L'après
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Anonyme, le il y a 3 années et 6 mois.
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12 octobre 2019 à 12:02 #40246
Anonyme
Inactif
Bonjour à tous et à toutes,
J’avais envie de parler d’un sujet différent aujourd’hui. On parle souvent de l’avant, du moment, de l’instant.
Mais plus rarement de ce que l’on ressent après une punition. Après une fessée.Lorsque je recherche la fessée, j’ai une tension énorme qui monte en moi. Une tension physique, mais aussi émotionnelle. Un maelström d’énergie qui grandit, grandit, grandit. Souvent ce petit jeu du chat et de la souris dure des jours. Je peux en perdre le sommeil, mais surtout devenir infernale. Parfois je ne me supporte plus moi-même. J’en ai besoin.
Alors lorsque j’arrive à mon but, à la fois recherché et redouté, lorsqu’un Monsieur cède à mes caprices et me punit, je m’abandonne totalement. C’est à lui de s’amuser. A lui de se laisser aller. J’ai ce que je mérite, je n’ai pas à tergiverser. C’est son plaisir qui s’exprime, et à travers celui-ci, le mien. Je le vis comme une catharsis.
Et la sensation suivante, c’est celle du calme, de l’apaisement. La sensation d’être cadrée, entourée, protégée par celui qui vient de sévir. Je me relâche totalement. Je suis à lui – je voudrais même parfois l’en remercier. Je me sens comme de retour dans les limites de mon corps, là où auparavant je m’éparpillais à l’infini, la vraie mouche du coche qui passe son temps à titiller autour d’elle. C’est comme après un orgasme en fait. Mais en plus durable. Et c’est l’une des meilleures sensations au monde.
Même lorsque je n’ai pas sciemment cherché la punition et qu’elle arrive comme une vraie, sincère, même lorsque je proteste vraiment et que je pleure, lorsque je suis triste d’avoir déçue, lorsque je cherche le pardon au lieu de jouer, j’ai toujours ce retour à la réalité fascinant. Bon, dans ces cas-là, j’ai quand même souvent besoin d’un câlin réconfortant pour faire passer la sensation de tristesse qui peut me saisir et faire la paix avec mon Tuteur. C’est pareil lorsque j’ai mal, que mes fesses sont marquées durablement et que je sais que ça va être compliqué de le cacher dans ma vie de tous les jours. Dans tous les cas, je me sens mieux qu’avant.
Alors je voulais vous demander : et vous, que ressentez-vous après avoir puni/été punie ?
12 octobre 2019 à 17:16 #40255Christal
Maître des clés
Me concernant, je fais la distinction entre mes envies de fessées (juste pour le plaisir du fantasme) et mes besoins de fessées (répondant à un besoin physique et émotionnel), du coup, mes après-fessées sont différents.
Après une fessée “douceur_plaisir”, je suis souvent dans une bulle aussi légère que du savon. Je me sens bien et joyeuse. J’ai envie de câlins parfois ou juste d’un bisou tout doux.
Ces fessées là me donne de l’entrain et j’ai envie de croquer la vie alors quand ma bulle redescend sur terre, je me remets à vivre à 100 à l’heure avec le sourire aux lèvres en lui tenant la main et en imaginant des projets encore et encore.Après une fessée disons aux teintes plus sombres émotionnellement parlant, je redescends moins vite car je monte plus haut dans les sensations. Lorsque je ne vais pas bien et que je cherche à obtenir une fessée. Je ne cherche pas d’amour, je ne veux pas de tendresse, je ne veux rien qui ressemble de près ou de loin à un acte de douceur et en même temps, j’ai besoin de savoir que ce qui va se jouer entre nous est enveloppé de tout ça… mais que je ne verrais que son exigence, sa sévérité, son intransigeance et son “sadisme” J’ai besoin d’être contrainte à la hauteur de mes démons. J’ai besoin de ressentir la douleur, d’être au bord du précipice tout en sachant que si je saute, c’est pour me libérer de tout ce qui me pèse et qu’en bas quand j’atterrirai, je ressentirai son amour et tout sa bienveillance.
Rien n'est jamais acquis. Tout est fragile.
3 novembre 2019 à 01:08 #40541Laure
Participant
Je me sens très proche des sensations pendant et après que vous décrivez, Chess. Bien que le post référait principalement à l’après, j’aime beaucoup la description du sentiment durant l’acte: l’idée de prendre son plaisir par l’intermédiaire du sien. Ressentir de façon si spécifique son besoin à lui de cette fessée, c’est ça l’essence de la fessée punitive. La fessée ne vibre pas d’elle même dans mon être au delà de l’acte (pour moi ça ne marcherait pas avec un inconnu), elle vit en moi quand elle est l’expression venue du fonds des temps d’un homme qui me fait la leçon sur un point très précis. Il faut absolument que je ressente qu’il le fait pour lui, vraiment pour lui même quoique motivé par ses sentiments pour moi, comme expression ultime de son désir de remettre les pendules à l’heure. Les fessées les plus éblouissantes sont celles qui sont cruciales pour l’homme. L’après fessée découle de ce qui l’a motivée. Après, c’est comme après l’amour, mais accompagné d’un sentiment d’apaisement plus concentré encore, même si ça ne vient pas tout de suite. Pendant les jours qui suivent, je suis très consciente de cette fessée, spécialement si elle a été cuisante et au delà de l’éclat sexy qui va de pair au début. J’en suis très consciente dans tous mes échanges avec lui, plus à l’écoute, plus tendre, plus féminine il dirait, non seulement je me sens plus soumise envers lui mais je veux lui démontrer de façon palpable, que fessée punitive = petite amie attentive. Pour garder la magie de la fessée (et ne pas essayer d’expliquer quelque chose que je ne comprends pas finalement), j’essaie de ne jamais parler spécifiquement de la fessée elle-même après coup, juste de bien lui faire transparaitre qu’il y a un effet long terme pour moi. Finalement, j’agis pour le mettre à l’aise sur deux points, d’abord qu’il n’y a aucune rancoeur de ma part, au contraire, que j’ai bien mérité ma fessée, mais aussi qu’il peut en observer les résultats tangibles dans nos échanges de vie de tous les jours. Tout comme une relation amoureuse elle-même, c’est du travail, ça ne va pas de soi. Mais avec une attitude après-fessée positive et constructive, celle-ci a une vraie chance de s’imposer d’elle même et sans arrière-pensée la prochaine fois – pour le bonheur de tous 🙂
3 novembre 2019 à 09:39 #40546Anonyme
Inactif
J’apprécie beaucoup ce que tu exprimes @Laure, cette réciprocité est la base de la relation. Il faut que Monsieur y trouve son compte, soit comblé et non pas à notre service en train de répondre à notre liste de courses de fantasmes. Et cela fait un bien fou de pouvoir faire plaisir à l’autre. Même si la conscience de la punition est bien là. Même si la honte, le regret peuvent y être.
Quant à cet après que tu décris, il me parle énormément. Je me sens tellement plus docile les jours qui viennent. Plus affectueuse. Plus à l’écoute. Sans rancœur, ou alors c’est qu’il y a un problème. La magie de la fessée, j’aime ce terme. C’est tout à fait cela. Transformer un acte qui fait mal en quelque chose qui fait du bien, à tous les deux, grâce à la cérébralisation de la chose. Et j’aimerais que certains qui proposent un acte manuel consistant à claquer des fesses réalisent que cela va bien plus loin.
4 janvier 2020 à 09:34 #41421Victor
Participant
Je te rejoins complètement @chess sur la fin de ta réponse. La fessée au sens discipline est un package complet. Claquer des fesses, cela peut être une petite activité distrayante pour débuter tout doucement tout doux. juste pour voir ce que ça fait de se faire rougir les fesses.
Comme vous je préfère sa version plus disciplinaire, en couple ou non, mais complète avec son avant et son après.
L’avant qui met en condition la petite punie : sous pression, sous stress, qui commence peut perte à regretter ses errements, qui tente de négocier un abaissement de sa peine, qui se fait abaisser la culotte, voir pire qui la baisse elle mêmePendant : comme tu le dis @chess, c’est notre moment, à nous de déterminer la bonne teinte et la bonne intensité
ce n’est pas l’objet du postl’après : indissociable du reste. Quelques commentaires désagréable pour achever la punition et bien faire comprendre à la demoiselle qu’on ne veut plus d’écart du même genre. La mise au coin, éventuellement prise par les cheveux, dans une position plus ou moins humiliante avec ou sans les instruments du châtiment.La prise d’une photo souvenir, dans le dos de la fessée sans défense. Puis, pour nous, humbles déculotteurs, voir la punie réfléchir, se calmer au coin tout en contemplant ses jolies fesses rouges, avant de la sortir de cet angle pour éventuellement lui crémer les fesses, la câliner, la consoler, lui rappeler que la discipline est là pour son bien et que maintenant nous lui pardonnons son péché. Puis le débriefing s’il y a un doute sur les sensations, pour être sur qu’on pourra recommence si besoin.
On est pas obligé de l’envoyer au coin. L’essentiel c’est qu’elle se calme en silence, soumise à notre minuteur. Elle ne pourra reprendre une activité normale qu’avec notre permission. On peut simplement la mettre à genoux à nos pieds, la tête sur nos genoux et la laisser se calmer comme ça, pendant que nous faisons autre chose : lecture, écouter de la musique, regarder un bon film… à propos de fessées 🙂
19 mars 2020 à 10:49 #43903Anonyme
Inactif
moi je suis pareille je me sens encadré pendant ce temps là et des fois pas envie que ça finisse même si la douleur est prèsente donc je fais tous pour que ça recommence même si des fois c’est pas fais exprès c’est comme une seconde nature et je leur laisse libre court
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