Le choix de Nathalie (3)
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- 13 mai 2023 à 09:16 #87348ConfessiusParticipant
Quand Frédéric désigna du bout de la baguette la table sur laquelle Nathalie devait prendre place, celle-ci recula d’un pas.
Elle s’était bien désignée volontaire pour partager les coups que recevait June, mais maintenant que cette dernière avait reçu l’intégralité de la punition, elle ne voyait plus l’intérêt de devoir la subir à son tour. Partager oui, mais cumuler inutilement la douleur et les pleurs, certainement pas !
Surtout que cette nouvelle baguette semblait dépasser en efficacité tout ce que June semblait avoir connu jusqu’à présent, et pourtant cela faisait de longues années qu’elle recevaient des fessées, Nathalie avait bien remarqué que cet instrument faisait frémir son amie dès que celle-ci le voyait.
Nathalie, quant à elle, n’avait subi qu’une seule véritable raclée dans sa vie, il y a seulement deux jours et elle n’était pas prête de l’oublier. Elle se sentait complice de June, elle l’aimait comme on peut aimer sincèrement sa plus grande amie, mais son principal objectif était de l’aider car cela ne faisait aucun doute June devait être aidée.
D’un autre côté il s’était passé tant de choses depuis ces trois jours et tout semblait aller vers le pire, Nathalie ne maîtrisait plus rien. De plus la correction exemplaire qui les attendait dans quelques jours semblait le pire couronnement ce qui pouvait leur arriver.
– Non, je ne veux pas, c’était seulement pour partager la punition avec June !
– Rien ne t’y oblige, bien sûr et après tout c’est à vous deux de régler ces histoires.
Frédéric tendit la trique à Jérôme.
Ce dernier s’en empara et la consistance au toucher à son tour le surpris. Il la manipula un instant puis il regarda sa compagne dont l’anxiété ne cessait de monter. Il fallait régler au plus vite cette histoire.
– Nathalie, avec ce qui s’est passé ce matin je doute que tu sois en mesure de décider quoi que ce soit. Et malgré la punition qui t’attend il va y avoir certaines choses que nous allons devoir régler tous les deux.
Puis, contre toute attente, il posa la baguette sur la table.
Mais avant tout nous avons besoin de reprendre nos esprits, je propose que vous les filles regagnez vos chambres cela apaisera la situation et vous fera réfléchir.
C’est à ce moment qu’ils entendirent dans le couloir de l’étage des bruits de valise, George Inna et Éléonore quittaient les lieux.
Une fois que les filles eurent réintégré leur chambre, les garçons se retrouvèrent à nouveau sur la terrasse.
Jérôme qui en tenant la balustrade et observait la mer au loin.
– Je suis étonné et inquiet du comportement de Nathalie, je ne l’aurais jamais pensé capable de voler. Au fond on ne connaît jamais vraiment quelqu’un même quand cette personne est votre compagne.
Puis il se tourna vers son ami.
En tout cas c’est vraiment sympa de nous accueillir chez vous.Frédéric se mit à côté de lui.
– Peut être que la présence de June a éveillé des choses cachées en elle. Ce sont malgré tout des comportements inadmissibles qu’il faut stopper dès le départ, crois moi !
Peut-être que tu aurais dû la fesser comme je l’ai avec June, en plus fort même puisque c’est elle qui a eu cette idée. Nous devons nous montrer intraitables sur ce point.Au moins la correction chez George et Ina sera des plus sévère mais salutaire.
Ils s’assirent sur les transats. Jérôme, continua dans ses réflexions.
– Je suis d’accord avec toi, mais pour qu’il y ait repentir la réflexion est importante.
Puis sa précédente pensée lui revint :
On a des surprises avec les autres et même des fois avec soi même.Aussitôt Frédéric qui semblait parfaitement suivre son ami ajouta.
– Oui, c’est pour cela que nous devons avant tout être sévère avec nous-même. C’est en vivant avec June que j’ai compris cela.
L’après-midi se passa ainsi. Nathalie resta cloîtrée dans sa chambre, essayant de comprendre ce qui lui arrivait, et June, bien que ses fesses la cuisaient méchamment, ne put au début s’empêcher de jouer avec son téléphone, mais ensuite se résolut à ouvrir ce maudit livre.
Quand aux garçons, ils lurent sur la terrasse. A un moment donné Jérôme contacta ses parents pour leur demander de leur avancer un peu d’argent. Il se garda cependant de leur parler de ce qui s’était passé avec Nathalie, ses parents adoraient sa compagne et la considéraient même comme une belle fille idéale. Pas question de la dénigrer, du moins pour le moment.
Puis vers cinq heure ils se levèrent. Le temps était encore magnifique, il était dommage de perdre cette journée inutilement. Ils pouvaient au moins prendre un bain de mer. Ils allèrent donc informer les filles de leur décision. Puis ils sortirent tous.
Arrivés au bord de la mer, ils renoncèrent à retourner sur la plage comme la veille. Pourquoi ne pas prendre le sentier côtier qui grimpe et longe les falaises.
Vue de la haut, la mer était encore plus magnifique, elle leur faisait oublier tous les soucis de la journée. Le sentier longeait la falaise, ils marchèrent dans un quasi silence. Bientôt ils repérèrent la plage où ils s’étaient baignés la veille mais découvrirent vite qu’en continuant, une succession de petites criques un peu difficiles d’accès s’offraient à eux. Et plus on avançait moins il y avait de monde.
C’est sur la quatrième qu’ils jetèrent leur dévolu. Peut-être était-ce le fait qu’on ne la voyait que difficilement de la falaise ou que le chemin pour y accéder semblait un peu périlleux, mais quand ils arrivèrent en bas ils ne rencontrèrent qu’un couple qui pliait leur serviette de bain et désertèrent très vite les lieux.
Il se retrouvèrent ainsi seuls face à la nature, un peu désorientés par le reflu incessant de la mer sur les rochers et le cri des mouettes qui tournoyaient au-dessus de l’eau.
Il était déjà six heure trente, bien qu’il fasse moins chaud, ils avaient marché et éprouvaient le besoin de se rafraîchir.
Ils se déshabillèrent et cette fois tous entièrement, sans craindre pour les filles d’exposer leur fessier, surtout celui June qui était plus que jamais rouge et strié.
Dès qu’ils eurent posé le pied dans l’eau, de nombreux galets rendaient la marche délicate. Heureusement on s’enfonçait rapidement et on pouvait vite nager. Les garçons s’éloignèrent vers la sortie de la crique. Les filles, plus mal à l’aise car leur journée avait été éprouvante, se contentèrent de nager quelques instants puis se réfugièrent sur un rocher plat qui dépassait de l’eau.
Le soleil commençait sérieusement à décliner mais elles se trouvèrent bien assises sur ce rocher, l’une à côté de l’autre, les vagues leur léchaient les pieds.
Jusqu’à présent elles s’étaient contentées de paroles entendues et de simples remarques mais tout à coup Nathalie se tourna vers June.
– J’ai peur de la fessée chez ce couple, sans doute on l’a mérité, mais je crois ne pas pouvoir la supporter, ça risque d’être vraiment terrible.
– Avec leur instruments oui ça craint, je peux te le confirmer, j’ai mis une heure avant de commencer à m’asseoir tout à l’heure. Je me demande quel tordu a pu inventer ça !
Mais attends ! D’ici là on va trouver le moyen de les faire changer d’avis.
– Ah ? Et comment ?
– Ça m’est arrivé déjà de me faire éviter des fessées tu sais !
-En te conduisant parfaitement bien ?
June eut un rictus.
– Une semaine sans reproche, une conduite parfaite ? Non ça ne m’est jamais arrivé et j’y crois pas trop. Faire plus attention, d’accord, mais j’ai mes limites
– Mais comment alors ?
– Il faut trouver quelque chose qui les surprenne vraiment et qui justifie le changement de programme.
Tout à coup elles virent les deux garçons qui regagnaient les berges et sortaient de l’eau, titubants, comme étourdis par l’effort qu’ils venaient de faire. Ils mirent les serviettes à ce qui restait de soleil, et s’allongèrent.
Les filles plongèrent dans l’eau et se rapprochèrent à leur tour de la plage. En sortant elles plaisantaient à nouveau, la bonne humeur revenait. Elles se lancèrent du sable en ricanant, puis Nathalie, en ayant reçu dans les yeux poursuivit June pour se venger. Elle finit par l’attraper, envoya une claque retentissante sur la cuisse de son amie qui s’enfuit à nouveau. Nathalie qui courrait plus vite, finit par l’attraper une seconde fois. La lutte continua puis se termina dans un grand éclat de rire.
Puis les deux filles s’approchèrent des garçons qui ne les avaient pas quitté des yeux. Elles remarquèrent très vite que Frédéric non seulement était en pleine érection mais qu’il ne faisait rien pour dissimuler son état.
Tout à coup June avec un grand sourire alla se positionner à genoux à côté de son amant en observant son sexe dressé.
– Ah, ça vous excite de nous mater hein ?
Un léger sourire apparu sur le visage de Frédéric
– Avec deux filles aussi bien foutu que vous, comment voulez-vous qu’on reste de marbre ?
Un gloussement sortit de la gorge de Nathalie.
June aussitôt s’empara de la verge qu’elle serra dans son poing.
Et ça ne vous dirait pas qu’on s’amuse un peu tous les quatre. Et s’adressant à Jerome et Nathalie :
Ça ne vous est jamais arrivé de faire l’amour à plusieurs ?
Aussitôt un sourire apparut sur le visage de Nathalie.
– Ça c’est un fantasme de mon chéri. Il en rêve, mais non, on a jamais essayé. Pourtant ont a des copains qui pratiquent, ils nous l’ont dit et même proposé une fois de les rejoindre dans un club pour essayer, mais nous on a jamais osé. On a peur que ça brise nos relations.
Elle regarda la verge de son compagnon qui à son tour commençait à gonfler.
June reprit :
– Moi avec ma sœur quand on était ados et que nos parents étaient de sortie on faisait venir des copains. On regardaient des pornos sur internet et on imitaient les scènes je vous dis pas comme on s’amusaient ! Je crois qu’on a dû tout essayé !
Jérôme subjugué par les images que cette déclaration évoquait mit sa main pour cacher son intimité qui devenait à son tour complètement raide, il répliqua :
– Vos parents ne vous ont jamais surpris ?
– Non, sinon je ne serais pas là pour en parler. Ils nous auraient tuées, c’est certain !
A nouveau, les yeux brillants, Jérôme s’adressa à June.
– Et avec vos amis, comment c’était après ?
– Ben, rien de spécial, on avait tous passé un bon moment ensemble. On en a même ri et on a recommencé plusieurs fois. Mais avec des accessoires qu’ils avaient trouvés à droite et à gauche. On n’avait pas froid aux yeux !
Frédéric regardait sa compagne qui commençait à le masser avec application.
– Tu exagères un peu non ?
– Non pas du tout. Tu demanderas à ma sœur un jour !
Puis elle lâcha le membre de Frédéric.
Nous, tous les quatre, on s’entend super bien. Il y a aucun risque de ce côté. J’en suis sûr !
Il y eut un silence. Puis June se tourna vers Nathalie.
– Et toi t’en pense quoi ?
Nathalie tenait à son tour le sexe de son compagnon dans sa main et commençait à le travailler
– Ben, pourquoi pas. En tout cas, il y en a un qui ne dirait pas non.
Elle se tourna vers Jérôme qui se concentrait sur son plaisir.
Puis June reprit d’une voix décidé.
– On va faire un truc, juste pour essayer, vous verrez c’est super. Et de toute facon si ça va pas pour un seul d’entre nous on arrête, d’accord ?
Tous la regardèrent.
Voilà, vous les garçon, on va vous bander les yeux et on s’occupe de vous. Je vous mets au défi de deviner laquelle de nous deux vous donnera le plus de plaisir !
Frédéric reprit :
Attend, on a vu où ça nous mène vos défis !
Aussitôt June se saisit du membre plus tendu que jamais.
– Mais qu’est ce que tu veux qu’il vous arrive, vous doutez de nos capacités, c’est ça ?
Les deux garçons se regardèrent. En jetant un regard rapide sur le bas ventre de son ami Frédéric, il remarqua à quel point la main de Nathalie était agile.
Puis, prise dans un élan fougueux June se leva et se dirigea vers les vêtements, s’empara des tee shirts de leurs compagnons.
– Avec ça, ça devrait le faire, asseyez-vous !
Bien que hésitants au départ, les garçons ne se firent finalement pas prier. Les deux filles s’appliquent à leur voiler le plus complètement possible les yeux.
Ensuite June triomphante leur annonça :
Allongez-vous et écartez les jambes. A partir de maintenant nous on ne dit plus rien, ce sera à vous de faire vos commentaires.
N’ayant jamais été aussi complices qu’à présent elles se lancèrent un sourire et vinrent chacune s’allonger à plat ventre devant leur amant respectif. Elles se saisirent de leur membre et approchèrent chacune leur bouche. Elles commencèrent chacune à les travailler langoureusement.
Frédéric, contracté par le plaisir murmurait
– Meuuuum huuumm, ça c’est bon je te reconnais June, c’est trop bon.
Jérôme, complètement envahi par les images qui plus que jamais le submergeaient ne dit rien, incapable d’exprimer quoique ce soit.
Les filles prirent soin de les caresser lentement ne faisant que progressivement monter la pression, alternant par moment la main et la bouche, s’occupant avec plus grand soin de leurs bourses encore pleines.
Puis elles mirent à se regarder comme cherchant à synchroniser le moindre de leur geste.
Puis, tout à coup comme dans un commun accord, elles abandonnèrent leur travail, se levèrent pour changer discrètement de partenaire.
Les mouvements reprirent de plus belle. Les garçons concentrés chacun de leur côté haletaient. Au bout d’un moment Frédéric parla en gémissant
VAS Y, CONTINUE CONTINUE, N’ARRÊTE PAS SURTOUT PAS, VAS Y !
Tout à coup June se redressa et empoigna le tee shirt de Frédéric et enleva également celui de Jérôme.
Étourdis, coupés dans leur élan, comme se réveillant d’un rêve, les garçons semblèrent alors désorientés et plus vulnérables que jamais.
Alors qu’est ce que vous en pensez ? On n’est pas aussi bonne l’une que l’autre ?
Totalement déconcertés, les garçons ne surent quoi répondre à June. Jérôme s’empara de sa verge pour tenter de retrouver le rythme mais tout de suite June lui prit la main et la fit remonter derechef vers le haut de sa poitrine.
Non, ça ne marche pas comme ça ! Maintenant on va inverser ! Vous nous cédez votre place, c’est à vous de faire vos preuves ! On vous dira ce qu’il en est !
Après, mais seulement après, on en finira avec vous, on vous réserve d’ailleurs des petites surprises, n’est-ce pas Nath ?
Les deux filles n’eurent même pas besoin de s’échanger un clin d’œil en se regardant.
Mais tout à coup Jérôme se redressa.
– Mais attendez, le soleil s’est couché, la nuit va tomber et on ne va rien y voir.
En effet, pris dans l’action aucun ne s’était aperçu que l’ombre les entourait de toute part. Aussitôt Frédéric se leva et commençait à mettre son tee-shirt
Jérôme à son tour commença à s’habiller.
– Il a raison, c’est trop dangereux de marcher sur la falaise dans le noir.
Aussitôt, vexée June les invectiva.
– AH ! VOUS VOUS DÉGONFLEZ, HEIN !
Le sang de Frédéric ne fit qu’un tour.– NON ON NE SE DÉGONFLE PAS. ON EST RÉALISTE C’EST TOUT. TU VEUX PEUT-ETRE QU’ON RISQUE NOS VIES OU QU’ON PASSE LA NUIT ICI ?
Furieuse, la joue en feu June répliqua
– ET POURQUOI PAS UN PEU D’AVENTURE ? MOI JE CONSTATE SURTOUT QUE VOUS VOUS DEBINEZ, QUAND ON VEUT ON PEUT, TU ES LE PREMIER À ME LE RÉPÉTER..
– IL Y A DES FOIS OU IMPOSSIBLE VOIS TU ? PLUS TARD JE NE DIS PAS, TU ME CONNAIS SUR CE PLAN. MAIS MAINTENANT NON ! ET SI VRAIMENT VOUS VOULEZ QU’ON S’OCCUPE DE VOUS CE NE SERA CERTAINEMENT PAS COMME TU L’IMAGINE !
– ALORS NE COMPTEZ PLUS SUR NOS CÂLINS… TANT QUE VOUS N’Y SEREZ PAS PASSÉ EN TOUT CAS !
Tout le monde se rhabilla, sauf June qui contrariée préféra garder ses vêtements à la main
Dans la semi obscurité, la remontée fut plus difficile que la descente. Surtout qu’il y avait des ronces et des cactus mais June, les mains prises et encore nue préféra se laisser griffer que de se résoudre à enfiler ses habits qui l’encombraient.
Une fois en haut les garçons marchèrent en tête, June marcha à côté de Nathalie, elle lui mit sa main sur le dos.
– Non mais t’as vu comme ils sont ces deux-là ! Des vrais machos. Je te jure que ça va pas se passer comme ça, il faut qu’on tienne Nath, pas de baise tant qu’ils ne cèdent pas…
– OK !
– Et quand ils seront à nos pieds on aura enfin ce qu’on voudra. On les tient, tu comprends !
Nathalie semblait soucieuse
– J’espère.
– Et puis après tout on n’a pas besoin d’eux pour les câlins, hein ?
Avec sa main libre, elle saisit le poignet de Nathalie et se tourna vers elle. Elles étaient face à face et se regardaient dans les yeux.
On peut leur montrer qu’on n’a pas besoin d’eux !
Leur visage se rapprochaient, Nathalie se sentait troublée leurs bouches allaient se rencontrer.
– ALORS LES FILLES, QU’EST CE QUE VOUS FAITES , ON EST PRESSÉS ! MARCHEZ DONC DEVANT NOUS AVANT DE FAIRE D’AUTRES BÊTISES.
Quand les filles soumises les eurent rejoints, Jérôme fit mine de défaire sa ceinture.
Quand à toi June si tu ne te rhabilles pas immédiatement je vais te faire regretter ta soirée !
Ne demandant pas son reste sa compagne obéit sur le champ.
Ils reprirent leur marche en ayant pris le soin de faire passer les filles devant eux.
Frédérique était très contrariés:
– Si seulement on pouvait passer une soirée tranquille, sans scandale, sans avoir à menacer qui que ce soit. Une soirée normale et détendue, comme tous les autres. C’est tout ce dont je rêve pour le moment.
Pour essayer de détendre l’atmosphère Nathalie demanda.
– à propos on va dans quel resto ce soir ?
Jérôme lui répondit aussitôt.
– pas trop cher, tu sais pourquoi non ? Tu veux qu’on vous fasse un dessin ?
Il faisait pratiquement nuit et le ciel par endroit voilé cachait pas moment là lumière de la lune qui ne devenait pas de trop.
Quand enfin ils arrivèrent au premier lampadaire un vent de détente parcourut le groupe.
Ils jetèrent leur dévolu sur une pizzeria un peu éloignée du centre. Les tables étaient disposées dans une sorte de jardin très agréable. Le gravier crissait sur leur pied. Ce fut un vrai soulagement quand ils s’assirent enfin .
Quand la commande fut effectuée et que l’apéritif fut commencé, June qui paraissait avoir retrouvé son calme, elle commença
– Alors notre prestation vous a quand même plu, non ?
Surpris qu’elle les rebranche aussi directement, Jérôme ne put s’empêcher de sourire.
– Sûr ! C’était… super et surtout… troublant je dois avouer. Vous êtes douées, autant l’une que l’autre.
Sentant que son conjoint l’observait, June se souvint de la manière dont la veille George l’avait fixé lui aussi. Elle prit soin d’éviter son regard.
– Mais vous savez, nous les filles on peut vous emmener très loin. Et vous aussi d’ailleurs, j’en suis certaine. A vous de faire vos preuves et on verra.
Aussitôt la voix calme mais déterminée de son conjoint la fit tressaillir.
– Je ne sais pas où tu veux nous embarquer, mais une chose est certaine: vous n’échapperez pas à la correction qui vous attend. Je comprends que vous ayez peur, mais elle est parfaitement méritée et vous le savez !
Comme électrisées par une condamnation aussi implacable qui contrevenant à leur plan les deux filles ne purent s’empêcher de s’adresser un regard désespéré.
Frédéric conscient de l’effet produit renchérit
– Mais bien sûr, en attendant nous pouvons toujours vous administrer quelques acomptes. Tout dépendra de vous !
Il y eut un moment de silence. Nathalie adressa à Jérôme un regard interrogateur presque de supplication. Mais celui-ci resta impassible à cet appel.
Frédéric poursuivit.
S’il n’y avait pas tous ces débordements, vous seriez toutes les deux extraordinaires. Oui, si vous voulez savoir, moi aussi j’ai adoré votre prestation, à deux vous êtes divines.
Encore remuée par la fermeté de son amant, June persista.
– Alors il ne tient qu’à vous de nous rendre encore plus divine. En attendant, ce sera : niet.
– Tu sais, si vraiment on a besoin et que vous nous fermez votre porte, dans une station comme celle-là et en plein été on devrait pouvoir trouver notre affaire.
June voulut répondre mais aussitôt le serveur vint distribuer les premières pizzas fumantes qui sortaient tout juste du four.
Le reste du repas se passa malgré tout dans la bonne humeur. On aborda divers sujets et les plaisanteries leur prouvèrent que les conflits pouvaient finalement être mis de côté.
Pour le dessert ils commandèrent des glaces dont la qualité fut unanimement déclarée comme bien moins bonne que celle du glacier de la veille.
Au moment de payer, devant la note qui passa t de main en main se révéla plus salée que prévue mais sans erreur Jérôme eut une idée sublime.
– Et si on payait avec les bijoux ?
Bien que le sujet fut sensible, un sourire général se répandit.
Nathalie trouva l’idée inespérée.
– C’est vrai, on n’a qu’à mettre une annonce sur le bon coin. Ça se vend bien les bijoux.
Frédéric semblait approuver.
– Pourquoi pas, à propos j’aimerai bien les voir, ce matin j’étais tellement dégoûté que je les ai pas franchement regardés.
Aussitôt, Jérôme mit la main la poche de son short puis dans l’autre. Afin de plonger plus facilement ses mains, il se leva.
Mince… je croyais les avoir encore.
Aussitôt Nathalie répliqua :
– Tu as dû les mettre dans un coin en rentrant
Tout à coup livide il se rassit
– Sûrement !
Frédéric aussitôt répliqua.
Bon je propose qu’on paie et qu’on fasse un tour sur le port. J’ai maté des yachts qui n’ont pas l’air dégueux.
En longeant le quai, ils s’amusèrent à délirer sur les bateaux, s’imaginant des vies hors normes faites 0de tours du monde et de Jet Set internationale.
Seul Jérôme semblait soucieux. A un moment comme il marchait derrière les Nathalie vint le rejoindre.
– Tu as des problèmes ?
Il continuait d’avancer, se contentant d’un sourire forcé
– Ce sont les bijoux qui m’inquiètent.?
Il la regarda. Mais pas une parole ne sortit de sa bouche.
– Ne te tracasse pas, tu les as certainement rangés en rentrant. Ce ne sont pas des genres de choses qu’on laisse traîner comme cela dans ses poches.
Quand ils arrivèrent à l’appartement, il était minuit passé.
Jérôme se dirigea directement dans sa chambre. Ils étaient sur la terrasse en train de se désaltérer quand au bout de quelques minutes il réapparut dans la pièce commune, il regardait dans tous les coins.
Nathalie l’interpella :
– Tu ne les as pas trouvés ?
– Non, pas encore
– Mais vraiment tu ne te souviens de rien ?
– Non, j’ai beau y repenser, je ne comprends pas
Ils se mirent alors tous à chercher. Chaque recoin fut examiné, mais il fallut se rendre à l’évidence, il n’y avait pas de bijoux dans l’appartement.
Toutes les hypothèses furent soulevées, et il n’y eut plus guère de doute, il avait laissé les bijoux dans sa poche et ceux- ci avaient dû en tomber au moment de se rhabiller sur la plage. Quand ils en étaient partis, il faisait trop sombre pour s’en apercevoir.
Il fallait donc y retourner dès le lendemain matin pour essayer de les récupérer.
Ils s’installèrent sur la terrasse, et comme si une sorte de malédiction s’était emparée de leur séjour ils demeurèrent accablés et silencieux.
Puis Nathalie ne put s’empêcher de faire des remontrances à Jérôme. Décidément il se montrait bien trop léger vis à vis des choses importantes, la liste de ce qu’il avait coutume d’égarer était longue : des papiers d’identités, des factures, dernièrement sa carte bleue et maintenant ces bijoux qui représentaient une somme importante.
Aussitôt June, un sourire aux lèvres, renchérit.
– L’autre jour quand avec Nath on a oublié les papiers, vous n’y êtes pas allé de main morte. Alors maintenant n’y a aucune raison que tu y échappe toi aussi.
D’un air narquois, Nathalie croisa les bras en regardant son compagnon qui n’en menait pas large.
– Bien sûr, il me l’a dit lui même, maintenant il se sent parfaitement en mesure d’assumer ses erreurs ! Comme nous !
Jérôme rougit, comme un rat prit au piège il ne savait quoi répondre.
C’est Frédéric qui vint au secours de son ami.
– Attendez, on n’est est pas là, je suis certain qu’on va les retrouver ces bijoux.
June ne put s’empêcher d’ajouter.
– Vous les garçons vous vous arrangez toujours pour nous faire porter le chapeau, mais quand il s’agit de devoir payer de votre personne vous n’êtes plus là. Au fond vous faites bien comme vous le voulez !
En plus, ce qui est fort c’est qu’après vous vous permettez de nous punir ?
Nathalie jeta un coup d’œil à Frédéric et ajouta :
– Et vous avez entendu, Georges lui-même se fait fesser quand il le mérite.
Aussitôt, June répliqua sans hésiter.
– D’ailleurs j’ai pas compris pourquoi il ne demande pas à Ina de le faire, pourquoi prendre quelqu’un d’autre ?
Frédéric, répondit en regardant June d’un air condescendant
– Ben, au contraire, il prend quelqu’un encore plus sévère pour le punir.
June ne put s’empêcher de répondre d’un air triomphant.
– PLUS SÉVÈRE ? Et bien je peux te dire que cette nuit avec Nath on les a vu tous les deux s’occuper de la petite Eléonore et bien Ina elle ne donne pas sa part au chien, je crois qu’elle est encore pire que lui !
– Vous les avez vus ? Comment ça vous les avez vu ?
– Ben oui, pendant que vous dormiez comme des bébés nous on a entendu comme ça bardait et sur la terrasse on a pu tout voir. De vrais sadiques ces deux-là ! Nath a raison !
Moi je crois que vous ne voulez pas nous montrer vos faiblesses, alors qu’au fond vous êtes comme nous et même plus froussards. Nous aussi on pourraient s’occuper de vos fesses, voyez vous !
Furieux de se voir faire reprendre par sa compagne Frédéric faillit se lever.
– Comme nous ? MAIS DIS-DONC QUI A VOLÉ LES BIJOUX CE MATIN ?
June ne se laissa pas démonter :
– ET QUI LES A PERDUS ?
Il y eut un silence. Quand tout à coup ils entendirent la voix troublée de Jérôme.
– C’est moi, et si vraiment ils sont perdus, comme je l’ai dit à Nath, j’assumerai a mon tour, d’une manière ou d’une autre,
Du tac au tac sa compagne le reprit :
– De la même que la nôtre, sur les fesses, et comme il faut, c’est déjà tout vu pour moi !
Le calme revint autour de la table. Jérôme se proposa de se lever à la première heure pour retourner sur cette plage. Pas question de prendre le risque que quelqu’un les trouve.
C’est alors que Nathalie eut une idée géniale. La mer c’est formidable, mais très tôt le matin, se baigner quand tout le monde dort encore, c’est vraiment une expérience extraordinaire. Pourquoi n’iraient-il pas tous ?
– Une fois là-bas on pourraient finir notre nuit sur le sable et l’après midi prendre la voiture pour visiter les environs.
Tout le monde trouva l’idée sublime, il suffisait d’aller se coucher immédiatement et de programmer son réveil à cinq heure et demi au moins.
Quand Nathalie se retrouva nue dans le lit à côté de Jérôme, elle se rendit compte à quel point son compagnon semblait perturbé.
– Ne t’inquiète pas, on va bien finir par les retrouver, sinon ou veux tu les avoir perdus ?
– Je ne sais pas, mais en tout cas si on ne les retrouve pas je suis bon pour la fessée, comme celles qu’on vous a donné samedi, je le reconnais: y a pas de raison !
– Alors tu verras comme ça fait mal. Oui il n’y a pas de raison, je suis d’accord. Tu en mérites une bonne toi aussi !
Il y eut un moment de silence avant que Nathalie ne reprenne.
Tu n’as jamais reçu de fessées ?
– Ben si, même des fessées déculottées, mais quand j’étais petit et rarement quand même. Mes parents n’étaient pas sévères, ils nous laissaient passer pas mal de choses, il fallait vraiment qu’on en fasse de belles pour que ça arrive.
Le problème s’est posé plutôt à l’adolescence avec ma sœur. Elle était un peu comme June, en moins pire, bien sûr mais quand même. En fait elle était jalouse de moi, pour elle j’étais le petit dernier à qui on laissait tout passer. Un jour les parents ont craqué, elle avait fait le mur la nuit et quand ils l’ont su et qu’ils l’ont menacée elle les a insultés. Du coup ils se sont enfermés tout les trois dans sa chambre et là elle a passé un sale quart d’heure. J’ai tout entendu.
– Et ça t’a fait quoi ?
– Au début j’étais content car elle était agressive avec moi, j’en avais mare. Au moins ça lui faisait les pieds. Mais ça a duré un bon moment et elle pleurait tout ce qu’elle savait. Du coup je trouvais que les parents y allaient fort, je ne les avais jamais cru capable d’être aussi sévères. Comme si tout à coup ils avaient voulu rattraper le temps perdu. J’étais vraiment impressionné. Après, elle ne m’a pas montré mais j’ai su qu’elle a eu des marques pendant au moins trois semaines. Les parents l’ont même dispensé de piscine à l’école pour pas que ça se voit et lui éviter la honte.
– Ils auraient aussi pu être été dénoncé aux services sociaux. Et après ?
– Après elle a changé, elle est devenue plus calme et même distante avec nous. Mais du coup, moi ça m’a refroidi, j’ai fait attention de ne pas m’exposer non plus, je me suis toujours arrangé pour que mes parents ne sachent rien quand je faisais des conneries.
Mais tu en as fait quand même ?
– Oui !
– Sans les assumer ?
– C’est vrai, du moins pas vraiment, en tout cas pas avec les parents. Je me suis toujours arrangé pour qu’ils ne savent rien.
Elle posa la main sur le ventre de son compagnon, prête à la faire descendre vers ses parties intimes, quand tout à coup elle se rappela l’accord passé avec June : pas de sexe tant que….
Et cette correction prévue la hantait toujours autant, si seulement ce cauchemar pouvait leur être évité. Il fallait tout essayer.
Elle se tourna sur me côté, laissant son compagnon à ses réflexions.
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