L’entretien d’embauche d’Emilie – Chapitre 3

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    Victor
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    L’entretien d’embauche d’Emilie – Chapitre 3

     

    Elle cligne. Elle voit la canne encore posée sous son nez. Soulagement. Il ne vas pas commencer avec ça. Derrière, on ouvre un placard métallique. Elle distingue le tintement du loquet, le grincement des charnières, le claquement des instruments contre la fine porte d’acier. Puis, plus rien. Il hésite. Quelques instruments claquent successivement dans sa main. Emilie sursaute. Des pas se rapprochent. Silence. Interminable. Il lui a promis des fesses rouges au quotidien. Comment va-t-il s’y prendre ? Elle a été « vilaine ». Il va la « punir ». Elle n’a jamais été punie. Tout juste a-t-elle pris quelques claques lors de tendres ébats. Ses mouvements ventraux s’intensifient. Son anxiété s’accroit. Emilie doute. Mais Emilie reste en position. Elle tente de se maitriser. Et soudainement, sans prévenir, un ensemble de lanières dures cingle la partie extérieure d’une de ses fesses. Elle ne peut contenir un « AÏE !! ». Le cuir la pique au vif. Le cuir vient de déposer une petite vingtaine de points d’impacts sous sa hanche, à la limite de sa fesse et de sa cuisse. Il laisse la douleur s’installer. Une rougeur apparait. 

    « Nous nous passerons de vos commentaires. Taisez-vous, Mademoiselle ».

    Détachement total. Aucun sentiment. Ordre plat. Pas un mot plus haut que l’autre. Calme. 

    Un second coup tombe. Plus proche de sa fesse que de sa hanche. La même vigueur agresse sa peau froide, immaculée, et tendue. Un autre coup, plus rude encore, marque le milieu de sa fesse. Les pauses entre les coups semblent démesurément longues. Les piqures sont douloureuses. Le temps en accroit les effets. Mais Emilie tient. Une troisième morsure, un peu plus haut et proche du sillon, griffe son petit cul. Quelques lanières se perdent entre ses fesses et lui font lever le dos.

    Un coup, en surprise s’écrase sur ses seins, par dessous. Et, les pinces ravivent leur présence.

    « Vous a-t-on demander de bouger ? »

    Elle ne sait ce qui la pousse à continuer et à tenir. Le calme de cet homme ? La simplicité de ses mots ? Le poste convoité de seconde assistante ? Les moeurs inhabituelles de cette maison ? Son appétit sexuel envers les inconnus ? Son plaisir pour l’exhibition ? Son emprise ? 

    Elle reprend position.

    Les pesons sur sa poitrine oscillent toujours et cisèlent toujours aussi ses tétons. Monsieur n’attend pas qu’ils se stabilisent. Un quatrième coup tombe sur son autre fesse et quelques lanières irradient son anus offert. La sensation est totalement nouvelle. Indescriptible. L’excitation encore présente se mêle à la douleur de la piqure. Inconsciemment, elle accroit sa cambrure : comme si elle en voulait plus. Et là encore, le rouge apparait. Puis, une nouvelle pluie de cuir flagelle le milieu de cette autre fesse. Monsieur attend. La douleur sur son petit oeillet demeure et s’intensifie. Il s’enflamme. Le cuir s’abat maintenant en haut de la cible. Très haut. Mais toujours sur l’espace de coloriage. Monsieur recule d’un pas. Elle souffle. Elle se mord pour ne pas crier. Elle se contient pour ne pas se relever. Une dernière volée  ponctue cette première punition. Le cuir tombe à la fois sur le bas du dos, le haut de sa fesse, la limite de son flanc.

    On distingue à présent l’oeuvre de Monsieur. Une large trace de peinture rouge parcourt le  corps d’Emilie, de la hanche gauche au bas de la fesse droite. 

    Emilie est étonnée. Etonnée d’avoir tenu. Etonnée d’être restée. Etonnée de demeurer en place. 

    Il se déplace. Il a changé de côté. Emilie est anxieuse. Mais Emilie est sous le charme des manières de Monsieur. Elle reste. Monsieur prend la parole sur un ton  interrogatif. Le même que tout à l’heure :

    — Je vais continuer de vous punir.

    Et Emilie répond entre deux souffle : 

    — Je consens.

    Silence. Encore. Elle ferme les poings sur le bureau de Monsieur. Elle stabilise son corps, sa respiration. Elle plisse ses yeux. Elle serre les dents. Silence. La brulure de la trace est toujours là. Les couleurs ne se dissipent pas. Et alors, le martinet cingle la peau d’Emilie. Monsieur suit le même protocole mais ne respecte aucune pause. Les coups n’ont pas le temps de faire plus d’effet. Mais la violence des impacts est difficile à supporter. Emilie aimerai battre des jambes ou s’extirper. Mais Emilie est possédée et demeure. Il frappe le bas de son autre fesse et remonte en se rapprochant du haut de sa fesse opposée. Le coup porté à la jonction des deux fesses est difficile pour Emilie. Son anus est embrasé, piqué. Le cuir s’enfonce dans ses chairs et marque son empreinte. Enfin, le dernier coup s’abat tout en haut.

    Elle a tenu. Elle maintient sa cambrure. Le martinet tombe sur le parquet. 

    « bi bip » « tac tac » « flash ». 

    Monsieur immortalise la croix rouge qu’il vient de peindre sur le cul de la belle. 

    Un bruit de moteur électrique. Le grincement du diamant sur l’extérieur d’un vinyle. Elle perçoit à peine la fermeture du pantalon de Monsieur s’abaisser. L’Ave Maria prend le dessus et occupe tout l’espace sonore. Emilie va bientôt s’effondrer sur le bureau. Les deux épaisses mains de Monsieur se posent sur ses  hanches. Il malaxe les traces qu’il vient de lui faire et ravive la douleur des impacts de cuir. Elle gémit. Elle ne peut retenir ses lèvres et sa langue. « Pitié ».

    — Je vais vous enculer.

    — Je consens.

    Et Emilie se retrouve prise, sans douleur, tellement excitée par les précédentes minutes de son entretien d’embauche. Elle s’effondre sur le bureau, oubliant les pinces sur ses tétons. Cette douleur s’estompe. Celle sur ses fesses disparait. De fortes claques données à la main tombent sur ses fesses rondes tapissent sa peau. Et, la blancheur cède la place à un joli rose. Monsieur impose un rythme soutenu entre les fesses d’Emilie. Tantôt il va et vient par petits mouvements de bassin et fait claquer son corps contre le sien. Tantôt, il sort complètent et revient au plus profond de son anatomie. Emilie ne peut se taire. Les « encore » entrecoupent les claques sur ses fesses. Monsieur ressent des contractions de plus en plus vives sur sa verge. Et alors qu’il la sent au bord de l’orgasme, il accélère. Pour son propre plaisir. Il agit de telle sorte que seul le sien compte. L’Ave Maria touche à sa fin. Et, alors, un flot de semence est propulsé au plus profond d’Emilie sans qu’elle n’ai pu jouir complètement.

    Un râle de frustration fait taire le point d’orgue de l’Ave Maria. Emilie est effondrée sur le bureau. Elle entend la fermeture du pantalon de Monsieur remonter. Il lui chuchote de nouveau : « En position ».

    Il attend. Il abat une claque sur ses fesses. Elle se relève. De deux doigts, il tapote son sexe. Trempé. 

    Il se rassoit. Elle rouvre les yeux. Il sort d’un tiroir un flacon de verre. Emilie voit un mélange noir au travers. Il ouvre un étui sur son bureau. Des pinceaux. Emilie ressent une forte excitation. 

    Un geste de la main de Monsieur suffit.  Elle pose sa tête son ventre et son menton sur la table. Il se relève et revient  derrière.

    — Les primes de résultats: une demi année du traitement annoncé.

    — Je consens, Monsieur.

    Et alors, pinceau en main, il  dessine sur la nuque d’Emilie la marque précédemment décrite. 

    Il la relève, la serre dans ses bras, met sa main au niveau de son sexe et la titille jusque’à la faire exploser. Il lui chuchote enfin : « Bienvenue chez John & Jerry Conseil. Suivez-moi ».

    Une porte s’ouvre. Il la précède. Elle quitte le bureau, mouillée, nue, en escarpins, nattes en chignons, fesses roses marquées d’une croix rouge, un « A » noir peint sur la nuque, soumise.

     

    … A suivre les  premiers pas d’Emilie chez J&J Conseil…

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