Le chagrin et la pitié

[anatole]

Elle savait qu’elle avait fauté…peu importe la situation ou la raison …Elle savait qu’elle devait être punie. Elle avait eu beau renâcler, râler, tenter de dire que, oui elle avait tort et qu’elle allait s’amender, rien n’allait y faire…elle allait, parce qu’elle devait , être punie….

Déjà, avant même que la sanction ne commence à s’appliquer, elle sanglotait doucement alors qu’on lui avait intimé l’ordre de se dévêtir. Elle grommelait au travers de ses premiers sanglots, tentant une dernière fois d’expliquer que, oui, non ce n’était pas sa faute, oui, qu’elle regrettait, non que ce n’était pas sa faute mais que…et là, puisqu’elle gardait encore trop de vêtements sur son corps, le premier coup de fouet atteignit son corps, en travers de ses reins qu’elle venait juste de dévoiler en déposant au sol le t-shirt qu’elle portait. Il ou elle…qu’importe….la personne avait demandé qu’elle se mette à poil puisqu’elle devait être punie…La lanière de cuir stria ses reins et elle s’aplatit au sol sous la douleur qu’elle n’attendait pas encore…dans un geste brusque elle finit d’ôter son T-shirt et l’envoya valser au loin, tout en râlant…

« -Aïe, ça fait mal…je suis pas prête…. »

Il ou elle n’eut pas de pitié…La lanière s’abattit. immédiatement en travers de ses seins qu’elle venait de dénuder, les striant en travers. Elle se recroquevilla sous la douleur imprévue et ses sanglots redoublèrent d’intensité.

« -Lève toi et continue de te déshabiller….et arrête de sangloter bêtement..;tu sais que tu le mérites…alors fais ce qu’il faut et fous toi à poil…. ».

Lentement, regardant les yeux de la personne qui allait lui infliger la punition qu’elle avait reconnu mériter, elle se plia à genoux puis se releva, lui faisant face…

Elle était torse nu, et passa ses doigts le long de la longue striure que venait la lanière du fouet venait de laisser sur son sein gauche. La douleur était intense, mais elle savait bien que ce qui allait suivre allait être bien pire. Elle toisa son regard, respirant très fort…elle allait assumer, juste pour le ou la ? Contraindre à aller jusqu’au bout…si il ou elle s’en sentait capable….

Lentement, elle fit un demi tour et dégrafa sa pupe, la faisant glisser sur ses chevilles, puis, fit suivre le même chemin à sa petit culotte…elle la garda quelque secondes entre ses doigts, se demandant encore si elle allait être capable d’assumer la sanction promise et obligée…Après tout, il aurait suffit qu’elle….et puis non, finalement….elle avait fauté, elle le savait, et puis…. »On » lui avait promis la pire des punitions, mais, il ou elle n’aurait pas le courage ou la méchanceté d’aller jusqu’où elle n’accepterait pas….Et puis, se montrant bienveillante en dévoilant son corps totalement nu, peut être que…

« -Tu te fous de moi ??? t’attends quoi là…pose ta culotte par terre et tourne toi que je te regarde… ! ».

Le ton de la voix était terrible et lui fit monter quelques frissons le long de la colonne vertébrale. Manifestement, ça ne plaisantait pas en face…Elle obéit, jetant sa culotte au s et se tourna….

La personne qui tenait le fouet en main la regarda longuement, puis lui demanda de se tourner, puis de se retourner puis encore et encore….entre chaque ordre de changement de position, la lanière du fouet entourait son corps, jusqu’à ce qu’elle tombe au sol, saoulée de coups et on continua de la fouetter….elle l’avait mérité, mais tout de même…son chagrin inondé de larmes et de cris, implorait la pitié…elle ne vint pas…

 

Peut être ce récit inventé peut orienter vers un débat public…le chagrin et la pitié….

Je me sentirais vieux le jour où mon sexe ne me servira plus qu'à pisser

[Paulparis]

Le chagrin et la pitié … Je déteste les deux !!!

[Pantalon noir]

Le titre m’interpelle parce que c’est celui d’un film ancien sur la période de l’occupation à Clermont-Ferrand : il montre des aspects de cette période avec les rapports ambigus de la population au régime de vichy et à l’occupant. Donc le texte si bien écrit soit-il est pour moi entaché d’ un rapport malsain à la violence, à la soumission, loin des jeux erotiques que je prône.

[anatole]

Ce n’est pas un hasard si j’ai choisi ce titre….

Je me sentirais vieux le jour où mon sexe ne me servira plus qu'à pisser

[Auteur]

Messages