Mail au bureau

Accueil Forums Discussions générales Récits Mail au bureau

15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 22)
  • Auteur
    Messages
  • #28686
    Vincent flâneur
    Participant


    Bernard s’installe à son bureau, et ouvre son ordinateur. Son esprit est ailleurs, plus porté à la nuit délicieuse qu’il vient de passer avec Marion qu’au travail qu’il doit accomplir. Leur relation est récente, mais intense, et ils passent de plus en plus de temps ensemble. Cette semaine, elle est en congé chez elle et ainsi prête à l’accueillir tous les jours. Ce dont il ne se prive pas… Il est prévu qu’il y retourne ce soir.
    Oh, bien sûr, ce n’est pas parfait, il sent parfois comme une légère tristesse, ou réticence, de sa part. Et lui, il y a encore des choses qu’il n’a pas pu lui avouer…
    Tiens, elle lui a envoyé un mail… C’est rare, elle est d’habitude plus coutumière des SMS.

    Objet : A lire quand personne ne regardera par dessus ton épaule
    Texte : Cela fait plusieurs jours que je veux te parler de quelque chose… En fait, pratiquement depuis le jour où on s’est rencontrés. Comment le dire ? C’est assez intime, sexuel, disons le…
    Tu as peut-être remarqué que j’étais très sensible des fesses… Et que j’apprécie grandement les petites tapes dont tu les gratifies parfois. Mais en fait, ce n’est pas seulement de petites tapes dont j’ai envie. Ce sont de vraies fessées qu’il me faut. Et oui ! Ce n’est pas facile à avouer, mais je fantasme depuis toujours sur la fessée… Ridicule, n’est ce pas ?
    J’ai envie que tu distribues généreusement sur mon popotin des claques bien appuyées qui le fasse rougir et chauffer. Et pas seulement dans le feu de l’action, mais aussi en préliminaire, alors que nous sommes encore, du moins en apparence, civilisés et habillés. Que tu choisisses le moindre prétexte pour me déculotter et me corriger le postérieur sans ménagement. Et sans avoir peur de me faire trop mal : si c’est le cas, je saurai te dire “pouce”.
    Et puisque j’ai franchi le pas des aveux, il faut que tu saches que si c’est la classique fessée à la main qui me fait le plus rêver, la ceinture ou le martinet ne sont pas absents de mes songes… De pire en pire, dois tu penser ?
    Voilà, je me suis jetée à l’eau. Advienne ce qui pourra. Le plus probable est que tu sois choqué et que tu préfères rompre dès maintenant toute relation avec une barjote telle que moi… Au moins, ce sera fait, et moins dur maintenant que plus tard.
    Mais peut-être, comprendras-tu ce que je ressens, et même tenteras-tu de satisfaire, au moins partiellement, mes bizarres désirs… Sait-on jamais…
    Je t’embrasse tendrement.
    Marion.

    Bernard lit ce message en rougissant de plus en plus. Il jette des regards furtifs à ses collègues, qui, heureusement, ont d’autres chats à…fouetter. Il réfléchit un moment, concentré, se cale dans son fauteuil et écrit à son tour, un sourire aux lèvres.

    Objet : RE A lire quand personne ne regardera par dessus ton épaule
    Texte : Bien sûr que je suis choqué ! Comment peux tu m’envoyer un mail pareil alors que je suis au travail ? Imagine que justement, un de mes collègues le lise par dessus mon épaule ! au mieux, je serai la risée de tout le monde, au pire, je serai sanctionné, voire licencié pour avoir échangé des mails coquins au lieu de travailler.
    Une telle imprudence, une telle impudence, une telle impudeur, de ta part, ne peuvent n’être que très sérieusement punies. Et tu seras punie par où tu as pêché, c’est à dire par une solide fessée.
    Ce soir, quand j’arriverai chez toi, je te prendrai par l’oreille, t’amènerai jusqu’au canapé, et là t’allongerai sans coup férir en travers de mes genoux. Comme tu auras pris soin d’avoir une jupe courte et volante, je te la retrousserai dans le même mouvement, et aussitôt baisserai ta culotte. Et, là, tu peux me croire, je t’administrerai une mémorable correction sur ton joli cul… Une fessée que tu sentiras passer ! Et tu pourras gémir, crier, pleurer même, promettre de ne plus recommencer, rien n’y fera, tu seras châtiée de belle manière. Quand j’en aurai fini, ta croupe sera brûlante et écarlate, je te le promets. Tu pourras alors méditer sur tes bêtises au coin, fesses nues et main sur la tête, en attendant la suite.
    Car il y aura une suite, une deuxième fessée, mais à la ceinture cette fois. Car il y a pire que ton imprudence et impudeur, il y a ton manque de confiance en moi. Comment as-tu pu envisager que parce que tu aimes les fessées, je te quitterai ? Mais je t’aime, et que ton fantasme soit de recevoir la fessée, ou de réciter les tables de multiplication debout sur un pied avec une chaussette sur la tête, n’y change rien.
    Et en plus, dans ta petite tête de chipie écervelée, tu ne t’es jamais dit que je pouvais de mon côté avoir très envie de tanner le cuir de ton postérieur, et que ton aveu est une divine surprise ?
    Mais une inquiétude me saisit : demain, de nouveau, tu ne travailles pas, et tu pourrais être tentée de recommencer à m’envoyer des mails inappropriés. Pour me prémunir d’un tel danger, demain matin, tu auras droit à une fessée préventive, qui t’éloignera de la tentation. A condition, bien sûr, que tes délicates rondeurs soient en mesure de supporter un troisième cuisant traitement en moins de 24 heures…
    Bien que très fâché, je t’embrasse moi aussi tendrement.
    Bernard

    Marion n’en peut plus de faire les cent pas dans sa chambre à se ronger les ongles et les sangs. Pourquoi a-t-elle envoyé ce mail ? Elle a sûrement tout gâché… Et quand va-t-il lui répondre ? Et va-t-il lui au moins répondre ? Oh, plutôt des insultes que le silence !
    Mon Dieu, il a déjà répondu.
    Marion commence à lire. Elle pâlit aux premières phrases, puis sursaute aux suivantes, son visage s’éclaire, et peu à peu, tout son corps est secoué d’un léger tremblement. Quand elle a fini de lire, elle sent une humidité familière entre ses jambes, mais en même temps, l’émotion la submerge. Non seulement il l’a comprise, mais il partage son fantasme ! Des larmes de joie lui montent aux yeux. Les larmes, d’habitude c’est après la fessée, pas avant, rit-elle intérieurement.
    Marion regarde l’heure… Une journée à attendre. C’est trop long, c’est trop bon !

    #28707
    Sylvie
    Participant


    Elle a eu le courage de ce mail
    Il est assez difficile de réclamer une cuisante correction
    Difficile d’avouer le trouble que procure ce traitement particulier. ..
    Quelle chance elle a….

    #28743
    Vincent flâneur
    Participant


    L’aveu est diificile pour celle qui aime recevoir mais aussi pour celui qui aime donner.

    #28768
    Roseanne
    Participant


    Comme vus écrivez bien Vincent ! C’est un plaisir de vous lire ! Un presqu’aussi grand (plaisir) de s’imaginer à la place de Marion. Y a t il une suite à cette histoire délicieuse ? Je sens que je vais m’endormir heureuse ce soir et que ça va planer pour moi à ce petit moment précis entre veille et sommeil … grâce à votre prose magique. Merci à vous !.

    #28769
    Mr Claquements
    Participant


    On espère que Bernard ne sera pas retenu au bureau au dernier moment par un impératif inattendu. 🙂

    #28778
    Vincent flâneur
    Participant


    Ni que ses collègues ne découvriront ce qu’il tape sur son ordinateur d’un air affairé alors qu’il est censé travailler…

    #28779
    Vincent flâneur
    Participant


    @roseanne-dujardin. Votre réaction me touche et me fait très plaisir. Une suite ? Je n’y avais pas pensé… je ne sais pas.

    #28781
    Mr Claquements
    Participant


    Bah c’est certainement un malin qui s’est débrouillé pour avoir un bureau imprenable pour les regards furtifs.

    #28795
    mi-ange
    Participant


    Merci @vincentflaneur
    Oh.. Que j’aimerai être cette femme prise par l’oreille et fessée. Cette femme qu’on laisse pleurer..
    Quelle délicieuse punition.
    Ton récit ne me laisse visiblement pas de glace.
    Continue je t’en prie !

    #28797
    Vincent flâneur
    Participant


    Merci @mi-ange. Enchanté de te plaire !
    J’aime bien prendre par l’oreille la chipie que je vais fesser ou mettre au coin 🙂

    #28808
    Cléa
    Participant


    Très joli récit!! Le programme est alléchant… espérant une suite ?

    #29129
    Amoureuse
    Participant


    Oui…une journée à attendre c’est trop long! imaginez l’état dans lequel nous on se retrouve sans savoir ce qui s’est vraiment passé au bout de cette journée?

    La suite!
    (s’il vous plaît….on m’a dit qu’il fallait demander gentiment. Donc la suite tout de suite, s’il vous plaît!)

    #29501
    RoseBleue
    Participant


    Le fesseur qui, sous prétexte que Marion aime ça, trouve 3 raisons fallacieuses pour la punir sévèrement. C’est honteux !

    Il fallait bien un post pour contrebalancer tous ceux qui vous complimentent 😉

    #29516
    Vincent flâneur
    Participant


    Et un post qui me pourrait me donner, à moi, une bonne raison de vous en flanquer une… 😉

    #29525
    Anonyme
    Inactif


    J’aime beaucoup ce texte. Qui s’attarde sur un moment peu ou trop rapidement abordé dans les récits de fessées, mais pourtant tellement important, sur lequel on ne peut faire l’impasse si l’on y veut écrire une suite.

    L’avant, qui commence par l’aveu de ce penchant singulier. Comment en parler, quand en parler, et de quelle manière ? Voilà des questions avec lesquelles beaucoup d’entre nous ont dû se débattre !

    J’aime, sans doute parce que je m’y reconnais, ce choix de l’écriture, qui permet aux pudiques de garder le silence, de sauvegarder les apparences. Si le partenaire n’y donne pas de suite favorable, on peut feindre d’ignorer ce moment d’abandon gênant, faire semblant qu’il ne s’est rien passé. Froisser la feuille et la jeter au feu comme si elle n’avait jamais existé.

    Dieu merci, Bernard n’est pas insensible à l’appel vibrant de Marion ! Et sa réponse, sa réponse… Quelle demoiselle ayant ainsi fait le premier pas ne rêverait de recevoir la même ? Qui commence dans la bienveillante complicité et la rassurante compréhension du couple, et se termine par une promesse détaillée par le menu qui répond aux attentes formulées du bout des doigts, sans doute bien au delà de ce que Marion pouvait imaginer dans ses plus beaux rêves.

    Je savoure avec elle ces heures, ces minutes, ces secondes palpitantes qui la séparent du retour de Bernard et qu’elle doit égrener, dans cette solitude qui la met face à elle-même et à ses désirs secrets sur le point de prendre vie, et l’appréhension mêlée d’impatience de la confrontation à la réalité d’une fessée si longtemps espérée…

15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 22)
  • Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.
PHP Code Snippets Powered By : XYZScripts.com