Le cerveau dans la fessée, oui mais comment?

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 32)
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  • #49153
    Ô.Céane
    Participant


    Deux jolis récits (“imprudence” et “pardon”), remontés dans le fil de discussion, ont touché quelques uns/unes d’entre nous, nous amenant à nous questionner au sujet de la cerebralité dans nos pratiques. Ces deux récits, sont basés sur un relationnel fort et une cerebralité très puissante.
    Quelle place accordez-vous à votre cerveau dans vos/votre pratique de la fessée?
    Est-ce indispensable, nécessaire, accessoire, inutile?

    Personnellement cela m’est nécessairement indispensable…Je dirais même que la cerebralité passe bien avant la fessée qui ne fait que “sublimer” le reste, comme une sorte d’apothéose…

    (Pour les plus rigolos, on parle du cerveau sous la boîte crânienne, hein…pas l’autre…Enfin, j’me comprends…)

    "Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
    Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...

    #49158
    Hiwaku
    Participant


    Pour moi, la cérébralité dans la fessée est comme un repas de famille ou une soirée entre amis. Ce que nous allons manger reste important. Mais si cela n’est pas dans un contexte et une ambiance peu importe le contenu ( nourriture) il sera fade. C’est le contenant qui vient sublimer le repas et à la fin on se rappellera plus de l’ambiance, de la convivialité de la soirée que de ce que nous y avons mangé.
    C’est un peu comme le climat d’apprentissage. La bulle dans laquelle nous apprenons est plus importante que ce que nous y apprenons.
    Et la fessée est également une recherche de sensation. Et les sensations du corps sont très souvent une manifestation de notre esprit.
    Je m’arrête là pour le moment. J’espère que vous apprécierez la comparaison culinaire. J’ai répondu en prenant mon petit déjeuné donc forcément….🙂.

    #49159
    Karima
    Participant


    Je ne parlerais pas de la place du cerveau, mais disons que l’ambiance est importante. Les mots, la gestuelle, le regard contribue à faire monter la pression, à accepter la punition, à rentrer dans le personnage … le rituel a son importance qui crée le décalage avec la relation habituelle. Tout celà contribue à la punition, la fessée étant une sorte de délivrance qui permet d’évacuer cette tension installée. La notion d’attente en reportant la sanction au soir ou autre peut aussi jouer.
    Au contraire dans une fessée plus légère plus pour le plaisir, dans le jeu en se taquinant a aussi une part de cérébralité qui permet de profiter et se lâcher. Bref ce n’est pas purement automatique et la bonne atmosphère permet de sublimer les émotions.

    #49168
    Rabrenn
    Participant


    Bonjour,

    Pour ma par le cérébrale est vraiment indispensable. La fessée, quant elle est punitive, n’est là que pour remettre le cérébrale dans le droit chemin. Et quant elle est érotique, alors c’est forcément qu’il y a plaisir donc le cérébrale joue là aussi.
    Ce qui suit n’est que mon interprétation personnel :
    Si il n’y a pas de cérébrale, alors c’est un rôle, c’est du faux.
    Si il y a du cérébrale on touche (pas seulement les fesses 😀 ) mais bien ce qui fait que la personne est cette personne et pas une autre.

    #49170
    Anonyme
    Inactif


    Toute la mise en situation me paraît plus importante que la fessée elle même.

    #49171
    Anonyme
    Inactif


    Bravo karima très beau récit bien raconté et tellement vrai super

    #49179
    Amarante
    Participant


    Je dirais pour ma part que la cérébralité est à la base de tout : je suis bien incapable de dire pourquoi j’aime la fessée, depuis très longtemps, mais cet émoi a débuté bien avant de la pratiquer réellement! Si l’on est troublé à la simple lecture d’un récit (nombreux ici!), voire à la seule mention du mot, d’un son ou d’une image juste évocatrice, c’est bien que nos petits neurones entrent en ébullition avant tout le reste.

    Lors d’une fessée, si on en retire toute sensualité – comprise comme “sollicitation de (presque) tous les sens” – que reste-t-il? Autant taper sur un coussin… Et une fessée sans échange entre le fesseur et la fautive, comment l’envisager?

    Cet échange revêt bien des aspects, le silence est l’un d’eux. Il ne s’agit pas nécessairement de mots, mais de la communication qui s’instaure, et qui crée la relation : punitive, érotique, complice ou même relaxante… Tant de formes selon les attentes de chacun(e), selon l’instant aussi.

    Ce n’est pas la force des coups ou la douleur qui va générer cette situation : l’une pourra être extrêmement mortifiée par une fessée plutôt légère à la main, quand une autre trouvera une profonde détente sous de cinglants instruments. Ce n’est donc pas à fleur de peau que tout se passe, mais à fleur d’âme…

    #49181
    Ô.Céane
    Participant


    Très joliment dit @amarante

    "Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
    Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...

    #49182
    salamboflaubert75
    Participant


    Je dirais pour ma part que la cérébralité est à la base de tout : je suis bien incapable de dire pourquoi j’aime la fessée, depuis très longtemps, mais cet émoi a débuté bien avant de la pratiquer réellement! Si l’on est troublé à la simple lecture d’un récit (nombreux ici!), voire à la seule mention du mot, d’un son ou d’une image juste évocatrice, c’est bien que nos petits neurones entrent en ébullition avant tout le reste.

    Lors d’une fessée, si on en retire toute sensualité – comprise comme “sollicitation de (presque) tous les sens” – que reste-t-il? Autant taper sur un coussin… Et une fessée sans échange entre le fesseur et la fautive, comment l’envisager?

    Cet échange revêt bien des aspects, le silence est l’un d’eux. Il ne s’agit pas nécessairement de mots, mais de la communication qui s’instaure, et qui crée la relation : punitive, érotique, complice ou même relaxante… Tant de formes selon les attentes de chacun(e), selon l’instant aussi.

    Ce n’est pas la force des coups ou la douleur qui va générer cette situation : l’une pourra être extrêmement mortifiée par une fessée plutôt légère à la main, quand une autre trouvera une profonde détente sous de cinglants instruments. Ce n’est donc pas à fleur de peau que tout se passe, mais à fleur d’âme…

    J’avoue avoir eu quelques frayeurs hier mais me voilà totalement rassurée, votre approche est précise et subtile…

    Sal

    #49184
    salamboflaubert75
    Participant


    En ce qui me concerne je ne conçois pas la fessée sans l’aspect cérébral qui pour moi va indubitablement avec car ce serait un acte mais vidé de toute substance et de sa réelle dimension…
    Donc l’intérêt, le trouble, l’excitation, l’envie… susciter seraient bien trop fades à mon sens pour valoir la peine d’être vécue entièrement et passionnément…

    Sal

    #49201
    Anonyme
    Inactif


    Plusieurs intervenant(e)s avant moi l’ont bien décrit : la fessée, c’est éminemment cérébral…

    Après ça, je suppose qu’il doit y avoir des approches plus ou moins ” brut de pomme ” sur le sujet. Au départ quelque chose de primitif sans doute qui se situe au niveau du cerveau reptilien : “j’attrape , je culbute , je fesse … c’est délicieux des fesses qui frétillent !hmmm! Miam!” et bien entendu bien plus élaboré des milliers de formes plus scénarisantes où tout Va se jouer sur la complexité des relations humaines avec un centre ” vif et chaleur” localisé au niveau des fesses frémissantes…

    Pour ma part l’essentiel se joue dans le relationnel, le tout étant de déclencher du trouble,du décalage, de la honte et d’en avoir le retour lâcher- prise, plaisir, partage, décollage …L’aspect physique et le brûlant flamboyant n’étant qu’un aboutissement de ses composantes…

    je rajouterai que l’aspect apaisement , tendresse, consolation de l’après fessée fait partie intégrante de cette même cérébralité … et qu’il n’en est pas le moins important …pour moi en tout cas..

    bon le sujet reste vaste et j’en ai abordé surement juste un petit aspect…

    Au plaisir de vous lire sur plus de dévelopements!

    🙂

    #49230
    Nathanael Dippold
    Participant


    Bonsoir . Personnellement la fessée est quelque chose de quasi indispensable elle révèle des connexions cérébrales à l’image de la sérotonine donc bon pour mon bien-être.

    #49278
    Paulparis
    Participant


    Après avoir lu le commentaire de @amarantej’ai donné une bonne fessée au coussin de mon canapé. Il a pris cher… mais je n’y ai pris aucun plaisir… Evidemment tout se pass dans le cerveau… et peut être qu’on ne trompe depuis des années et qu’en réalité le cerveau n’est pas du tout au coeur de la boîte crânienne mais sous l’épiderme fessier

    #49280
    Ô.Céane
    Participant


    Après avoir lu le commentaire de @amarantej’ai donné une bonne fessée au coussin de mon canapé. Il a pris cher… mais je n’y ai pris aucun plaisir… Evidemment tout se pass dans le cerveau… et peut être qu’on ne trompe depuis des années et qu’en réalité le cerveau n’est pas du tout au coeur de la boîte crânienne mais sous l’épiderme fessier

    😅 J’ai l’image en tête d’un type qui gronde et s’acharne sur un coussin…comme quoi, c’est quand même un peu cérébral…

    Beaucoup place le cerveau ou il en a envie et besoin, dans le ventre, voire bas du centre, sous l’épiderme…Reste que la boîte crânienne est encore là ou il fonctionne le mieux…

    Allez, je me refais le film du mec qui tape sur son coussin avant de l’envoyer au coin…

    Merci de votre contribution…

    "Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
    Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...

    #49282
    salamboflaubert75
    Participant


    Après avoir lu le commentaire de @amarantej’ai donné une bonne fessée au coussin de mon canapé. Il a pris cher… mais je n’y ai pris aucun plaisir… Evidemment tout se pass dans le cerveau… et peut être qu’on ne trompe depuis des années et qu’en réalité le cerveau n’est pas du tout au coeur de la boîte crânienne mais sous l’épiderme fessier

    😅 J’ai l’image en tête d’un type qui gronde et s’acharne sur un coussin…comme quoi, c’est quand même un peu cérébral…

    Beaucoup place le cerveau ou il en a envie et besoin, dans le ventre, voire bas du centre, sous l’épiderme…Reste que la boîte crânienne est encore là ou il fonctionne le mieux…

    Allez, je me refais le film du mec qui tape sur son coussin avant de l’envoyer au coin…

    Merci de votre contribution…

    J’ai beaucoup ri aussi. Merci 😊

    Sal

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