L’entretien d’embauche d’Emilie

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  • #81376
    Victor
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    L’entretien d’embauche d’Emilie

     

    — Mademoiselle, je n’ai plus  aucune doute sur vos compétences en matière de management et de secrétariat. Savez-vous pourquoi je ne recrute pas de manière conventionnelle via le Pôle Emploi ?

    —J’imagine qu’il ne vous apporte pas toute satisfaction concernant d’autres compétences.

    —Exact ! Surtout concernant la deuxième partie de l’entretien.

    —Et bien, je suis à vous.

    —L’ensemble du personnel est ici soumis au règlement intérieur et à son garant.

    —Vous même, Monsieur ?

    —En signe de soumission, au cours de votre période d’intégration, vous gagnerez votre collier.

    —Je devrai porter un collier ?

    —Chacun porte ici un collier pendant les heures de travail. Mes assistantes de direction cadenassent les collier du personnel tous les matins et les  déverrouillent tous les soirs

    — Mais, les assistantes n’en portent pas ?

    — Bien sûr que si, mais ceux-ci disposent d’un fermoir discret à clé, intégré dans l’épaisseur  de l’objet. 

    —Ont-ils une couleur différente de ceux des autres ?

    —Ceux du personnel sont en cuir noir, de petite hauteur. Ceux des assistantes sont en acier étincelant et de posture afin de préserver la plus jolie des allures. Si vous parvenez à intégrer l’équipe, j’en fermerai  un sur votre nuque. Vous le garderez ici, chez vous, semaine et week-end, sauf pendant vos congés.

    —Jour et nuit ?

    —Un problème ?

    —Non Monsieur, et pendant  la période d’intégration ?

    —Vous porterez un tatouage non permanent sur la nuque que vous dégagerez de toute  chevelure.

    —Avec  un chignon ?

    —Afin que l’on distingue la lettre « A », d’apprenti. Approchez. 

    Il se place derrière elle, muni d’une brosse. Ses mains passent  agilement sur ses joues pour dégager ses cheveux au derrière ses oreilles. Elle regarde le bureau, un peu craintive. En confiance. Il brosse sa chevelure d’or et l’arrange en deux nattes qu’il roule en deux chignons. Elle redresse son regard, se croyant embauchée. Il s’approche un peu plus près et respire dans sa nuque son parfum aux notes de fruits. Elle peut sentir sa respiration sur sa nuque, Il lui murmure : « Guerlain ? ». Et tandis qu’elle hoche la tête, ses mains glissent sur sa taille pour défaire progressivement jusqu’à l’échancrure de son corsage, chaque bouton de nacre de son soyeux  chemisier bleuté. Lorsqu’il appose  ses mains sous  ses  petits seins pour saisir les deux pans de sa chemise, incertaine, inquiète, elle avance d’un pas.

    —Ce sera votre tenue de travail, murmure-t-il.

    —Mais…

    —Vous vous occuperez de certaines tâches vis à vis du personnel et de certains de mes rendez-vous dans l’intimité de notre étage. Vous ne sortirez pas ainsi.

    Elle souffle un bon coup  pour se donner du courage et  recule vers lui. Il  pose ses mains sur chacun de ses seins et lui glisse : « Vous vous offrirez à moi selon  mes désirs… ». Le nez de Monsieur va d’une oreille à une autre. Elle sent, ici  et là, son souffle. Elle le sait calme et répond, déjà sous emprise : 

    — Oui, Monsieur.

    D’un doigté de maitre couturier, il défait le laçage de son corsage immaculé,  et libère ses deux petites poires aux aréoles érigées. Ses yeux verts en amande se ferment et sa joue se pose sur celle  de Monsieur lorsqu’il se retrouve collé contre elle. Monsieur détoure ses seins du dos de ses doigts, caresse ses flancs et descend plus bas que la ceinture de son jupon. L’une de ses mains s’arrête sur  une hanche tandis que l’autre se pose entre ses jambes et s’affirme. Il peut ressentir quelques tremblement et le pouls de la candidate galoper. Il ferme sa main entre ses cuisses pour affirmer son statut et lui confirme à l’oreille que sa « tenue actuelle est encore trop inadaptée aux moeurs de cette maison ».

    La main sur sa hanche défait le bouton, puis la glissière. Le jupon tombe. La voilà perchée sur ses escarpins. Son autre main reprend place sur la dentelle blanche de sa culotte. Visiblement, les manières de Monsieur ne déplaisent pas. 

    « Click ». Elle ne s’est pas rendu compte qu’une main l’avait quittée. Sur sa cuisse, le tranchant froid  d’un couteau à cran d’arrêt remonte. La tension de l’élastique de son sous-vêtement s’évanouie. Il glisse à ses chevilles et la voici dans le plus simple appareil, dans les bras de son employeur. Il lui croise ses mains dans son dos. Et, avec son pied, il lui fait largement ouvrir les jambes.

    Elle arbore une minuscule toison blonde, presque incolore, ciselé. Son regard est remonté. elle est sure d’elle. L’appréhension a laissé place à la confiance et à l’exhibition. Son rythme cardiaque s’est calmé. Elle le sait. Elle n’est pas venue pour rien.

    Monsieur sort de son bureau un livre couvert de cuir et capte l’attention de la candidate. Des fesses rouges, plus ou moins marquées, plus ou moins striées, plus ou moins couvertes de bleus, défilent : d’hommes et de femmes. Emilie remarque un collier de cuir au cou de chaque personne. Elle perd pied. Puis, Monsieur présente les dernières pages de l’album. Deux femmes et un homme portent un collier d’acier étincelant . Leurs fessiers ciselés dans le marbre, sont écarlates, constellés de petits hématomes. Leurs cuisses sont striées.

    Une brume estompe la vision d’Emilie. Elle ne peut l’empêcher. Lui se lève et appose sa main entre ses omoplates. Elle suit le mouvement et pose ses coudes sur le bureau de Monsieur. Il s’assure de sa cambrure et glisse le dos de ses doigts de ses reins à sa toison dorée. Elle ressent chacune de ses phalanges effleurer la moindre surface de son intimité. 

    Il se rassoit et capte son regard et parle à vois basse, lentement :

    — Répondez-moi simplement : « je consens » ou « je démissionne ».

    — Oui, Monsieur.

    — Je peux vous frapper, pour vous punir ou pour mon bon plaisir.

    — Je consens.

    — Je peux vous baiser sans plus de façon.

    Elle ne se formalise pas quant au vocabulaire de Monsieur :

    — Je consens.

    — Je peux maintenir vos fesses rouges tout au long de la journée.

    — Je consens.

    — Vous baiserez tous et toutes vos collègues à ma demande.

    Elle se laisse envahir par ses envies perverses.

    — Je consens.

    — Mes partenaires vous baiseront.

    Ses envies exhibitionnistes l’emportent :

    — Je consens.

    — Je peux vous enculer.

    Depuis peu, elle en rêve.

    — Je consens.

    Il se lève, se place derrière elle encore. Il défait sa ceinture. Sa boucle tinte dans les airs. Elle ne sait ce qui va suivre. La baisera-t-il  ? L’enculera-t-il ? Ou va-t-il simplement la rougir ?…

    #81377
    coupledd75
    Participant


    Ah mais quel suspense insoutenable ! 😫

    On peut choisir une des options de la fin pour la suite ? 😁 Je vote pour l’option 3 suivie de l’option 2 🤣.
    Merci, @victor13300, pour ce récit diablement émoustillant ! 😊

    L., alias Madame

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