne sais pas si je vous fais confiance pour ce genre d’exercice. On arrive finalement dans une impasse.

     

    Vous m’enlacez pour que je vienne nicher mon visage dans votre cou. « Prête, jeune fille ! ». Je pleurniche qu’il fait froid et que je n’ai pas envie. Vous êtes intraitable en me disant que je l’ai cent fois mérité tout en glissant votre main sous mon legging atteignant rapidement mon fond de culotte mouillée. Vos doigts tracent leur chemin vers ma vulve trempée. Vous me lancez « vous êtes trempée d’envie » en dégageant mes cheveux pour trouver mes yeux pétillants. Une fois de plus, vous avez trouvé le ressort qui me permettra de me laisser faire. Je plaque docilement les mains contre le mur. Vous relevez rapidement ma robe et mon manteau. Vous m’assenez quatre claques aussi sonores que brulantes. Je n’ai pas eu le temps de protester que vous êtes déjà contre mon dos, je sens une bosse à votre entrejambe contre mon trench qui est retombé sur mes cuisses. Nous sommes tous les deux haletants après cette expérience éclair. Je veux remonter mon legging, vous m’empêchez en maintenant mes mains sur le mur… « je n’ai pas lever la punition mademoiselle, ne vous avisez pas de bouger ». quelques personnes passent dans la rue perpeandiculaire sans nous jeter un regard. Un passant ne pourrait pas voir que je suis dénudée sous mon imperméable mais nous nous savons que j’ai la culotte baissée aux genoux. Les minutes me paraissent éternelles, je vous supplie. Mes fesses sont chaudes mais mes cuisses commencent à refroidir. Vous malaxer mes fesses, je gémis de douleur. Je me demande si vous avez pu voir la petite surprise que je vous ai laissé sur mes fesses. Une de votre main écarte un pan de mon Trench Coat et caresse ma vulve. J’écarte docilement mes cuisses. «Petite gourmande, je n’ai aucune idée à quand remonte la punition qui a laissée des marques sur votre charnu, mais soyez certaine que cela ne m’inspire aucune pitié…bien au contraire ». Je viens d’avoir la confirmation, vous avez trouvé votre surprise.

     

    Vous clôturez enfin cette mise au coin qui m’a paru une éternité. Je vous demande si c’était une vengeance de votre part. Vous me répondez innocemment que ce qui s’est passé n’est rien à côté de ce qui m’attend. Vous commandez un Uber et vous me prenez la main pour aller joyeusement au primeur que vous aviez repéré sur notre trajet. Dans le magasin vous vous saisissez d’une racine de gingembre et vous dites distinctement «il ne tient qu’à vous que je ne l’utilise pas dans les 24 heures à venir » je rougis instantanément et n’ose pas regarder le vendeur lors de notre passage en caisse. Je commence à regretter d’avoir vu un partenaire quelques jours avant vous. Je regrette également le contenu de ma valise. Je sais que j’aurai le droit à une inspection en règle de mon bagage dès notre arrivée à l’hôtel. Conformément à ce que nous avons convenu et pour la première fois j’ai amené du matériel pour que vous m’immobilisez ainsi que de nouveaux plugs…mais je suis encore loin de m’imaginer ce qui vas m’arrivez pendant ce séjour.

     

    L’Uber arrive. Je saisi l’opportunité de la proximité sur la banquette pour me coller à vous. Vous acceptez de bonne grâce un moment câlin. Etre dans vos bras le long du trajet me rassure même si vos mains trouvent rapidement le chemin de mes fesses. Vous ne manquez pas de me faire remarquez que bientôt elles seront assez chaudes pour cuire un œuf dessus. Nous reprenons une position décente avant que la voiture s’arrête. Lorsque je sors de la voiture je cherche l’hôtel que vous m’avez indiqué dans la rue. Lorsque je commence à vous interroger, vous me tendez la main et vous restez muet. Je suis de toute façon poussée par la curiosité, je vous suis. Nous faisons simplement quelques pas dans la rue et l’Uber s’évanouit dans la rue. Vous vous arrêtez devant une porte d’un immeuble particulier et me désignez une boite à clés en me demandant de faire le code. Je crois devinez que je ne suis pas au bout de mes surprises et que nous n’allons pas dans un simple bnb.

    #99439
    Anonyme
    Inactif


    vous avez une relation compliquée.

    je ne peux m’empêcher de repenser avec plaisir à mes retrouvailles de cet été.  Quand elle m’a rejoint, elle avait un bon bout de marche à faire le long du quai d’un port, et elle ne me voyais pas. Moi je filmais de loin son arrivée, et j’ai vu après coup en visionnant la vidéo, qu’elle avait un sourire doux, heureuse de me retrouver.

    Quand elle m’a vue, alors qu’on était encore trop loin pour distinguer nos visages, c’est encore après coup,  sur la vidéo, que j’ai vu qu’elle avait cette fois un grand sourire sincère.  C’est peut-être ce qui fait le plus plaisir, ce sourire non forcé

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