Le coin des songes
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- Ce sujet contient 83 réponses, 23 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Lou, le il y a 1 année et 5 mois.
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17 octobre 2021 à 23:59 #71301PlumeParticipant
Injonctions.
Fustigez, Monsieur
Mon insolence
Lorsque dans nos joutes
Je joue les négociatricesCueillez, Monsieur
Mon silence
Lorsque je m’arc-boute
En plein suppliceImposez, Monsieur
À votre pantin obéissant
D’enfin se prosterner à genoux
En guise de sacrificePuis quand à la fin, vous remportez la victoire
Avec la satisfaction du devoir accompliRecueillez, Monsieur
Les larmes roulant
Sur mes joues
Dans votre caliceAvant de me le faire boire
Jusqu’à la lie …https://bordelcerebral.blogspot.com/
27 décembre 2021 à 01:04 #74172LouParticipant
Ce que mes lèvres n’osent
Dire, bravant le soupir
De vos paupières closes,
C’est par peur de tarir,
Vos silences amoureux,
L’infini bleu de vos yeux.Si ma peau feint de ne pas
Sentir, les sermons du cuir
Bercés au creux de vos doigts,
C’est pour corrompre ton rire,
D’envies et d’innocence
De corriger mes absences.Si je suis vide de toi alors,
Rappelle moi toujours et encore
De servir, nos chemins d’errances,
L’ivresse de nos jours perdus,
À faire rimer sur mon corps nu,
Les vices de ta jouissancehttps://www.wattpad.com/story/315778778-mélange-étrange
28 décembre 2021 à 14:20 #74210SachaParticipant
La porte fermée et la lèvre silencieuse (terza rima)
Derrière la porte, je me suis arrêté.
Dans un grand silence, j’ai chassé cette larme
Que je devais pourtant à ton corps apprêté.
Derrière la porte se tiennent tous ces charmes,
Ceux qui m’ont conduit à me perdre et m’oublier,
Que fou j’ai empoignés, négligeant de cette arme
Qu’est l’orgueil de l’âme qui ne veut pas plier.
Je me retourne pour ne pas être aperçu
Et l’oreille au judas ne m’entends pas crier.
S’entrouvre le battant, sur ton visage nu,
Ta lèvre silencieuse et noire de clarté,
J’ai défait ma ceinture et puis, je me suis tu.
- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 9 mois par Sacha.
28 décembre 2021 à 19:02 #74219PlumeParticipant
Theatrum mundi.
Un, deux, trois
Le brigadier frappe
Le rideau se lève
Peut alors commencer la représentationUn, deux, trois
J’avance sur un fil
Ta patience sur le grill
Tes avertissements vainsUn, deux, trois
Plus le temps de négocier
Me voilà déculottée
Et toute rougissanteUn, deux, trois
Ma respiration saccadée
Par dessus les coups
Que tu me forces à compterUn, deux, trois
C’est le nombre de doigts
Présence envahissante
Que tu glisses en moiUn, deux, trois
Encore quelques affronts
Et autres insolences
Avant de me rendre à la raisonUn, deux, trois
Repentance, remords et contrition
J’implore à genoux
Mille fois pardonUn, deux, trois
Petites révérences de circonstances
Côté cour, côté jardin
Puis à l’aimable assistance …https://bordelcerebral.blogspot.com/
29 décembre 2021 à 17:00 #74248salamboflaubert75Participant
Parfois je veux te dire…
Mais je me tais, pas toujours pour les mêmes raisons d’ailleurs mais je garde le silence dessus.Mon énergie pour te faire face sans me recroqueviller sur moi-même ou me sauver me prend tout même mes mots dont je suis pourtant si généreuse habituellement.Une partie de moi adore se sentir minuscule, perdre le contrôle et te le donner en ce moment être déstabilisée, troublée , confuse et excitée.C’est grisant et un peu effrayant quand on est pas habituée à essayer de se cacher derrière son petit doigt, à tout faire et tout assumer.Vais-je parvenir à ne pas douter et me laisser entièrement abandonner à toi, ta main et ta voix sans avoir l’impression d’être trop faible ou dans une position de vulnérabilité qui pourrait me nuire…Je fais partie des personnes entières qui ne savent pas donner ou se donner un peu ou à moitié j’ai tenté de combattre ceci comme d’autres dualités, ambivalences en moi mais j’ai fini par cesser et apprendre à le nuancer dans certains domaines de la vie ne serait ce que pour ne pas me retrouver vider de tout.Mais en ces moments et dans les relations généralement je ne sais pas faire et encore moins dans l’intime, la passion, la fessée et/ou la discipline et la bestialité.Car je me révèle à moi-même et toi aussi, il n’y a plus apparences, faux semblants, on retire nos masques de politesse et bienséance, on enlève des filtres à nos mots / maux…Il n’y plus qu’une femme qui se fait femelle pour son mâle en ce moment et l’accueil en son corps , partout et sur sa peau, et ceci se révèle est une antre qui est la sienne son foyer, son ancrage, son far et qu’il n’a jamais vraiment quitté ni elle d’ailleurs…- Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 9 mois par salamboflaubert75.
Pièces jointes:
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1 janvier 2022 à 09:58 #74323BilobaParticipant
…..venue du Cantique des Quantiques, entre L’ou et chien, une biche sans grammes, au volant de sa jupe et de sa diligence rapide à explosion. Taxi minutes, Milan, ou bien l’éthernité d’année lumière….
6 février 2022 à 17:02 #75412CoDéeParticipant
SONGE D’UNE APRÈS-MIDI D’HIVER
(Écrit du fond de mon lit l’esprit encore brumeux d’une sieste insuffisamment réparatrice NDLR)
Je me trouve au pied d’un immense escalier, dans la salle d’un grand château.
Ma reine se trouve là, tout en haut des marches.
Elle m’y attend, majestueuse, auréolée de cette lumière solaire qui émane d’elle en permanence. Ce rayonnement est tout ce que je perçois d’elle en cet instant.
L’escalier est haut et il me faudra monter bien des marches pour réussir à la rejoindre.
Cette ascension sera longue, fatiguante et peut-être même aura-t-elle semé des obstacles sur le trajet.
Elle aime m’éprouver, et par là même elle m’élève, me permet de me surpasser, de découvrir les trésors qui sont cachés en moi. Je suis fière quand j’arrive à surmonter les difficultés qu’elle dresse sur mon chemin.
Ma reine les sélectionne finement ces obstacles, ses choix ne sont jamais anodins. Elle me connaît parfaitement et sait ce dont je suis capable, ce que je puis endurer. Il y a bien longtemps qu’elle a compris mon fonctionnement, et elle maîtrise précisément les touches sur lesquelles elle peut appuyer et celles qu’il est préférable d’éviter.
J’ai toute confiance en elle.Ma reine.
Arrivée à mi chemin, fatiguée et un peu découragée, je lève les yeux et commence à distinguer plus précisément sa tenue et ses cheveux épars sur ses épaules. Elle n’a pas besoin de couronne, son élégance et sa prestance suffisent.
Ma reine est belle. Elle a ce charme indéfinissable qui la rend captivante, irrésistible et tellement désirable…
Je me sens fière et honorée d’avoir été autorisée à gravir cet escalier. Encore quelques marches et je serais près d’elle.
Je l’entends qui m’appelle et m’encourage.
Sa voix résonne dans mes oreilles, comme une douce musique qui prendrait possession de tout mon être. Ce son si doux et enveloppant me redonne l’énergie qu’il me manquait pour réussir à poursuivre mon périple.
Et enfin, après ce bien long chemin, j’ai réussi à venir à bout des dernières marches. Je suis là, devant elle. Jamais je ne l’avais approchée de si près. Ma reine est moins grande que je ne me l’étais imaginé. Mais ce n’est pas important puisque ma place est à ses pieds.
Spontanément je m’agenouille devant elle et attend ses ordres, la tête baissée, timide, mais le coeur palpitant et tout le corps en émoi.
Elle peut disposer de moi comme elle le veut, en cet instant je suis toute à elle. Je brûle qu’elle prenne possession de moi et me fasse sentir que je lui appartiens.Sa main se faufile dans mes cheveux, tendrement elle lisse les mèches entre ses doigts. Je ronronne, je me frotte contre ses jambes, savourant la caresse offerte par ma reine. Quand, tout à coup, fermement mais sans brutalité, elle resserre sa prise sur mes cheveux et m’invite à la suivre.
Je mets en marche ainsi, à quatre pattes, docile et obéissante.
Sans me lâcher, toujours en maintenant sa prise sur moi, elle me fait parcourir ainsi les couloirs de son château, et monter encore un autre escalier.
Le dernier couloir qu’elle me fait arpenter est long, je fatigue et fait une pause. En levant la tête j’aperçois une immense porte au fond. Ma reine perçoit mon hésitation et mon inquiétude.
Sa main dans mes cheveux se fait plus légère, plus tendre.
Elle ne souhaite pas me contraindre, c’est à moi de choisir si oui ou non je la suivrais dans cette pièce à la fois mystérieuse et excitante qu’est sa chambre.
Elle me regarde et aussitôt, je sens un éclair qui me transperce de haut en bas.
Une chaleur vive se diffuse au fond de mon ventre, embrasant rapidement tout mon corps. Oui je vais la suivre, c’est évident. Elle éveille tant de choses en moi. Ma reine est à elle seule une arme de séduction massive. Je suis incapable de lui résister.Elle se penche vers moi, et place un doigt sous mon menton, m’invitant ainsi à relever la tête. J’ai du mal à soutenir son regard, si lumineux, si perçant.
-Par contre si tu veux entrer dans ma chambre, il y a une condition.
-Je vous écoute ma Reine?
-Tu dois laisser ta culotte à la porte.
Elle éclate de rire, un rire cristallin et délicieusement pervers qui attise encore davantage l’incendie qu’elle a fait naître en moi. Un feu qui a également des effets humides entre mes cuisses, curieusement.
Ah Zut, si je lui donne ma culotte elle va savoir que je mouille…A suivre…
(Peut-être)15 février 2022 à 10:55 #75744BaccardiParticipant
Eh bien oui la suite!
C’est beau CoDee Un rêve que je te souhaite réalité. Tu nous emportes dans ton imaginaire et on y croit dur comme fer.. La suite!
24 mars 2022 à 14:08 #76527LouParticipant
Au temps des confidences,
J’ai trahi ta confiance,
J’ai cherché du bout du nez,
Le creux de ton visage défait,
Je t’ai gouté, et resta affamée.À l’aube de ma résilience,
J’ai soigné ma conscience
J’ai embrassé ton front endormi,
Sans percevoir tes yeux meurtris
Je t’ai senti, et ne fus pas guérie.À l’heure des au-revoir silencieux
J’ai murmuré d’espoir, “Monsieur,
J’ai déçu nos promesses, punissez,
Je préfère vos coups, à nos regrets”
J’ai bu tes baisers, ne fus pas sevréeAu réveil de ma jouissance
J’ai habité ton absence,
D’insouciance et d’ennui,
D’errance et d’envie,
Jusqu’à la prochaine nuit…https://www.wattpad.com/story/315778778-mélange-étrange
28 mars 2022 à 13:04 #76592NushMaître des clés
Fin d’été
La ville est lavée, odeur de fin d’été, chaleur douce. S’assoir à cette terrasse et
profiter des derniers beaux jours. Elle, un café. Lui, café croissant. Toujours.
Elle lui sourit : ‘Le Figaro contre Libé ??’.
Il sourit, lui tend Libé qu’il vient de finir et prend l’autre journal. Ce jeu dure
depuis longtemps, des années ; juste quelques mots, un ‘bonjour’, un regard, un
‘bonne journée, il fait froid, non’ ?
Leurs doigts s’effleurent parfois, une esquisse.Aujourd’hui, il lui a soufflé en un murmure : ‘J’ai envie de vous aimer’.
Une larme. Elle plonge sa tête en avant, essayant de cacher son immense trouble, pudeur de l’émotion qui vient de l’atteindre.Le velouté de cette phrase.
Sa violence presque ; qui ose encore ‘aimer’ ?
‘J’ai envie de vous’ aurait été admissible.
Mais ‘aimer’?! Un mot comme une audace, une caresse.
Soudain elle devine qu’elle a envie d’être ‘aimée’.Simplement.
Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .
31 mars 2022 à 15:56 #76672AnonymeInactif
@MM merci d’apporter votre éclairage sur cette photo car sans votre intervention je n’ y voyais que fesses
20 avril 2022 à 16:08 #77225LouParticipant
Tu n’as pas pleuré,
À l’aube de la nuit
Où ton souffle s’est enfoui
Dans mes draps défaits,
De t’avoir tant bercéeTu n’as pas bougé
Sous ma main interdite
De meurtrir ton dos,
Pour punir tes mots,
Avant qu’ils ne te quittentTu n’as pas crié
Quand je t’ai supplié
De jouir ou te taire,
De chérir les airs,
Ivres de l’odeur sucréeDe tes tourments
Gémissants
En volcanhttps://www.wattpad.com/story/315778778-mélange-étrange
5 mai 2022 à 10:36 #77517Monsieur JonesMaître des clés
Avez-vous envie d’eau, comme douce caresse,
Cette onde qui coule, dans le creux de la gorge,
Quand blottie dans mes bras, votre bouche régresse,
Au temps des succions, au-delà des horloges,Il y a une heure, je vous tenais en laisse,
Sur le bas de vos reins, j’ai fait battre le cuir,
Pour que ma colère, dans ce feu disparaisse,
Et qu’en lettres rouges, s’écrive repentir,J’ai mis fin au courroux, de mes mains qui te blessent,
Sur le sel de tes yeux, je me suis arrêté,
J’ai soigné ta peau, mis du talc sur tes fesses,
Et sur tes longs cheveux, déposé un baiser,Tu m’as serré si fort pour que mes bras te bercent,
Qu’à l’aube des poupées, nous avons voyagé,
Je suis devenu roi, câlineur de princesse,
Dans mon château de soie pour ton corps réfugiéFaites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...
29 mai 2022 à 19:52 #78346PlumeParticipant
Parfum
Myrtille ou vanille ?
Elle ne savait plus
La douceur vanillée
L’écœurait à présent
L’acidité bleutée
La marquait durement
Myrtille ou vanille ?
Le glacier se répétait
Mais elle était paumée
Dans ses pensées
Lasse soudainement
De tous ses doutes accrus
Elle s’enfuit en courant
Plantant là sans plus de formalité
Celui qui avait osé
Troubler sa tranquillité …https://bordelcerebral.blogspot.com/
1 juin 2022 à 01:13 #78415LouParticipant
À coeur vaillant, rien d’impossible
À coups d’amants, rien d’invincible
Aux confidents, rien d’indicible
Aux pleurs du temps, perdu de vice
J’attends, l’heure propice
De tes suppliceshttps://www.wattpad.com/story/315778778-mélange-étrange
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