Nos retrouvailles pour déjeuner,
Nos étreintes devant le ciné,
Ta tête sur mon épaule lovée,
Mes doigts dans tes cheveux glissés,
Sur ton front, mes baisés posés,
Ma main autour de ton poignet,
Te cajoler, te dorloter,
Te consoler, te rassurer,
Nos discussions sur tous sujets,
Ces mots magiques qu’on chuchotait,
Tu es si belle et tu me plais,
Quelle chance de t’avoir rencontrée!
Une chance parmi des milliers ?
Maintenant nous sommes enfermés,
Mais chacun de notre côté…
Sur mes genoux, ton corps penché,
A la ceinture, ta jupe rel’vée,
A tes pieds, ta culotte baissée,
Te corriger, à la fessée,
Avec tendresse et fermeté,
Bienveillance et sévérité,
Pour tes bêtises réalisées,
Afin de n’pas recommencer,
Tes sanglots contre moi calmer,
Sur ton visage, tes larmes sécher,
Ca je ne l’ai pas encore fait,
Nos escapades sont reportées,
Maudit virus, tu nous fais suer,
Tant de malades et de tués,
Tous nos projets sont annulés,
De liberté nous sommes privés,
Car il faut bien nous préserver,
Pour ne pas nous contaminer,
Alors nous sommes tous confinés,
C’est le dur prix qu’on doit payer,
Combien de temps, c’la va durer?
Il me semble une éternité,
Heureusement “qu’ya” nos claviers,
Et nos histoires à inventer,
Afin de pouvoir s’évader,
Et dans nos rêves, nous retrouver,
Ma p’tite chérie, ma protégée,
Ces quelques vers te sont dédiés,
Il nous faudra la mériter,
Liberté !
A master's work is never done