L'année initiatrice (5)

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  • Ce sujet contient 3 réponses, 3 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par Anonyme, le il y a 5 années et 8 mois.
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    Anonyme
    Inactif


    La conversion (suite et fin)

    Elle me raconta qu’elle avait bien retrouvé ce garçon qui comptait tant pour elle, dans le square comme prévu. Comme les autres fois leur attrait l’un pour l’autre leur avait paru à tous deux toujours aussi irrépressible et sans appel. Il s’était décidé, il était prêt à tout pour s’ engager définitivement auprès d’elle. De plus il comprenait bien son problème familial, lui même avait été élevé avec ses sœurs très sévèrement par des parents aimants mais soucieux de leur éducation et du respect des valeurs anciennes. Et cela dans un  environnement difficile ou la pauvreté et la marginalité semblaient être trop souvent la voix royale qui conduit soit à la délinquance soit à la drogue. Finalement il partait bien en Algérie ce week-end, mais c’était pour accompagner ses parents et régler des affaires familiales avant de retourner en France ou sa vie se trouvait désormais aux côtés d’Anne.Pour elle il était très intelligent mais sa condition sociale ne lui avait pas permis de poursuivre ses études malgré les encouragements de ses professeurs. Anne lui avait promis d’y remédier.

    Elle avait bien avouée à ses parents une relation avec un homme, mais leur avait assuré qu’il ne s’était rien passé de compromettant. Inutile de le faire vérifier par leur ami médecin mais s’ ils y tenaient vraiment elle y consentirait. Elle leur avait surtout assuré que de toute façon cet homme était un étranger qui repartait dans son pays. Jusque là tout était vrai, mais elle avait omis de préciser l’origine de son ami et surtout que s’il partait ce n’était que pour mieux revenir.

    Curieusement ils l’avaient cru, mais c’est surtout parce qu’elle avait insisté sur le fait qu’elle s’était senti éconduite et flouée. Elle avait expliqué que c’était un homme à femmes et elle ne valait pour lui pas plus que la toutes les autres conquêtes qu’il avait accumulées durant son séjour. Conquêtes qui une fois consommées avaient toutes été abandonnées. Bien sûr tout était faux et Anne souffrait de devoir autant leur mentir mais elle n’avait pas le choix.

    Elle leur avait ajouté qu’elle se sentait maintenant dégoûtée et regrettait vraiment d’avoir voulu tenter de telles expériences et d’avoir enfreint les règles de conduite par pur goût de l’aventure. Elle savait qu’en racontant cela, en avouant sa légèreté,  leur curiosité en serait apaisée, mais qu’elle aurait par contre à le payer chèrement. Les coups et les larmes à venir seraient censé la vacciner pour un long moment et elle se sentirait ainsi moins surveillée.
     Connaissant ses éducateurs sur le bout des doigts c’était le seul moyen de les rassurer. Il lui llait donc en passer par là.

    En rentrant dans ma chambre je savais pour ma part que je devrais gérer comme je pouvais l’angoisse de l’attente, jusqu’à l’heure de ce moment fatal. Je ne voyais plus aucun échappatoire possible. J’avais pris cette décision je m’étais engagée et ne pouvais faire marche arrière et la fessée sera quoiqu’il en soit magistrale.

    C’était une situation entièrement nouvelle pour moi, je n’en ‘avais jamais reçues et ça n’arrangeait pas ma situation, loin de là. 
    Je me souvenais bien avoir essuyé vers huit ans quelques coups sur les fesses de mon père. J’avais eu mal mais il n’avait pas pris le temps de me déculotter ni même de me mettre en position, cela avait été juste une réaction de colère qui ne s’était d’ailleurs pas reproduite. Quant à ma mère elle s’était toujours refusée à tout acte violent envers nous.
    J’avais plus été marqué par une gifle magistrale administrée encore par mon père à treize ans, qui fut finalement bénéfique car elle avait arrêté illico une de ces colères d’adolescence irrépressible qui était montée en moi.

     Je me souvenais aussi avoir été impressionnée a l’école quand mes copines me racontaient ces fessées qu’elles recevaient chez elles, parfois elles  comparaient leurs expériences, chaque famille semblait avoir ses rite bien spécifiques pour punir. Je me félicitais alors d’être épargnée et d’avoir des parents aussi cools, mais en même temps cela m’intriguait, je m’imaginais être à leur place et par moments même je les enviais.

    Mais à présent il s’agissait de tout autre chose. Les coups de martinet que j’avais entendu la veille m’avaient littéralement glacée. Jamais j’aurais pensé devoir subir un tel traitement moi aussi et à mon age, et en plus après l’avoir quasiment moi-même demandé. Étais-je devenue folle ? Les choses avaient pris une tournure impressionnante en si peu de temps, même pas deux jours, que peut être je m’étais trop engagée. 

    Je revoyais sans cesse ce moment ou retournant dans le bureau j’avais vu Anne se préparer à enlever son soutien gorge pour ensuite certainement devoir retirer tout le reste et se présenter entièrement nue à la punition. Je ne m’y étais pas attendu et cela me rendait l’idée de le séance de demain encore plus effrayante.

    Heureusement elle sera là, sa présence me rassurait énormément, j’étais maintenant dans mon lit et je l’imaginais derrière la cloison, allongée elle aussi, et livrée toute entière aux multiples réflexions qui résultaient de cette soirée.

    Je réfléchissais de plus en plus à mes propres capacités a encaisser les coups, je ne savais pas du tout comment je pourrais réagir, surtout avec un instrument. Le martinet m’avait effrayé mais la ceinture et surtout le nerf de bœuf m’effrayait encore bien plus. Comment mais comment supporter cela ? Comment Anne le faisait, même en ayant l’habitude ? Moi j’étais douillette et la violence m’effrayait, je ne me connaissais que trop pour me permettre de l’affirmer. Je glissais les mains sous mon pyjamas et me griffais sévèrement une fesse comme pour tester mes limites et avoir un aperçu de ce qui m’attendait, mais je me rendais vite compte que le jeu était faussé et que cela n’avait rien à voir avec les coups que je recevrais demain. Exposer en plus mes fesses nues a ma tante et a son mari, voire me déshabiller entièrement, surtout dans ces conditions, me mettait particulièrement mal à l’aise. Ils en profitaient pour nous humilier et peut être y prenaient il du plaisir, il y avait décidément du sadisme la dedans. 
    Mais en même temps de telles méthodes semblaient s’être révélées au bout du compte efficaces et porter leurs fruits, au moins sur Anne et ses amis. Est ce que cela m’aiderait à me rendre plus exigeante envers moi même et augmenter mes capacité de résistance et mon goût de l’effort ? Jusqu’à présent une sorte de laisser aller et une paresse naturelle m’avaient empêché de donner le maximum de moi-même, mes parents eux même me l’avaient souvent reproché. J’avais besoin de me reprendre, de me donner à moi-même ainsi et qu’aux autres une meilleure image que celle de cette fille placide et sans réelle consistance. De toute façon le travail qui m’attendait allait exiger de moi une grande rigueur, la concurrence était rude et ce n’était pas le moment de me laisser aller, je ne voulais pas décevoir, chose que j’avais redouté par dessus tout en mettant les pieds à Lyon. Etre livrée à soi-même peut comporter de grands dangers, j’en avais eu des exemples.

    La nuit fut différente de la précédente. Je dormis encore moins et ne cessais de me réveiller comme pour me mettre en état d’alerte. La vision de la belle journée que j’avais passé avec Anne me revenait par bouffées mais était vite assombrie par tout ce qui venait de se produire et surtout par l’épreuve qui m’attendait.

    Le matin, comme la veille, Anne me réveilla. En allant prendre ma douche je jetais un coup d’œil encore plus glaçant à ce cagibis qui cachait ce terrible martinet qui cette fois risquait bien de m’être destiné. Je n’osais même plus ouvrir la porte pour vérifier sa présence et son potentiel à faire souffrir.
    Je retrouvais Anne qui m’embrassa encore plus affectueusement qu’ hier, comme pour essayer de rendre cette journée à venir moins terrible que prévue. Ma tante aussi m’embrassa, à nouveau sur le front, encore froidement, comme hier mais cette fois ci d’avantage comme une mère soucieuse et exigeante devant laquelle je devrais désormais me soumettre aveuglement. 

    Avec Anne nous ne fîmes jamais allusion à ce qui allait nous arriver, mais les regards que nous échangeons en disaient bien d’avantage que tous les mots que nous aurions pu prononcer. Son objectif était de me rassurer et de m’entourer de toute son affection comme si elle me donnait un philtre magique qui me protégerait et me donnerait plus de courage. Le mien était de lui signifier que j’acceptais pleinement cet amour et qu’il me renforçait au point de pouvoir l’aider à mon tour à affronter l’épreuve, de manière à ce que nous traversions cette épreuve à égalité. Mais en réalité nous n’étions dupe ni l’une ni l’autre sur l’angoisse sourde qui nous habitait et montait à chaque heure.

    Le matin fut consacré au ménage et j’apprenais encore plus sur le fonctionnement de la maison. Le bureau semblait échapper à la règle comme s’il s’agissait d’un lieu particulier et sacré, tout comme la chambre parentale. En entrant dans le cagibis pour diverses taches je jetais à chaque fois un coup d’œil au martinet comme pour me familiariser avec lui et me faire à son pouvoir de nuisance. Je ne trouvais nul part trace de la ceinture et du nerf de bœuf et ne voulus su tout pas au fond de moi les croiser du regard, je voulus les ignorer comme s’il s’agissais d’un mauvais rêve.

    Le repas de midi se passa sans histoire, à évoquer des sujets d’actualité ou généraux, mais sans débordement comme la veille. Edouard leva une fois la voix quand Anne fut mise en défaut au sujet un détail pratique qui m’échappa. Son autorité naturelle et la violence de ses réactions me faisaient décidément peur.

    .En début d’après midi Anne ayant des choses à faire, nous sortîmes chacune de notre côté. Un peu de solitude me faisait d’ailleurs du bien et me retrouver seule face à cette anxiété montante m’aidait psychologiquement à puiser en moi les ressources nécessaires.

    Je ressentis le besoin de téléphoner chez moi, d’entendre à nouveau la voix de ma mère, j’avais envie qu’elle  me rassure comme elle le faisait parfois quand j’étais petite mais je savais que ce n’était pas possible. Bien évidemment il n’était pas question de mettre quiconque au courant de ce qui se tramait ici. Je devais au contraire les rassurer sur mon compte et puis ma mère ne m’avait jamais vraiment parlé de son enfance de ce qu’elle avait vécu ici et de ces choses que moi aussi, commençais à subir. Je lui en voulais et en quelque sorte maintenant nous serions quitte.  
    C’est mon père qui décrocha, ma mère était sortie. Oui tout allait bien ici, la ville était magnifique et l’ accueille de ma tante chaleureux (je fis quand même une grimace en prononçant ce mot). Je lui parlais surtout d’Anne et de tout ce qu’elle m’avait fait connaître. Puis après quelques nouvelles de la maison (mon frère serait avec eux) je raccrochai. Soudain, je me sentis terriblement seule dans cette ville que je connaissais encore très mal. Dans mes pensées je parcourrais ses rues comme comme dans un vide intersidéral, ne voyant personne ni rien de ce qui m’entourait. Je rentrais dans un grand magasin et décidais d’acheter des culottes de rechange. Comme si par ce geste je cherchais à m’assurer une intimité et une protection qui de toute façon, je le savais bien, me seraient refusées.

    Je regagnais finalement la maison en traînant des pieds. De toute façon il allait bientôt être trois heure le moment de retrouver ma “cellule” et d’attendre en méditant comme ma tante avait dit, comme si je faisais autre chose depuis cette nuit. En arrivant l’appartement semblait vide mais une fois dans ma chambre des bruits me signifiaient qu’Anne était là elle aussi, à coté dans la sienne.

     Comme convenu cette nuit, j’obéissais à ma tante, me déshabillais entièrement et enfilais mon pyjama. Cela me faisait étrange en plein après midi surtout un samedi, comme quand petite j’étais malade. J’aurais tellement préféré. Puis j’entendis des pas s’approcher dans le couloir, c’était ma tante.

    – Vous etes là ? 

    Nous répondîmes chacune de notre chambre par l’affirmative..

    Puis les pas repartirent.

    Il y eu un moment de silence, j’entendis une voix qui chuchotait à moitié…
    – Lucie tu m’entends ? 

    C’était Anne, il y avait entre nos deux chambre une porte condamnée qui laissait d’avantage laisser passer le son. En chuchotant un peu fort on pouvait communiquer. Il fallait malgré tout faire attention de ne pas se faire entendre du couloir. Je m’approchais.

    – Comment tu te sens Lucie ? 

    – …Moyen !

    – Moi aussi… Mais c’est normal tu sais… Ne t’inquiète pas. Pour toi il ne va pas frapper trop fort, c’est ta première fois. Il va sûrement vouloir quand même tester ta résistance… Surtout ne fais pas semblant de crier ou de pleurer, ça il le voit tout de suite et ça l’énerve, reste toi même et laisse les choses arriver naturellement.

    En voulant me rassurer elle m’effrayait car elle concrétisait ce que j’avais encore du mal à imaginer.

    – il faut se déshabiller ? Je ne pus m’empêcher de poser la question.

    – … pour les fessées courantes il suffit de baisser ou d’enlever sa culotte. Mais pour une correction plus sérieuse ils veulent qu’on soit entièrement nues. L’humiliation fait partie de la punition. Et pour ma mère c’est comme une renaissance une fois qu’on a été châtiées on se retrouve comme au moment de notre naissance nues et lavée de tous ses péchés.

    – Elle est folle ta mère ! je ne pus me retenir.

    – .. Peut être  !….En tout cas pour moi j’y ai droit ce soir, c’est sûr ! Mais pour toi.. ce n’est pas certain, de toute façon dès les premiers coups tu as vite fait d’oublier ta pudeur.

    Encore une fois cela ne me rassurait pas vraiment mais je comprenais Anne, il n’était pas question de minimiser l’épreuve à laquelle je devrais faire face. Autant m’y préparer.

     …Tu n’as jamais été corrigée dans ta vie  ? Pas même une fessée ?

    Je répondis en déglutissant de travers.
    – Non jamais, oh une fois seulement  mais presque rien.
    ….

    – On n’en meurt pas tu sais. Mais des fois c’est vraiment terrible.

    – Tu reçois souvent ? 

    – Ça dépend des périodes, il peut se passer des semaines sans que rien n’arrive. Sauf si je suis suivi par monsieur Max.

    – C’est qui ? 

    – C’est notre répétiteur. Il se charge du suivi de nos études quand ma mère le lui demande. 

    – Il vous corrige ? 

    – Non jamais, il se contente de nous faire travailler et surveiller nos résultats. Il est infaillible mais juste. Il consigne tout sur un carnet et le vendredi soir c’est Edouard qui se charge d’appliquer les corrections en fonction des points qui ont été comptabilisés dans la semaine.
    Tu ne tarderas pas a faire sa connaissance car Lætitia est suivie systématiquement par lui.

    Je me rappelais soudain de cette Lætitia, il est vrai que nous n’en avions qu’ à peine parlé. 

    – C’est qui cette Lætitia  ? 

    – C’est la fille d’une amie de ma mère qui s’est installée à Londres, elle est avocate. Elle est allée la bas après son divorce avec le père de Lætitia. Tu sais dans notre milieu le divorce est mal vu et elle a préféré partir.
    Lætitia c’est une rebelle tu verras, elle a même été renvoyé d’un collège là bas et je peux te dire que les collèges anglais ça ne plaisante pas. Si tu veux, tu lui demanderas elle te racontera comment ça se passe là bas.

    – Et pourquoi elle est là  ? 

    – Pour la rapprocher un peu de son père qui a un poste élevé dans la police à Lyon mais qui n’a pas le temps de s’en occuper, sauf des fois, le week-end.

    Mais elle est là pour apprendre le français aussi qu’elle ne connaissait pas , et surtout parce que sa mère a une confiance aveugle en la mienne et lui laisse carte blanche pour son éducation. Elle apprend bien et fait beaucoup de progrès, mais ça barde très souvent et vraiment elle n’a peur de rien. Prépare toi à des moments agités.

    J’en connaissais encore d’avantage sur le fonctionnement de la maison, et maintenant j’en arrivais à voir ma correction à venir un peu comme une sorte de séance initiatique dans laquelle je devais faire mes preuves pour trouver ma véritable place. Il me fallait tenir bon et me montrer digne des lieux, la tâche pour moi était de taille.

    Ensuite, comme pour essayer d’oublier ce moment fatale qui s’approchait  nous changeâmes de conversation et nous mimes à parler de projets communs, sur nos loisirs à venir. Les amis que je devrais rencontrer. Elle me fit même rire. Mais les voix d’Édouard et de ma tante nous indiquaient qu’ils tournaient dans l’appartement, occupés à diverses taches. Ce n’était pas le moment de se faire remarquer. Je retournais a mon bureau essayant en vain de lire. Cinq heure et demie…. Six heures et quart… Et demie… A chaque fois mon cœur s’agitait un peu plus. J’avais encore la possibilité de faire mon sac et de partir, mais non, je tiendrai bon, je ne voulais pas disparaître ainsi et finalement donner raison à ma tante sur mes faiblesses.
     A sept heure moins cinq j’entendis la porte de cagibis s’ouvrir et je pensais tout de suite au martinet qu’on venait sans doute chercher. Mon cœur là, fit un bond et je me sentis comme un condamné à mort qui réalise que le moment est arrivé et qu’on va venir le chercher pour son exécution. Prise de nausée j’avais envie de vomir.

    En effet quelques minute après nos portes respectives s’ouvrirent et voix de ma tante annonça. 

    – Dans le bureau, on vous attend.

    Nous sortîmes toutes les deux de nos chambres. Anne portait un très joli pyjamas rouge. Nous nous regardâmes, elle me fit un sourire d’encouragement. 

    – Tu vas voir Lucie, ça va vite passer.

    Et nous nous dirigeâmes vers notre lieu d’exécution.

    La porte du bureau était grande ouverte et pour nous accueillir trônaient sur la table à la même place que la nuit dernière le ceinturon et le nerf de bœuf mais aussi le martinet qui refaisait son apparition et qui m’était sans doute spécialement destiné. En voyant cela je me mis a trembler mais fis tout mon possible pour le dissimuler.
    Quand à Édouard il nous attendait les bras croisés pendant que son épouse qui songeait d’avantage aux détails pratiques.
    Nous primes place comme cette nuit de l’autre côté de la table, l’une à côté de l’autre. Ma tante ferma la porte, bien qu’il n’y eu personne d’autre dans l’appartement. Et se tenait maintenant bien posée sur ses deux jambes et commença à parler en me fixant.

    – Nous n’avons pas l’habitude de rappeler l’objet des punition avant leur exécution, vous savez parfaitement pourquoi vous êtes l  ! Lucie tu recevras 30 coups de martinet et Anne 40 coups de ceinture et 20 de nerfs de boeufs.

    Maintenant déshabillez vous entièrement et posez vos affaires sur la chaise.

    Ça y est j’y avais bien droit, je repensais aux paroles d’Anne cet après midi.

    Anne ne se fit pas prier et commença sans attendre à déboutonner et enlever son haut laissant apparaître ses seins aussi blanc que le reste de son corps. 
    Pour moi ce fut bien plus compliqué, j’essayais de cacher mes tremblement, en me déboutonnant tant bien que mal, mes gestes étaient lents et maladroits. Je remarquais qu’Anne avait déjà ôté son bas et se trouvait entièrement nue à présent. C’était la première fois que je la voyais ainsi et la trouvais magnifique, parfaitement proportionnée, un corps que j’aurais rêvé d’ avoir. Son mari aurait décidément beaucoup de chance.

    Difficile d’exprimer mon malaise quand il fallut enlever à mon tour le bas et m’exposer entièrement au regard de  couple qui m’observait. Pourtant chez moi, dans ma famille la nudité ne posait aucun problème que cela soit avec mon frères ou mon père. Nous avions même eu l’habitude de nous rendre par périodes  sur des plages naturistes en famille depuis notre plus jeune age.  
    Mais là c’était très différent. Pas tellement du fait des regards de ma tante et d’Édouard que je ne trouvais finalement ni déplacés ni voyeurs comme je l’avais craint, mais du fait de me sentir comme désignée et porteuse de  terribles fautes que ma nudité était sensé matérialiser.  Nue, j’étais véritablement coupable jusqu’au trognon, je ne pouvais ainsi plus rien leur cacher, seule une sévère correction pourrait me transformer et me faire retrouver une pureté originelle. 

    Il y eu un silence.

    – Lucie tu commence  ! 

    Ma tante me désigna alors le côté de la table ou elle se trouvait

    – J’avançais pas à pas, ne pouvant dissimuler ma gaucherie et ma peur. 

    Anne était maintenant face à moi cherchant a attraper mon regard pour me soutenir.
    – Courbes toi en travers et tiens le rebord avec tes mains !

    En m’appuyant sur la table je sentis le contact froid du bois sur tout mon buste. Mes seins étaient comprimées. Je levais ma tête vers Anne j’avais absolument besoin de son soutien, qui ne manqua pas.
     Heureusement ! 

    A ce moment là Edouard décroisa enfin ses bras et s’avança vers la table pour se saisir du martinet qui se trouvai  à mes côtés. Je le sentis passer derrière moi pour s’installer légèrement sur ma gauche. Avec Anne nous ne cessions de nous regarder dans les yeux, je tentais de puiser en elle toute la force dont j’avais maintenant besoin. 
    Tout a coup il y eu un très léger sifflement et une très vive douleur qui me traversa le milieu des fesses, monta très vite en intensité avant de s’atténuer. Je sursautais et jetais un petit cri de surprise autant que de douleur. Ça faisait mal oui un mal aigu qui se répandait dans tout mon corps et celui ci tentait de réagir quand un nouveau coup s’abattit, légèrement plus bas et tout aussi cuisant. Je réussis cette fois ci a masquer un gémissement mais un nouveau coup s’abattit sur ma fesse droite encore plus cuisant et mon précédant effort fut aussitôt balayé car je poussais bien malgré moi un gémissement aigu. Je ne me voyais pas tenir 30 coups comme cela, c’était impossible, les larmes apparurent et ma vision se brouilla. Mais je distinguais a nouveau les yeux d’Anne qui m’encourageait, toujours de son regard intense. Cependant les coups continuaient régulièrement comme des vagues cinglantes destinées à briser toute résistance, ne me laissant à aucun moment le temps de me reprendre. Tout mon corps réagissait par des spasmes successifs. Je m’accrochais des mains à l’extrémité de la table comme au rebord d’une falaise d’où je pouvais tomber à tout moment, mais finalement  un coup encore plus cinglant que les autres me fit  lâcher prise. Je tentais alors de soulager mes fesses brûlantes en les frottant quand une injonction terrible de ma tante me les fit reprendre position. Et les coups repartirent de plus belle. Je tentais de me retenir mais des plaintes sortaient d’elles même de ma bouche aussi inexorables qu’ eux et qui se transformaient bientôt en pleurs assumés. Il commença à s’occuper également de mes cuisses et la douleur me sembla encore plus cinglante, je pleurais plus fort et par saccades après chaque volée. Cela me sembla ne jamais devoir s’arrêter puis tout d’un coup le rythme s’accéléra, je sentis des mains tenir fermement les miennes, c’était ma tante, en prévision du final qui approchait et qui s’annonçait encore plus terrible. Je sentais mes fesses et mes cuisses littéralement striées de braises. Je me tordais de douleur essayant parfois de me relever mais chaque fois retenues par les mains inflexibles de ma tante. Les coups s’accélèrent encore je criais encore plus en plus hurlant presque. Et puis cela s’arrêta. Les mains se relâcherent et j’eu aussitôt le réflexe de me relever, droite pleurant sans retenue essayant sans succès d’apaiser avec mes mains les parties meurtries.  Je restait ainsi un moment ne pouvant plus me contrôler, seule et perdue dans cette douleur qui commençait malgré tout à s’apaiser. Mes fesses étaient chaudes et la peau par endroits semblait très enflée. Je me demandais à quoi mes elles pouvaient maintenant ressembler.

     Sur ordre de ma tante je retournais péniblement à ma place et retrouvais Anne dont l’expression exprimait a la fois le bonheur de voir mon tour se terminer mais aussi la fierté de constater que je m’en étais bien tirer. Mais au fond de moi il n’y avait que détresse et dépits, je m’étais comportée comme une petite fille et j’étais profondément humiliée. Intérieurement je pleurais encore tees fort  et hurlant même de rage et de désespoir.

    Anne n’attendit pas que sa mère la convoque pour venir se mettre en place, comme une chose qu’elle avait toujours fait. En allant se positionner je pus observer la rondeur de ses fesses dont il ne restait encore des traces de la fessée précédente. Une fois en position, face à moi elle leva a son tour le regard vers le miens et j’y décernais malgré un vague sourire esquissé quelque chose de nouveau..C’était maintenant la détresse qu’on pouvait lire sur son visage, la peur de celle qui ne sait que trop bien ce qui va lui arriver. Puis elle baissa la tête comme pour se concentrer. Je vis alors Édouard se saisir du ceinturon, le faire rouler dans ses mains comme pour en préparer le cuir et le plier en deux  de manière a en obtenir une large boucle. Il se plaça comme pour moi mais il me semblait plus en retrait comme pour en gagner en puissance de frappe.

     Il leva la ceinture a bout de bras et abattit violemment le cuir sur les fesses de mon amie. Il y eu un claquement puissant qui se rependit dans la pièce et sans doute au delà de la porte fermée, dans tout l’appartement. Elle sursauta mais repris tout se suite contenance et resta concentrée. Le deuxième claquement suivi, puis le troisième et ainsi de suite. Je ne comptais pas mais gardais mon regard fixé sur elle au cas ou elle chercherait le mien. Édouard continuait sans interruption, régulièrement, concentré lui aussi, il semblait essayer de diversifier le lieu de chaque impacte Les coups se succédait et a chaque fois le tressaillement passé elle reprenait sa concentration toujours le regard fixé sur le bois de la table. Puis, peu à peu on entendit un gémissement qui augmentait à chaque claquement, et la tête de mon amie bougeait maintenant d’avantage. De là ou j’étais je ne pouvais distinguer que le bas de son dos, ses fesses m’étaient cachées mais je vis malgré tout de belles rougeur qui remontaient. 
    Puis les coups s’arrêtèrent. Anne ne pu alors retenir un premier vrai sanglot.  Elle était particulièrement résistante, je n’aurais pu tenir autant, je l’admirais et la plaignais au plus haut point.

    Une fois le ceinturon posé Édouard s’empara du nerfs de bœuf et repris sa place, observant un moment tout le travail déjà accompli et celui qu’il devait encore mener. Puis le premier coup s’abattit Cette fois ci Anne cria et releva enfin la tête. Elle me lança un regard tel que je ressenti comme un appel au secours. Le coup du nerfs de bœuf sur la surface de la peau déjà bien affaiblie par la ceinture devait faire terriblement mal. Un deuxième coup s’abattit, deuxième cri mais le regard d’Anne se perdait maintenance dans le vide. Les coups étaient plus espacés mais ils n’en n’étaient que plus puissants et leur impactes certainement plus terribles. Avec cet instrument elle était devenue hors de tout contrôle, ce n’était plus qu’un corps de douleur pour lequel rien ne comptait plus que ces coups sans cesse répétés. J’étais glacée, j’en avais oublié mes propres maux et même mon désarroi. Plus rien ne comptait en dehors d’Anne dont les cris se succédaient à cadence régulière. Combien restait il encore  ? . Puis tout à coups on entendit au loin le téléphone sonner. Édouard hésitant arrêta son travail. Ma tante contrariée sorti du bureau laissant la porte ouverte. Puis du salon on entendit le combiné se décrocher.

    – allô…. Ah bonjour Max, vous êtes de retour  ?  … Tout c’est bien passé ? …. Oui ….. ……..Ah justement nous sommes en train de la corriger……. Oui elle est arrivée et nous la corrigeons aussi, toutes les deux en fait…. Oui déjà  ! … Nous vous expliquerons

    Pendant ce temps Édouard buvait u verre d’eau posé sur un bureau et Anne sanglotait silencieusement, toujours dans la même position, se frottant parfois le visage de son avant bras pour en évacuer la morve et les larmes.

    La conversation continuait au loin comme si de rien était 

    – Ah bon  ? …… ….. Bien merci de nous avoir prévenu…. Bien sûr  ! au revoir, à demain Max. 
    Et nous entendîmes le tintement du combiné qui venait d’être raccroché.

    Ma tante arriva dans le bureau mais ne referma cette fois ci pas la porte.

    – c’etait Max, il est revenu  !  Puis s’adressant à Anne.
    Dis donc toi tu ne lui avais pas donné le récapitulatif de l’école en juillet. 
    – je n’ai pas pu, il était déjà parti (sa voix était affaiblie et entrecoupée de sanglots.

    – Mais pourquoi tu ne nous en a rien dit  ?  Les résultats sont faussées. Et plus mauvais que prévu  ! 

    – je n’ai pas eu le temps, je suis partie et après j’ai oublié.

    – c’est justement cela que je te reproche ! 

    – Je suis désolée. Excusez moi par pitié ! 

    Puis s’adressant à Edouard :  on en est à combien  ? 

    – 17

    – Et bien 5 de plus donc encore 8

    Edouard rencherit

    – Non 10, encore 13 ! 

    Anne suplia au fond de désespoir 

    ¬ Nooooon ! 

    Et les coups reprirent de plus bel s’accélèrent selon la technique d’Edouard et les cris devinrent encore plus déchirants. Je n’en pouvais plus, je me sentais tellement impuissante.
    Le dernier coup fut terrible et engendra un sanglot quasi hystérique qui ne semblait jamais devoir  s’arrêter. Et nous étions tous les 3 autour de ce pauvre corps épuisé qui se débattait de douleur. J’aurais tout donné pour que cela s’arrête, ne serait ce qu’ un instant.

    Puis Anne se calma enfin, comme hypnotisée elle se releva et retrouva avec peine sa place.

    – J’epère que tu as compris la leçon ?

    – oui (sa voix était presque inaudible)

    – vous pouvez vous rhabiller et regagner vos chambre.

    Cette fois ci je fus bien plus prompt que tout à l’heure à enfiler mon pyjama mais Anne d’habitude si vive semblait vivre au ralenti.

    En sortant du bureau il y eu un rite qui me surpris, sa mère nous baisa chacune le front.

    Devant la porte de ma chambre soudain Anne me prit par la main et m’introduisit à sa suite dans la sienne.

    – mais  ? 

    – ne t’inquiète pas ils ne viendront pas nous déranger. 

    Puis une fois la porte fermé elle m’embrassa.
    – merci Lucie tu as été très courageuse. Merci d’être resté ici avec moi, tout est tellement plus facile quand tu es là.

    Sa voix et ses expressions n’avaient pas encore retrouvées sa fraîcheur loin de là. La sidération ne passait pas mais c’était réellement sincère.

    Les volet etait fermé, elle alluma une bougie sur sur table de chevet et éteignit la grande lampe. L’atmosphère était reposante. Elle me demanda ensuite de m’allonger à plat ventre sur son lit. Elle ouvrit un tiroir de sa commode et en retira un tube.

     C’était tout sûrement des gestes prémédités depuis longtemps., Mais qu’elle ait la présence d’esprit de les accomplir dans l’état ou elle se trouvait me sidérait et je n’osais la contrarier. Je sentis alors descendre mon pyjamas jusqu’aux genoux puis une fraîcheur s’étaler et se rependre délicatement sur mes fesses encore douloureuses. Elle me massa très délicatement toute les surfaces que son beau père avait travaillées, incluant mes cuisses et même le sillon fessier pourtant  peu touché, en écartant mes lobes. Cela me fit énormément de bien, ses attentions étaient plus que généreuses  mais je  ne cessais de penser qu’elle en avait d’avantage besoin que moi.
     Alors, me libérant définitivement de mon pantalon que je laissais choir a terre je me levais et luis proposa de s’allonger a son tour.
    Je baissais très délicatement son pyjama laissant apparaître son fessier arrondi et si bien proportionné mais entièrement marqué en arrière plan par la ceinture et zébré au dessus de multiples striures qui creusaient des lignes profondes. Les couleurs allant du rouge au noir en passant par le bleu. Une striure en particulier m’effraya c’était sans doute le dernier coup porté car je découvris que plusieurs traces de sang le parcouraient. Je voulus mettre un peu de crème mais elle sursauta et gémit, la chaire était encore trop a vif et je dus prendre mille précautions pour la soulager par de petits massages. Elle se mis à sangloter a nouveau mais c’était émotionnel et le massage lui faisait du bien, je continuais jusqu’au bout.
    Ensuite je m’allongeai a ses côté et descendis ma main sur mon entrejambe que je commençais a caresser. Se tournant vers moi Anne me regarda en souriant…
    – soulage toi  petite sœur tu en as bien besoin  ! 
    Je souriais a mon tour et fermais les yeux. C’était le premier moment de  relâchement après ces heures terribles, oui j’avais bien besoin de ça pour évacuer, si seulement je pouvais y arriver. Je m’éloignais dans de doux rêves voluptueux et après de nombreuses minutes trouvais enfin le chemin de l’orgasme.

    Quand j’ouvris à nouveau les yeux, Anne était toujours allongée sur le ventre avait maintenant les siens fermés. Je m’aperçus qu’elle ne dormait pas et que sa main était passée sous son ventre, elle se livrait au même travail que je venais d’ accomplir. Son expression était enfin sereine mais concentrée. Dans quels rêves voluptueux se trouvait elle a son tour emportée. Sans doute en des terres lointaines au delà des montagnes et des mers, dans des déserts africains ponctués d’oasis apaisant, et surtout en compagnie de l’homme autour duquel le monde ne cessait désormais de tourner pour elle. Je l’embrassais une dernière fois, récupérais mon pyjamas, jetais une nouvelle fois un coup d’œil sur ses meurtrissures encore fraîches et me glissais hors de sa chambre pour regagner la mienne. Face au miroir j’essayais de faire le  point et constatais sur mes fesses et mes cuisses les même marques qu’Anne avaient eu le soir et le lendemain de mon arrivée. Étais je maintenant initiée  ? 

    Épuisée je me couchais et m’endormis aussitôt.

    à suivre.

    #37627
    coach87
    Participant


    Très belle.suite encore très bien écrit…bravo

    #37630
    Anonyme
    Inactif


    Toujours aussi bien écrit , félicitations 😉

    #37668
    Anonyme
    Inactif


    Merci à tous. 🙂

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