Le rôle de la honte dans la discipline

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  • Ce sujet contient 23 réponses, 21 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Marc10, le il y a 11 mois.
9 sujets de 16 à 24 (sur un total de 24)
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  • #93833
    Pteromys
    Participant


    Je suis peut-être un peu atypique, mais je considère la douleur psychologique (comme la honte) dure et cruelle, alors que je n’ai pas cette vision de la douleur physique consentie. Je ne joue donc pas sur la honte dans mes relations fessée/dominance/soumission avec les femmes.

    #94156
    fessee21
    Participant


    Point ou très peu de de honte dans les  jeux de “discipline” que j’ai pratiqués ma vie conjugale durant ou avec d’autres partenaires de jeux puisqu’ils étaient consentis et désirés. Il faut toutefois approfondir.

    La honte est  une émotion perçue par la victime, qui procure  un  sentiment d’humiliation et renvoie à celle-ci  une image négative d’elle-même, une image qu’elle rejette, qui lui fait prendre conscience de son humiliation, de son infériorité… etc.  Une image honteuse !

    Dès lors que la victime désire se sentir humiliée, rabaissée… elle n’a plus cette  image réellement négative d’elle-même sensée lui être imposée puisque par définition, cette “humiliation” contribue à son plaisir.

    Par conséquent il n’y a pas de honte à proprement parler ou très peu dans un jeu consenti. La honte commence dès lors que la “victime” n’est plus consentante ou à défaut est modérément consentante.

    Dans un jeu de couple, il n’y a pas ou peu de sentiment de honte sans une tierce personne pour le renvoyer. Si la présence de cette tierce personne est désirée, le sentiment de honte n’existe pas ou est très dilué.  C’est le regard de l’autre  qui va donner consistance à l’image honteuse de soi que ce regard  renvoie. C’est ce regard de l’autre qui cautionne le fait que l’image que donne à voir une femme retroussée fessée comme une petite fille est reçue par elle comme une image honteuse. Etre fessée déculottée par son mari n’a rien à voir à être fessée déculottée devant un inconnu. La honte ressentie dépend donc d’un éventuel regard non désiré ou consenti sous la contrainte.

    En revanche, si on consent à une pratique jugée honteuse, on peut ressentir un sentiment de honte même avec son partenaire habituel…. Sentiment qui va disparaître avec l’habitude.

    Par exemple, au début,  mon épouse avait horreur d’être obligée  de se masturber devant moi. Cela relevait de son éducation qui faisait que la masturbation était nécessairement perçue par elle comme un acte inavouable donc honteux.  Cependant elle acceptait parfois de le faire sous la contrainte et elle était alors souvent rouge de honte. Petit à petit ce sentiment de honte a disparu. Une de mes partenaires de jeu qui repoussait assez loin ses limites avait pourtant  honte d’avoir un orgasme  en étant sodomisée et surtout honte de ne pouvoir le cacher. Le sentiment de honte peut donc aussi exister dans un acte désiré ou  secrètement ou inconsciemment désiré… puisque procurant du plaisir tout en étant vécu comme quelque chose d’honteux. Dans ce cas le regard de l’autre renvoie au jugement que la personne honteuse porte sur elle-même.  Le désir de vivre une situation honteuse n’engendrerait donc  pas de sentiment de honte vraie mais peut toutefois être perçu comme tel.

    Les premières fois que j’envoyais mon épouse au piquet après une bonne fessée exposer ses fesses rougies, elle éprouvait un sentiment de honte qui s’est vite mêlé  à celui de plaisir.

    Comment distinguer alors honte subie et humiliation désirée  ?  La honte nécessiterait le regard de l’autre, un jugement extérieur qui révèle à « la victime » le caractère honteux de sa situation, de son humiliation. Si ce regard est désiré alors le sentiment de honte est très édulcoré, dilué par le désir, voire totalement inexistant. Il se confond avec le plaisir d’être humiliée.

    Dans les jeux de discipline conjugale mon épouse n’a jamais eu honte de montrer ses fesses, d’être soumise, déculottée, traitée comme une petite fille… etc… Evidemment ! Bien au contraire ! Ce n’est plus un réel sentiment de honte qui est perçu mais le plaisir d’être humiliée, contrainte. Elle,  comme mes autres partenaires de jeu n’ont jamais connu ce sentiment de  honte véritable sauf… si une pratique humiliante ou vécue comme telle  leur était imposée. Mais dans ce cas il y avait toujours accord tacite malgré tout ou une contrainte plus ou moins désirée, acceptée.

    La fessée en public est un bon exemple de situation honteuse vécue par la personne fessée, humiliée…. si cette fessée est imposée. J’ai un  souvenir qui remonte à 1961 ou 1962 du visage rouge de honte d’une gamine qui retournait à sa place après avoir été retroussée par la maitresse devant toute la classe. Si on  éprouve du plaisir à être fessée “en public”, on  n’éprouve pas un sentiment de honte vraie comme pourrait le vivre une personne fessée en public contre son gré. La fessée serait alors particulièrement honteuse, comme une fessée scolaire de jadis.

    En pièce jointe, si la “punie” semble honteuse, il n’en est rien puisqu’elle a désiré cette situation, a tiré du plaisir de cette contrainte à priori humiliante, d’être ainsi   soumise,  de jouer ce rôle. L’humiliation ressentie n’est pas la “honte” authentique que pourrait vivre une personne non consentante dans cette posture.  La perspective  de payer ses fautes en recevant une sévère fessée aux orties pour se les faire pardonner participe à son plaisir et ne caractérise pas un sentiment de honte authentiquement vrai. On est dans le jeu consenti. Point de honte ici !

    L’image qu’elle  donne à voir et qu’elle reçoit elle-même d’une femme à genoux, soumise, qui s’apprête à être retroussée et fessée comme une petite fille n’est perçue par la « punie » comme une image réellement honteuse puisque désirée. Etre fessée déculottée par son mari n’a rien à voir à être fessée déculottée devant un inconnu.

    La honte ressentie nécessite donc soit une  contrainte, soit d’un éventuel regard non désiré ou consenti, soit découle d’une nouvelle pratique pré-acquise comme honteuse…. Sans quoi c’est juste du plaisir dans l’humiliation.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 11 mois et 1 semaine par fessee21.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 11 mois et 1 semaine par fessee21.
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    #94181
    Anonyme
    Inactif


    Personnellement oui j aimes la honte associé par contre je n aimes pas du tout la nudité complète…Je sépare réellement la fessée de ma vie sexuelle.  C est ainsi. C est un fantasme que j aimes vivre mais je ne couche pas avec mes fesseurs (uniquement mon copain…couple libre et qui pratique aussi)

    Par contr en public oui rien que l idee me plais par contre oui…avec public consenti.

     

    D ailleurs j ai beau militer pour une sexualité/fantasme assumé et jouissante…Je suis contre les violences conjugales et pour moi le sujet peut vite dérapé car imagine si l une des femmes du couples vit des coups au quotidien…bref c est à réfléchir

     

    Pour en revenir au sujet du post, j aimes la fessée à la main qui est le summum de la domination sur la spanked, la mise au coin et les menaces vexantes ou les sermons. Pour moi tant que la honte n est pas dégradante ça me va!

    #94183
    Guigee
    Participant


    Personnellement oui j aimes la honte associé par contre je n aimes pas du tout la nudité complète…Je sépare réellement la fessée de ma vie sexuelle. C est ainsi. C est un fantasme que j aimes vivre mais je ne couche pas avec mes fesseurs (uniquement mon copain…couple libre et qui pratique aussi) Par contr en public oui rien que l idee me plais par contre oui…avec public consenti. D ailleurs j ai beau militer pour une sexualité/fantasme assumé et jouissante…Je suis contre les violences conjugales et pour moi le sujet peut vite dérapé car imagine si l une des femmes du couples vit des coups au quotidien…bref c est à réfléchir Pour en revenir au sujet du post, j aimes la fessée à la main qui est le summum de la domination sur la spanked, la mise au coin et les menaces vexantes ou les sermons. Pour moi tant que la honte n est pas dégradante ça me va!

    Je pense que la honte fait partie intégrante de la fessée, elle donne tout autant un côté punitif que la fessée elle même.. D’où les traditionnelles mises au coin en fin de partie..

    #94187
    Paulparis
    Participant


    Difficile pour moi de bien situer oū se place la honte dans la fessėe. En effet même punitive, la fessée est un plaisir pour les deux (ou plus) protagonistes et l’objectif de trouver du plaisir à donner comme à recevoir la fessée passe bien avant le sentiment de honte.

    Reste le cas particulier de la fessée donnée en public . Cela se passe en général devant un public averti voir habitué et on se rend alors vite compte qu’il n’y a pas de honte à se trouver nue devant d’autres gens qui ne sont pays là par hasard !

    Je sais que certaines se trouve en situation de ressentir de la honte à livrer ses fesses nues devant un homme et pire devant un public. Mais je sais qu’avec l’expérience cette honte peut passer vite

    #94193
    Spankheure
    Participant


    Pour moi, la honte ou du moins l’aspect psychologique est très important, et ne me laisse pas indifférent, mais n’est pas non plus fondamentale. En effet, notre art a de nombreux aspects qui forment un ensemble aussi complémentaire que les doigts et la paume de la main. Je pense ça pour celles qui ne sont pas honteuses de, par exemple, finir nue (dans un cadre consentant), et espèrent s’en tirer à bon compte.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 11 mois et 1 semaine par Spankheure.
    #94214
    JULIENM
    Participant


    Savoir faire honte dans le consentement nécessite de connaître un minimum la punie , certains mots peuvent avoir un effet délicieux et d’autres au contraire empêcher la progression du plaisir il faut savoir au sens d’avoir suffisamment de connaissance pour construire le sentiment de honte désiré . La honte est en fait au service du désir ou du plaisir . Est elle factice, je ne crois pas , elle est celle qui permet , là où un autre type de honte empêcherait .

    #94262
    Marie44
    Participant


    Je crains toujours que mon mari le fasse, ça fait plusieurs fois qu’il me parle de me fesser devant mon parrain qui lui même est très sévère en ayant dit plusieurs fois qu’il était OK à 100 % pour infliger la fessée nue à son épouse.

    #94281
    Marc10
    Participant


    Bonsoir FesseurTrentenaire1, Je suis entièrement d’accord avec vous, je pense que la honte fait partie intégrante de la punition. Je ne suis pas adepte du concept des exercices de cardios 😅 mais la nudité, oui !! Surtout si elle est accompagnée de certaines positions révélatrices… et donc embarassantes

    1. bonjour le sentiment de “honte”est pour moi egalement lié  a la fessée deculottée j insiste sur le terme deculottée  car cela fait parti du rituel de ce sentiment “d humiliation”d avoir la culotte baissée ..

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