LE RETARD

[verbero5]

LE RETARD

Dehors il fait un froid de canard, (encore que les canards n’aiment pas plus le froid que les autres !), il est 09h30, un Espace V6 gris métallisé est garé en coin de rue non loin d’une gare RER de la proche banlieue parisienne.
A l’intérieur un homme plutôt massif, d’une cinquantaine d’années, vêtu d’un simple teeshirt noir, d’un jean et de rangers ne semble pas souffrir du froid, c’est Adrien, il relance le puissant moteur du véhicule de temps à autre surement pour réactiver le chauffage.
Il attend une bourgeoise de province, une juge qu’il a rencontré sur « fessrouges »,
Madame dans son annonce voulait être rabaissée, humiliée, punie, fessée mais aux premières claques sur ses fesses opulentes, elle a crié STOP !!
Depuis ils se sont revus plusieurs fois pour faire l’amour, habituellement ils vont à l’hôtel, mais là l’heure tourne….
Ses yeux ne quittent pas la sortie de la gare, à l’intérieur du lecteur de CD, Johnny de sa voix puissante fait résonner l’habitacle :

[Les mauvais garçons, s’ils donnent des coups
Ne sont pas méchants, je vous l’avoue
C’est qu’ils en ont reçu de partout
Et beaucoup………………..
_ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _ _
Ah! Les mauvais garçons
Les mauvais garçons………]

Sur les dernières paroles l’homme coupe le poste, il pianote vivement sur son téléphone mobile.
_ ” Tu fais quoi?”
” J’arrive mon chéri, hihihi!”
Il semble irrité. 10h10 toujours pas là, 10h30
Elle arrive en lui faisant des signes de la main, toute souriante.
” Ca va mon chéri, tu vas bien?”
Il est fou de rage le chéri !!
_ “NON CA VA PAS!!!! TU TE FOUS DE MOI ! DEPUIS 09h J’ATTENDS !!”
” Mais ce n’est pas grave on a le temps quand même hihihi”
Son regard stoppe le rire, plus rien n’est dit, il roule au hasard.
A la dérobée, il la regarde, blonde la cinquantaine, bien en chair sans bourrelet.
Il se dit [elle doit repartir vers 12h, même plus le temps d’aller à l’hôtel]
Elle essaie de parler mais il ne répond pas, il fulmine, dans sa Ford intérieure s’écrit :
[je vais te faire payer cela ma belle !!]
Il roule dans la banlieue sud, à un moment il se rappelle qu’il y a une zone industrielle dans le coin, il s’y rend, il rentre dans la zone, une rue, deux, voilà celle qu’il recherche elle est longée à gauche d’un grand square vide en semaine et en plus par ce temps et à droite par un grand mur sans fenêtre d’une usine.
De chaque côté des emplacements de parkings vides, il roule jusqu’au milieu et se gare sur le côté gauche, il coupe le moteur.
” Tu t’arrêtes, on fait un câlin ici?”
Il ne répond pas. Il a un petit sourire ironique,
[les femmes sont naïves] se dit il.
Elle s’approche pour l’embrasser.
_ ” Descend!! Ouvre la porte arrière et tiens toi debout entre les deux!!!”
« Mais que veux tu faire ? Il fait froid en plus ! Et je suis côté rue !!»
_ « Magne toi !! Tu voulais être humiliée, tu vas être servie » »
Elle est toute rouge, elle sort et reste debout entre les 2 portes.
_ ” Défais ton manteau, trousse ta jupe à la taille et collant et slip aux genoux!!!”
” Mais, mais tu es fou on va me voir, non s’il te plait”
_ ” Vite je ne le redirai pas!!!!”
Fébrilement elle s’exécute, elle est cul nu dans la rue, debout entre les deux portes, elle regarde affolée à droite et à gauche
_ ” Reste vêtue ainsi et passe derrière, à genoux sur la banquette le cul vers moi, les bras sur la plage arrière et regarde devant toi !!”
« Je t’en prie, arrête! J’ai peur !! Que vas-tu me faire ?»
_ « Tais-toi !! »
Il sort et passe à genoux sur le siège passager avant, comme il est droitier, il incline légèrement le dossier et prépare bien son mouvement.
_ ” Tu as interdiction formelle de bouger, sinon je te fous cul nu dehors! Tout le monde verra tes grosses fesses toutes nues !!”
« Non ! Non !! J’obéis »
Il prend son élan, la première claque la fait bondir dans un hurlement mais malgré ses cris et ses pleurs il la fesse à la même cadence pendant plusieurs longues et interminables minutes, un camion passe en klaxonnant, elle veut rabaisser sa jupe, il l’empêche
« _ Tu n’obéis pas, je vais garder un petit souvenir !! »

SCHLAC ! La photo est prise, aussitôt le téléphone délaissé, la punition reprend de plus belle, pendant une bonne demi-heure la main s’abat sèchement au même rythme implacable, le bruit dans le véhicule résonne infernal aux oreilles de la punie, le gros derrière blanc est à présent rouge brique.
Le fesseur marque un court instant d’arrêt.
Elle pleurniche doucement sans changer de position.
Il assène les dix dernières claques de toutes ses forces.
Elle pousse des cris et sursaute à chaque gifle mais reste dans la position, offerte, elle ondule des fesses, il glisse un doigt fureteur dans sa jolie fente c’est trempé, elle jouit. Son corps est secoué de sanglots et de frissons.
Il la laisse ainsi, lorsqu’elle se calme, il dit :
_ ” Sors cul nu, reculotte toi et viens devant”
Elle prend place doucement pour ménager ses fesses endolories, ses joues sont aussi rouges que sa lune, ses yeux brillent.
Il la prend dans ses bras, elle est rayonnante, ils s’embrassent.
“Je ne veux pas partir, je veux rester avec toi, tu as trouvé ce que je cherchais, que
J’aime être traitée comme ça »
_ « Oh oui !! Tu peux compter sur moi, plutôt deux fois qu’une !! »
Elle décide qu’elle ne repartira qu’en fin d’après midi.
Ce qui s’est passé ensuite ne sera pas relaté dans ce récit………
Adrien Verbero janvier 1998

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