L’écart de trop – Chapitre 4

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    Victor
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    Chapitre 4

    Là, cambrée, les mains sur la tête, je laisse tomber mes paupières une seconde. Je les relève, et oncle William est devant moi, assis dans le fauteuil. Tante Carole semble avoir disparu. Lui ose affirmer un peu plus son autorité : 

     

    — Plus large, Charlotte, l’ouverture entre tes pieds. Veux-tu ?

     

    Bah oui ! J’en rêvais, tiens ! 

     

    Bourrique, j’ignore sa consigne. Je le vois décroiser ses jambes. Ses paumes gagnent ses cuisses. Curieusement, mon regard remonte vers sa ceinture. Elle est là, bien à sa place.

     

    Ouf ! Allez, une bonne fessée manuelle et je suis tirée d’affaire…

     

    Je ne bouge toujours pas. Il s’impatiente. Ses doigts commencent à battre ses quadriceps. La main de ma tante accroît la cambrure au creux de mes reins. Je l’entends s’éloigner de quelques pas.

     

    « Shriiisht »

    Oh non ! Elle n’a quand même pas osé ça ?

     

    — Charlotte, faut-il envoyer la photo de tes fesses à ton amie Kim pour que tu obéisses ?

     

    J’écarte les pieds et offre, à présent, à ma tante, une visibilité totale sur mes plus secrètes parcelles de peau. J’hésite entre désir et humiliation. Encore. 

     

    Pourvu qu’elle ne vérifie pas ma…

     

    — Ce n’était pas si compliqué, commente William. 

     

    Carole revient. Elle pose ses deux mains sur ma croupe et plante ses ongles dans ma chair. Je me cambre de plus belle. Je la sens me griffer et remonter vers mes reins. Je me contiens et mords ma lèvre et étouffe un gémissement. Elle se penche sur moi. Ses seins se plaquent sur mon dos. Elle me prend par la taille et me demande à l’oreille, tout bas, d’une voix suave et mielleuse : 

    — Rappelle-moi… Comment punit-on les vilaines petites filles ?

     

    Je ne veux lui faire ce plaisir. Mutique, je demeure silencieuse. Les mains de mon oncle gagnent la boucle de sa ceinture. Je ferme les yeux. J’entends le cliquetis de l’acier tinter lorsqu’il la défait. Ma tante, insatisfaite, descend ses phalanges sur l’avant de ma cuisse, et remonte à l’intérieur, encore un peu plus haut. C’est une véritable torture psychologique. À coup sûr, je suis maudite. À coup sûr, elle va encore me traiter de traînée. Je sens la fuite arriver. Alors, je lutte. Je vois mon oncle recourber dans sa main les deux extrémités de sa ceinture. Je ne résiste pas à imaginer ses mains d’homme sur mon corps. Mais, elle, je ne veux pas qu’elle me touche. Je ne veux pas qu’elle vérifie la moiteur de ma peau. Je ne veux pas qu’elle me couvre encore plus de honte. Sa main approche la limite. 

     

    Nooooon. Pas plus haut. 

     

    J’abdique !

    — On leur donne de bonnes fessées, ma tante. 

     

    Satisfaite, elle se relève immédiatement et j’expire, soulagée. Soulagée qu’elle ne m’ait pas plus effleuré la peau du sexe. Elle se place devant moi, prend mon visage fermement tandis que William passe derrière, ceinture en main. Il l’étire et fait claquer l’un contre l’autre les deux bouts de cuir. Elle me tient. De toute sa poigne, elle m’oblige à la regarder. Ses gestes maintiennent ma cambrure. J’imagine que dans mon dos, mon oncle ne doit pas être déçu du voyage. Soudain, le talon de ma tante frappe le sol et un premier coup s’abat sur mes fesses. 

     

    Lui n’assume pas de rôle de figurant. Il ne me caresse pas. Mon postérieur chauffe vite. Chaque coup m’arrache un souffle. Chaque morsure me tend et me crispe. Carole me contraint fermement. J’ai du mal à garder mes mains sur ma tête. Mes coudes tremblent. Mes genoux plient sous l’effort demandé. Malgré la rudesse de la sanction, je reste en position. Exposée. Gênée. Fatiguée. À bout de souffle. 

     

    Mon oncle marque une pause. L’une de ses paumes parcourt mon derrière et contrôle l’homogénéité de la chaleur de mes chairs. Sa main cherche la démarcation de ma fesse avec ma cuisse. Il remonte vers mes reins. Je sens son pouce sur le galbe de la « Lune » tandis que son auriculaire flirte avec la lèvre de ma vulve puis s’égare caresser l’œillet serré de mon anus. 

     

    Pervers !

     

    Une larme pointe le bout de son nez au coin de mon œil et se colore de mascara. Carole ne manque pas de la sécher d’un vif geste de son pouce. 

     

    Et le cuir retombe sur mes fesses, puis sur mes cuisses. Très modérément d’ailleurs. Je ne souffle plus. Je me contiens sans mal et Carole, bien assurée, me chuchote :

    — Ton oncle te l’a dit : je vais me charger personnellement de vraiment te punir…

     

    Et il s’interrompt encore, et ose me donner par surprise une petite claque sur le sexe. 

    — Alors ? demande ma tante, curieuse. 

    — Encore mouillée… Vas-y de bon cœur !

     

    Rhaaaaa ! Mais pourquoi ? 

     

    Rien ne m’a jamais procuré de telle sensation. Je ne peux garder plus longtemps les yeux ouverts. Je me concentre pour ne pas céder à la honte. J’aimerais contenir les réactions de mon corps. J’avale ma salive. Je canalise mon trouble pour tenir la position. Mon oncle me prend fermement par la nuque et me conduit sur la table basse. Il m’y fait mettre à quatre pattes et s’assoit dans un autre fauteuil. Préférant éviter tout écueil, je n’ai pas serré les cuisses. Il me fixe. J’ai du mal à soutenir son regard. Il en impose dans son beau costume. 

     

    Et alors que je commence à le déshabiller du regard, je crie :

    — AÏE !!!

    Un coup de bambou vient de me sortir de toute rêverie. Mon oncle croise les jambes et me prive de la suite de mon fantasme. Je comprends mieux leur propos. Une pluie de coups de canne tombe sur mes fesses. Je n’ai pas le temps de reprendre mes esprits entre certaines séries. Carole alterne et joue avec mes nerfs. Soit, c’est un coup net et précis avec quelques secondes de pause. Soit, elle les enchaine. J’imagine que des lignes rouges dessinent une charmante marinière sur mon derrière. J’ai chaud. Je suis perdue. Ma peau est irradiée. Je finis par m’effondrer sur la table basse. Mes épaules touchent le plateau. Alors, mon oncle me redresse. À peine en position, il me suggère :

    — Charlotte. Comptons jusqu’à 10. Veux-tu ?

     

    Bah tiens ! Oui, oui ! J’en meurs d’envie !

    — Pourquoi pas 20, tant qu’on y est ? m’échappe avec une insolence incontrôlée. Et aussitôt, une pression marquée creuse mes joues. 

    — Ainsi soit-il Charlotte. 20 ! entérine-t-il.

     

    Il me tient, me fusille du regard et compte en même temps que moi, chaque fois que Carole assène la punition. Elle ne retient aucun de ses coups, mais prends le temps de me punir. Chaque fois que la canne fend l’air, le bambou s’enfonce dans ma peau. La belle marinière cède certainement sa place à un rouge Bordeaux de plus en plus uniforme. 

    — 18 !

     

    Plus que deux…

     

    Je souffle fort. J’ai du mal à respirer. Je ne soutiens plus le regard de William depuis longtemps même si la pression de sa main a atteint son paroxysme.

    — 19 !!!!

    Surprise ! Elle ne marque pas de pause et enchaine aussi sec :

    — 20 !!!

    J’expire et me jette instinctivement dans les bras de mon oncle. Il me serre contre lui. Lui, instinctivement aussi, appose ses mains sur mes fesses et les pétrit sans que je m’y oppose. Alors que son pantalon s’imbibe de mon incontrôlable épanchement féminin, je pleure sur son épaule et me laisse consoler et masser quelques minutes le temps de me calmer. Mais, Carole, insatiable, brise ma bulle de tendresse : 

    — Allez, jeune fille, au bain maintenant ! Et n’oublie pas : porte ouverte, ma belle…

    #76335
    la vilaine
    Participant


    Aucune envie de bosser.. je viens de lire les 4 petits chapitres de @victor13300 (ce qui j’avoue me donne encore moins envie de bosser….. Ca va que j’ai la place du fond dans l’open space 🤪)

    Mmmh… Evidemment ça laisse bien voir la perversion et le sadisme de l’auteur… Ces textes ça doit etre un sacré attrape-meufs ! 😝

    #76346
    Sombrelle
    Participant


    Terrible !

    https://sombressensuelle.blogspot.com/

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