Le Roman de Virginie Chapitre 7
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26 juillet 2024 à 12:50 #97327A. ThibaudParticipant
Chapitre 10
Marraine
– Je vous emmène prendre le thé chez ma Marraine.
Avait dit Anne.
Virginie et elle se retrouvaient ainsi en compagnie d’une aimable dame aux cheveux gris devisant gaiement de leurs études de Droit, elle était juriste, de tennis et natation dont la pratique quotidienne était sans doute responsable de la sveltesse et de la souplesse de sa silhouette. Le thé fut servi par une jeune étudiante Irlandaise qui payait ses études par quelques heures de service. La dualité du personnage était parfaite : de face, une frange sage sur le front et un petit tablier de baptiste blanche caractérisaient la femme de chambre et, de dos, la queue-de-cheval et les petites fesses moulées par le jean révélaient l’étudiante. Il lui fallut avant d’être invitée à partager le thé repartir plusieurs fois réparer des oublis que la marraine d’Anne lui signalait avec beaucoup de douceur et un petit sourire amusé.
Virginie était conquise par la gentillesse de cette femme. Elle les fit raccompagner vers la sortie par la jeune Irlandaise à qui elle demanda de la rejoindre dans son bureau par la suite.
– Ce que votre Marraine semble douce dit Virginie dès qu’elles furent sorties.
– Marraine a toujours l’air très doux, même quand elle fouette très fort, répondit Anne en éclatant de rire devant l’air sidéré de Virginie, c’est elle qui m’a appris et m’a introduite dans son Cercle d’amateurs. Elle fouette très bien et en ce moment, Kate doit l’expérimenter pour les bêtises qu’elle a faites en servant le thé. Le bureau est disposé pour et Marraine a tout un barème de punition selon les bêtises.
L’image de Kate obéissante faisant glisser son jean excitait Virginie, mais une autre question l’oppressa davantage. Toute pâle elle s’arrêta pour regarder Anne.
– Anne, êtes-vous fouettée par votre Marraine ? Osa-t-elle demander
– Je l’ai été, pour le reste tu es trop curieuse, mais puisque Marraine t’intéresse tellement tu y retourneras demain. Répondit Anne amusée.
Quand, le lendemain, Virginie fut introduite par Kate, directement dans le bureau de la Marraine d’Anne qui s’appelait Jeanne, elle savait qu’on l’y amenait pour qu’elle s’y déshabillât. Dans d’autres circonstances elle aurait sans doute eu une autre vision du mobilier, mais dans la situation présente, le pouf du milieu de la pièce lui semblait attendre qu’elle vînt nue s’y allonger, un grand miroir au-dessus d’un guéridon lui semblait destiné à refléter le visage de celle qui appuyée sur le meuble offrait ses fesses aux regards et aux coups. Dans le somnambulisme de son excitation, Virginie était fascinée par ces objets qui, elle le sentait, avaient vu le corps nu d’Anne s’offrir. Habitée d’une sorte de fièvre, elle était dévorée par l’envie de se mettre elle aussi nue pour vivre l’humiliation d’Anne, son don, son sacrifice.
Jeanne devinait-elle les causes de l’émoi de Virginie ? L’air un peu intrigué, mais toujours calme et douce elle ne perdit pas de temps pour lui demander d’enlever son chemisier et son soutien-gorge et quand Virginie fut nue jusqu’à la ceinture, elle fit revenir Kate. Sur les instructions de Jeanne, Kate qui manifestement en avait l’habitude attacha les deux poignets de Virginie à des bracelets qui pendaient de la suspension et que Virginie avait pris pour des breloques.
– Déshabille là dit Jeanne .
Lentement Kate dégrafa la jupe qu’elle fit glisser bientôt rejointe par le slip. Virginie docile enjamba ses vêtements tombés à terre. Alors que Jeanne tournait un moment le dos, Kate déposa rapidement un baisé sur la joue de Virginie avant d’aller s’assoir au fond de la pièce. Jeanne approcha le pouf et s’assit, ses doigts commencèrent à explorer l’intimité de Virginie, écartèrent les bourrelets charnus des grandes lèvres pour se saisir des petites que Virginie se connaissait longues et pigmentées
– Tu n’es plus pucelle dit-elle tandis que son index pénétrait Virginie.
La correction fut méthodique donnée calmement sans cruauté excessive mais ,de se sentir attachée et tout offerte par ses bras tirés vers le haut, Virginie en attendit la fin avec angoisse.
Elle se rhabilla sous le regard des deux femmes et toutes trois passèrent au salon prendre le thé. Contrairement à ce qui se passait avec Anne avec qui, la correction terminée, on parlait de tout autres choses, ne se permettant que de rares allusions à ce qui s’était passé, Jeanne interrogea Virginie sur ce qu’elle avait ressenti lui fit faire des comparaisons avec les fessées d’Anne ou de Monique et fit elle-même ses commentaires sur le corps de Virginie et ses réactions prenant Kate à témoin.
– Je vous attends demain dit-elle en la raccompagnant.
Le lendemain Jeanne annonça que Kate et Virginie seraient toutes les deux fouettées, elle fit d’abord mettre nue Kate en invitant Virginie à profiter de la beauté du jeune corps.
– Elle a profité hier de votre beauté dit-elle, elle vous doit bien ça, et montrant deux zébrures qui marquaient la croupe de la jeune fille.
– Kate est pudique, expliqua-t-elle, pour m’avoir casser une théière elle avait le choix entre recevoir la cravache en privé ou le martinet devant quelques uns de mes amis, elle a préféré recevoir la cravache que montrer son pubis d’Irlandaise.
Ce fut Virginie qui attacha Kate et ce faisant elle lui rendit rapidement sur les lèvres le baiser de la veille. Nue à son tour elle s’assit sur le pouf. C’était la première fois qu’elle était corrigée en même temps qu’une autre fille, et elle en ressentait une nouvelle sensation percevant sa nudité en fonction de l’autre, en projetant la sienne sur l’autre. Elle comprit ce qu’elle avait perçu entre Françoise et Marie sans le comprendre alors: ces fesses nues, offertes, vulnérables c’étaient aussi les siennes, ces petits seins, ce ventre, ce sexe , ce sexe qu’elle regardait, c’était aussi le sien qu’on regardait, tout cela c’était elle, c’était ce qu’elle offrait aux regards, ce que les autres regardaient.
Jeanne partit préparer le thé, les priant de rester nues. Virginie imita Kate qui s’était assise par terre sur ses talons. Avides chacune de connaître les expériences de l’autre, elles promirent de se revoir.
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