L’immobilité Parfaite

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  • #59176
    Provocation
    Participant


    J’ai envie de discuter avec vous de l’immobilité. C’est tout à fait personnel, mais je trouve un certains réconfort, une certaine quiétude dans l’immobilité. Comme-ci cela me permetter de me recentrer. Certains vont trouvé ça très salvateur sourire, car par exemple c’est au coin que l’on exige une immobilité parfaite, quelque soit la position demandée il est généralement recommandé de ne pas bouger…

    Ne vous y trompez pas je n’ai pas dit que j’aimais être au coin 😛 c’est humiliant… mais j’essaye souvent de voir le bon côté des choses.
    Cela peut être un moment de répit bienvenue lors d’une punition, le moment de dire ouf, de reprendre son souffle et de sentir le brasier que l’on ne peut atténuer avec ses mains. Il est souvent utilisé également pour la réflexion avant ou après la punition. Personnellement au milieu ou après la punition, je trouve que c’est le moment idéal pour tester les bienfaits de l’immobilité, mais je dois aussi avouer que cela limite la réflexion sur ce qui est demandé  😅.
    C’est comme partir ailleurs, on se concentre sur sa respiration, doucement, on l’a ralentit pour atténuer les mouvements du corps, comme une statue que l’on aurait figé en pénitence.
    Atteindre l’irréprochabilité dans cette demande simple, après ou avant d’avoir fait les frais de son manque…
    Un mixe de sensations qui se mélangent, on se concentre sur les sensations de son corps, sur ses micro mouvements, pour les ralentir, comme pour figer le temps.
    J’ai également pu ressentir ça lors d’une représentation de shibari, je devais justement jouer le rôle de statue en quelque sorte, puisque je me suis retrouvée encorder en foetus sur une colonne dans une cour. L’un des participants de la soirée m’avait d’ailleurs félicité pour cette immobilité et m’avait fait remarquer que je semblais ailleurs, apaisée et que cela lui faisait penser au yoga.
    Je n’y connais pas grand-chose en yoga rire certains pourront peut-être m’éclairer.
    Cette sensation de bien-être dans l’immobilité, de bien-être dans une immobilité contrainte… l’avez vous déjà ressenti? Dans quelles circonstances?

    #59180
    Biloba
    Participant


    Alors là, brave haut : chapehaut melong et bottes de queer !

    En tout cas, semblez le vivre bien, proVocation.

    J’en parle dans “Lily aux trois saisons”, “Lily dans la vallée” avait accroché cette phrase, sur le mur, à hauteur de ses yeux, afin de la l’ire et rel’ire lors de ses mises au coin : “la vie m’a été facile et je ne l’en remercie pas”.

    Quelques unes à ce propos :

    “l’immobilité, ça dérange le siècle” Léo Fessée.

    “il n’y a que les oisifs qui peuvent le vivre pleinement : pour aimer, il ne faut faire que ça” Georges Brasseins.

    “il faut mettre un frein à l’immobilisme” Un premier sinistre ou autre ministre.

    “on prendra bien le temps de mourir” Madame Champion ; qui portait bien son nom puisqu’elle riait d’avoir passé plus de temps à la retraite (avec une retraite à taux plein) qu’au travail….

    Je conNais cela par sueur, par sœur, suis un contemplactif, fainéant laboRieur, prolongeant mon enfance d’adulte jusques à l’Amort, je partirai avec toutes ces fleurs de vies dans mon bagage vers le bon dieu, avec désormais un joli échange-tillON de vos fleurs Pensées.(en italique : fleurs penchées). Ces liens qui nous Ulyssent.

    Merci

    #59182
    Monsieur Jones
    Maître des clés


    Moi, l’immobilité, ça m’inspire…

    J’aime imposer l’immobilité comme le reflet de son Obéissance et de mon pouvoir sur elle.
    Cela peut être au coin ou au centre de la pièce, habillée les mains sur la tête ou nue à genoux sur le sol dans une position de Kajira.
    Elle bouge, je la punis, elle rebouge, ce sera une correction plus forte encore…

    J’ai des variantes !
    Elle peut être immobilisée fermement sur le lit par des sangles qui rendent accessibles les parties de son corps que je vais punir.
    Mais elle peut être simplement allongée sur le ventre pendant que je la corrige avec une ceinture ou une canne et qu’elle a l’interdiction de bouger ou de laisser échapper de sa bouche le moindre son, sous peine que je reprenne la punition au début.

    Elle peut me servir de table, à 4 pattes, je poserais sur son dos tous mes jouets, un par un avec une application de mikado, sans qu’elle ne bouge d’un millimètre. Si jamais elle fait tomber un de mes jouets, je l’attrape pour punir cette vilaine table branlante (sic).

    Parfois, elle peut être un bel objet, posée sur la table du séjour, un joli rosebud niché entre ses fesses, décoration ultime pour les invités. Elle sera cambrée, les seins et une joue posés sur le plateau de bois, alors qu’elle exhibe honteusement sa croupe appareillée.

    Et puis, quand j’ai l’âme d’un petit expérimentateur, je m’assois dans un fauteuil de cuir, je la place à 4 pattes, les fesses à portée de mains et je fais glisser le manche d’un pinceau dans son précieux anneau. Elle a l’interdiction absolue de bouger, sinon? Sinon quoi? ben je la punis, voyons !
    Et, quand je lui demande de JUSTE contracter son périnée sans que son corps ne bouge, j’ai le plaisir (si elle est Obéissante et appliquée) de voir monter et descendre ce petit pédoncule que j’ai planté entre ses fesses. (suis-je bien normal, docteur ?)

    Il y a une chose que je n’ai jamais faite, cependant. C’est lui imposer l’immobilité sous peine d’être châtiée avec sévérité alors qu’un doigt de gingembre rayonne entre ses fesses…
    Des volontaires ? grande sourire.

    Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

    #59189


    Opinion personnelle:

    Sauf en position otk, où j’ai beaucoup de contrôle, dans le reste je demande une immobilité absolue, la raison est très simple, ça dépend de l’instrument on peut rater le coup et provoquer un accident. J’ai un code très efficace, attendez. Il se peut que la morsure du coup provoque un mouvement, alors j’attends et si nécessaire «ordonne» de reprendre la position. En cas d’impossibilité, j’ai un autre code de sécurité “lever la main” avec qui suffit à m’arrêter. Je n’aime pas nouer, je crois que la punition stoïquement durable fait partie de la punition elle-même.

    #59190
    salamboflaubert75
    Participant


    Pour ma part l’immobilité parfaite est une chimère même si je la désire parfois ardemment.

    C’est comme une figure de danse complexe et compliqué pour laquelle j’aurai répété des heures durant mais qui si elle le satisfait parfois ne me contente personnellement que très rarement. J’aime garder une position mais je suis un être vivant et si je ne suis pas solidement attachée ou autre cela sera très dur de la garder très longtemps.
    J’apprécie le challenge de le faire et d’y revenir malgré la brûlure mais même si j’arrive à m’abandonner entièrement je ne reste pas immobile pendant très longtemps bien que j’aimerai cela.
    Bref à mon sens c’est comme l’abandon total et le lâcher prise très convoité et quelque fois atteint mais je ne renonce jamais.
    Par contre je ne serai jamais une poupée immobile ou un truc du genre sinon il ne faut pas vouloir vivre cela avec des êtres de chair et d’émotions.
    Les choses évoluent heureusement car l’immobilité parfaite ( pas comme une moquerie mais comme quelque chose que je ne pouvait espérer car trop réactive et et sanguine )m’aurait fait sourire et pas du tout attiré il a quelques années.
    Tout cela pour dire aussi que même en sachant clairement ce que l’on veut ou ne veut pas ( ou l’autre ) rien n’est si figé dans le marbre avec l’humain qui tend souvent vers l’inaccessible.^^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 3 mois par salamboflaubert75.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 3 mois par salamboflaubert75.
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    Sal

    #59194


    @salamboflaubert75 Il y a beaucoup de clichés, par exemple le calme du coin, ça doit être strict, je pense … pendant la fessée, on peut permettre un peu de mouvement, c’est même excitant, en ordonnant de reprendre la position

    #59195
    salamboflaubert75
    Participant


    C’est ce que je j’entends quand je parle de reprendre une position ou une certaine immobilité malgré la brûlure car qui revient dans offrir sa croupe ou son corps sinon ?

    L’équilibre est à trouver mais j’aime les challenges…

    Et je crois que c’est justement car cela ne peux être parfait ou tenable éternellement que c’est jouissif et tentant également.

     

    Sal

    #59198
    Eva
    Participant


    L’immobilité parfaite…. Je suis une petite nerveuse. Cela me fait tiquer tant j’aimerais mais…
    La première fois que mon mari me l’a demandé, je suis tombée dans les vapes alors qu’il tournait autour de moi, son souffle dans ma nuque….
    Parce que j’ai (je pense) sous le coup de l’émotion soit arrêté de respirer,soit ai hyperventilé mais je ne sais pas ce que j’ai fichu je suis “partie”. Il m’a rattrapé telle une princesse qui pâme dans un ” whopppopopop “et allongée délicatement sur le lit😊.
    Il m’arrive très souvent de quitter ma position, de lever la main, de dire” s’il vous plaît je me replace” et retenter. Encore et encore.
    Je crois que ce que j’aime c’est de tenter de l’être car ça me rapproche de mon palais intérieur…ou de cette bulle cotonneuse .
    Par ailleurs, il se trouve qu’etre témoin de l’immobilité de quelqu’un dans un cadre précis (par exemple au coin ) m’apaise, je touche des yeux son palais intérieur et cela me donne une image qui appelle à rentrer dans le mien.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 3 mois par Eva.

    Se révèle être "comme une boule de flipper,qui roule qui roule...".

    #59201
    salamboflaubert75
    Participant


     

    Pour que ma participation ( je ne sais pas si c’est le mot exact )soit entière et sincère et me ressemble davantage je me dois d’admettre que la sérénité, la quiétude, la maîtrise de soi dont il faut savoir faire preuve m’épate positivement et aussi ( ou plutôt surtout ) le don de sa confiance entière et indéfectible. On en revient toujours ou souvent au dernier point noté.

    Pour une personne qui ne s’abandonne que que difficilement à un lâcher prise en toute confiance même dans mon intimité c’est une sorte de Graal que je voudrais atteindre.^^

     

    Sinon même si on peut saisir les avantages du coin Provocation, je suis d’accord que cet aspect humiliant même si il est sûrement utile n’est pas ce que je préfère.^^

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 3 mois par salamboflaubert75.

    Sal

    #59204
    lunapower
    Participant


    Il m’arrive aussi de temps à autre d’imposer l’immobilité.

    J’ai aussi quelques variantes!

    Chez certaines le fait d’aller au coin avant la fessée, les aide à rentrer vraiment dans le jeu.

    Je l’impose aussi souvent pour voir ou en est la demoiselle, ou pour introduire un nouvel élément dans le jeu.

    “Si tu bouges, tu vas goûter à la cravache”

    Il m’arrive aussi d’immobiliser la demoiselle dans le cadre de jeux dépassant un peu la simple fessée. Attachée au lit, à genoux sur un chaise les fesses offertes, allongée sur le ventre avec le poignets attachés aux chevilles… Il va s’en dire que je pratique ce type de jeu uniquement si la demoiselle est en toute confiance, que ça soit facteur d’abandon et non de stress 🙂

     

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 3 mois par lunapower.

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #59267
    Miss Betty
    Participant


    L’immobilité …. elle et moi ne sommes pas très amies !

    Comme @evaeyes , il m’est arrivée plusieurs fois d’avoir des vertiges au coin lorsque j’essaie d’être vraiment immobile et je suis obligée de rompre la punition au risque de tomber dans les vapes. Les mains sur la tête, il m’arrive souvent de mettre les coudes un peu trop vers l’avant afin de les caler délicatement contre le mur pour avoir un petit appui même minuscule ! S’il ne me voit pas … le temps passe plus vite (sourire) – Même si la dernière fois il m’a remise en position en veillant à ce que je ne triche pas ! 😅

    Souvent je gigote, bouge mes mains et caresse mes cheveux, me balance un peu, gauche droite, avant arrière 😁 en pensant aux raisons qui m’ont amenées à être punie, ou tout simplement aux souvenirs que j’ai avec lui. Je pense souvent à des moments agréables, serein et j’essaie de profiter de ce calme pour me détendre et faire passer mon stress, ma colère. Je réfléchis, m’apaise. 😊

    Quand à l’immobilité pendant une fessée … cela va dépendre des circonstances. Si en pleine correction, il souhaite faire un changement et qu’il me demande de ne pas bouger … soit je suis docile et je ne bouge pas d’un pouce, soit je cherche sa sévérité et je vais donc désobéir ! Pendant l’utilisation d’instruments par contre, l’immobilité est difficile à tenir. Car la morsure me fait sursauter, bouger. Par contre quand il demande de reprendre la position immédiatement, cela est un challenge que j’aime relever même si parfois, je mets le temps, j’aime pouvoir y arriver. Et puis, savoir ce qu’il va se passer lorsque la position demandée est atteinte procure pas mal de frissons ! C’est un mélange de peur et de satisfaction 😊

    Dans tous les cas, l’immobilité est un challenge pour moi car j’ai toujours envie de tourner un peu la tête, étirer mes bras, faire passer une petite tension qui s’installe de part la position … Je suis très sensible avec les sensations que mon corps ressent donc toujours entrain de chercher le confort. Si j’avais des petits grelots, il tinteraient à peu prés toutes les 10 secondes !

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 3 mois par Miss Betty.

    On a deux vies. La deuxième commence quand on se rend compte qu'on n'en a qu'une !

    #59279
    Christal
    Maître des clés


    Lors d’une punition ou d’un exercice de précision, je suis immobile, parce que ça me permet de garder le contrôle et de ressentir simultanément les effets corps/esprit et ainsi décaler la petite ligne douleur pour la caler sur celle du plaisir.

    Par contre, lorsqu’il s’agit de prendre une position d’attente ou d’inspection, là c’est autre chose, mes doigts bougent forcément par anxiété, par trouble et donc ne restent jamais là où ils devraient être.
    Je suis peu réceptive et accepte difficilement un ordre si je suis observée sans qu’il me touche ou sans qu’il y ait un lien (par les mots, par ce collier relié à la laisse…). L’immobilité dans le silence et sans contact me ramène à mes peurs de ne pas être à ma hauteur de notre “nous” et donc fatalement, je me mets en mouvement.

    Rien n'est jamais acquis. Tout est fragile.

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