Le repos d’Ava

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  • #87743
    007
    Participant


    Ce que je vais vous avouer doit rester entre nous, il en va de ma crédibilité de tueur de classe internationale.
    Je me suis déjà fait happer par les yeux d’une petite qui avait tout d’une grande.
    L’espionne avait un caractère de guerrière, des responsabilités pesantes et une réputation.
    Elle ne passait pas inaperçue au MI5 avec son fessier animal malgré son regard d’ange.
    Mais sous la candeur de ce joli minois, il y avait une forte personnalité et une exigence personnelle démesurée. Le métier n’autorise pas l’à-peu-près, la mort nous surveille toujours de loin à l’affût de la moindre faiblesse. Charge mentale maximale.

    Ça s’est passé un soir de pause, au bar du Strand Palace. J’étais avec Ava et autour de minuit après deux Vodka Martini, le fil de notre conversation s’est doucement déroulé autour de nos jeux sexuels. On a évoqué cet étrange paradoxe : Nous sommes parfois, dans le lit charnel d’une chambre érotique, tellement différents de ce que nous sommes au grand jour.

    La magie qui découle de ce constat, c’est que parfois, plus on est investi dans un quotidien responsabilisant, plus le poids de ces responsabilités nous pèse, plus on aime trouver une bulle où plus rien de tout ça n’existe pour s’y ressourcer. Une pause totale avant d’affronter à nouveau la fureur implacable du monde en mode combat.

    Je vous passe les détails de notre conversation troublante, c’est ce qui s’est passé ensuite que j’aimerais vous rapporter.
    Car nous avons rejoint une des suites de l’hôtel un peu plus tard dans la nuit.
    En marchant dans le couloir qui menait à la suite, nos doigts se sont frôlés et trouvés. Sans rien dire, je l’ai prise par la main avant de faire glisser la clé magnétique pour ouvrir la porte.
    Dans la chambre, tout se déroulait comme dans un rêve, nos gestes lents réduits à l’essentiel me donnaient l’impression que le temps s’était distendu au-delà du réel.
    Je l’ai déshabillée lentement, doucement, en posant ses vêtements sur le coin du lit.
    Elle était silencieuse, comme si pour elle, les mots n’avaient plus d’utilité.
    Elle se laissait faire et pourtant je me sentais esclave de ce qu’elle me dévoilait pudiquement. La nature et l’ordre de chacun de mes gestes me semblait essentiel comme la combinaison secrète d’un coffre impénétrable.

    Le revers de sa main qu’elle avait portée à sa bouche, lui donnait une allure enfantine.
    Ses yeux brillaient comme si un voile humide les recouvrait, ils étaient ouverts mais semblaient indifférents à tout ce qui l’entourait, c’est en elle qu’elle regardait. Mystique.
    Qui aurait dit que cette poupée avait dessoudé deux narcos et un terroriste international rien que dans l’année écoulée et je parle pas de la liste de leurs seconds couteaux.

    Ava était debout près du lit, en culotte. Enfantine, elle me dévoilait le cœur de son âme, originel et fragile. Cette part primitive que l’on recouvre année après année d’une coque dure et impénétrable comme un gilet pare-balle, afin de se rendre invulnérable.

    J’ai pris une sucette tétine que je lui ai mise dans la bouche, elle m’a regardé comme si elle me remerciait.
    J’ai ensuite attrapé un doudou que j’ai posé contre ses seins. Elle l’a serré tendrement contre elle en inclinant la tête.
    Ensuite j’ai fait glisser sa culotte et l’ai faite s’allonger sur le dos en travers du kingsize, la chambre n’était éclairée que par une petite lampe posée sur une commode, une « bon jour » de Starck.
    Elle faisait ce que je lui disais, totalement prise en charge. Elle avait tout lâché. l’Evidence.
    Je savais très bien que je voyais une Ava que peu connaissaient et qu’elle attendait une seule chose de moi, c’est que je la berce dans cette bulle où elle flottait maintenant.

    Alors lentement, j’ai replié et écarté ses jambes de manière à ce que je puisse crémer les pétales de son sexe et l’intérieur de ses cuisses.
    Dans ces moments, on arrête les horloges, plus rien au monde ne compte si ce n’est l’épiderme que l’on nourrit du bout des doigts. C’est l’unique mission.
    Quand la crème eut totalement pénétré sa peau, j’ai saupoudré son entrecuisse avec du talc que j’ai pris soin d’étaler avec les doigts, sur les cuisses comme sur la vulve d’où j’ai retiré le surplus qu’elle avait entre les lèvres.
    Ava semblait totalement détendue, son regard était fixe et absent. Je devinais les mouvements de succion de sa bouche et percevais parfois le claquement léger du silicone que son palais torturait.
    Ensuite j’ai attrapé une couche aux motifs enfantins. Sans que je n’ai à lui dire, elle a soulevé son bassin pour que je passe cette épaisse couche de ouate sous ses fesses.
    Je percevais un peu de gêne sur son visage, une gêne qui se diluait doucement dans l’état de plénitude d’une Ava en apesanteur.

    J’ai rabattu ensuite les rebords de la couche afin de coller les attaches.
    Je lui ai enfilé un body et elle s’est mise en boule.
    Je me suis placé contre elle, dans son dos et je lui ai caressé les cheveux en la serrant contre moi.
    J’ai attendu ainsi sans bouger qu’elle ferme les yeux puis glisse enfin dans un vrai sommeil.

    Quand ce fût le cas, je me suis levé doucement sans faire de bruit, j’ai rabattu la couette sur ses épaules, j’ai fermé « bon jour » et j’ai pris une chaise que j’ai plantée dans le couloir, devant la porte de la suite.
    En bras de chemise, je m’y suis assis pour y monter la garde le reste d’une nuit qui aurait pu durer des siècles.
    J’avais la responsabilité d’un trésor inestimable.
    Le repos d’Ava.

     

    #87789
    Jérémie
    Participant


    Bien que ce ne soit pas mon type de fantasme, j’avais envie de poster ce petit commentaire pour vous dire que votre style et votre écriture m’ont enchanté. Une vraie belle plume…

    #87791
    007
    Participant


    Merci infiniment Jérémie, je vous avoue que livrer les abords de ce fantasme qui fait souvent office de repoussoir grotesque m’a semblé aussi difficile que ma première mission à Prague.

    Je suis ravi si le style et les mots vous ont porté malgré tout à la lisière de cette pratique qui me semble bien plus complexe que le simple jeux de rôle auquel on la résume parfois.

     

    #87793
    Paulparis
    Participant


    …Elle se laissait faire et pourtant je me sentais esclave de ce qu’elle me dévoilait pudiquement…

     

    Merci Monsieur Bond pour votre jolie écriture même si, moi aussi, je ne suis pas fana du scénario qui fonde votre récit.

    Non, c’est plutôt une phrase de cette narration que j’ai voulu isoler tant elle me semble juste. Lorsque les hommes que nous sommes sont en position de dominer une jeune femme, c’est en fait nous qui en sommes l’esclave… J’ai toujours pensé que c’étais en réalité la personne soumise qui mène la danse. D’abord parce que c’est elle qui offre, qui dispose du pouvoir de dire non, de celui de dire stop. Ensuite par cheque contrairement aux apparences, l’homme fesse sa partenaire pour son plaisir certes mais aussi pour le plaisir de l’autre, un plaisir assumé, volontaire, puissant. Et c’est à l’homme de tout mettre en oeuvre pour que sa partenaire y trouve du plaisir, de trouver le bon rythme, la bonne position, la juste puissance.

    Dans nos jeu, et pour reprendre votre terme, l’esclave n’est pas totalement celui qu’on croit

    #87794
    Jérémie
    Participant


    Le courage fait partie intégrante de tout agent qui se respecte, alors je ne suis pas surpris que vous ayiez réussi cette nouvelle mission (de partage et de dévoilement). Félicitations 😉

    #87795
    Jérémie
    Participant


    Totalement d’accord avec Paulparis par ailleurs… Nous sommes au service de la demoiselle qui se livre et nous octroie sa confiance… Dès lors, notre mission est de la satisfaire, l’écouter, lui apporter ce dont elle a envie voire ce dont elle rêve. Ce sont ses désirs, envies, limites qui mènent la danse je dirais, et finalement pas celui qui a la “main”.

    #87799
    lunapower
    Participant


    Merci pour ce texte agent @007 qui retranscrit assez bien à mes yeux ce qui se joue lors de ces petits jeux régressifs, cette gêne, cette pudeur et oui cette sorte de plénitude qui en découle souvent.

    “…Elle se laissait faire et pourtant je me sentais esclave de ce qu’elle me dévoilait pudiquement… ”

    Je suis une nouvelle fois totalement en accord avec toi @paulparisfr

    Cette phrase est l’une des plus puissantes de ce récit, je pense aussi que c’est la personne qui se soumet qui est le véritable maître, celle qui a le pouvoir. Le dominant n’étant que le maître du jeu qui va la guider, sonder son âme, l’aider à se dévoiler encore plus dans ces jeux régressifs que de simples jeux fessées… Le niveau transgressif étant plus élevé ! Ce côté psychologique est d’ailleurs à mes yeux l’un des plus intéressants du BDSM, “sonder” sa partenaire pour mieux la guider 🙂 Claquer un cul c’est sympa mais quand on sait comment, pourquoi ça prend une autre dimension !

     

     

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #87993
    Monsieurgigi
    Participant


    James Bond, en mission spéciale, s’ennuyait grave dans son luxueux hôtel et décida de se diriger vers le bar. Arrivé sur place, il aperçoit rapidement une jolie fille installée au bar en train de siroter un mojito (car beaucoup de femmes commandent un mojito !)

    Il se présente : “Bond. James Bond. Me permettez-vous de vous faire la conversation ?”

    Rougissante et flattée, la fille accepte. Bond a à peine le temps de s’assoir que la fille s’exclame : “Dîtes moi, elle a l’air plutôt bizarre votre montre…”

    L’air assez fier, celui-ci répond en regardant sa montre “C’est un modèle spécialement conçu pour moi. Elle est capable de me donner des informations sur les gens qui m’entourent. Par exemple, elle me signale que vous n’avez pas de culotte…”

    La fille prend un air pincé et rétorque “Ben elle raconte n’importe quoi votre montre, parce que j’ai une culotte !”

    Bond regarde alors sa montre, la tapote légèrement, la regarde de nouveau et dit ” En fait, elle avance d’une heure…”

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 1 année et 4 mois par Monsieurgigi.

    Monsieurgigi : l'essayer, c'est l'adopter !

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