La rédemption

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15 sujets de 1 à 15 (sur un total de 16)
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  • #68748
    Coquine06
    Participant


    Je voudrais savoir a votre avis est ce qu’une fessée quelqu’elle soit mène systématiquement à la rédemption. Ma question n’est pas forcément d’ordre rétorique.

    Je vis mes fantasmes et je les assume.

    #68749
    Cyrille Francillon
    Participant


    Entends-tu la rédemption au sens du rachat de ses fautes par la soumise au moyen de la correction qu’elle vient de recevoir ? Auquel cas le fesseur s’attribuerait le rôle de sacrificateur qui permet une “remise à zéro” disciplinaire.

    Entendu ainsi, je pense que la fessée, dans le cas de la punitive, si elle est plus un acte de correction qu’un rachat au sens fort, recèle néanmoins une dimension de rédemption.

    #68750
    Yves
    Participant


    Pas forcément, tout dépend pourquoi est donnée cette fessée. Il y en a tellement de différentes. Des articles sur ce site sont consacrés aux différents types de fessées. Pour qu’il y ait rédemption, il faut qu’il y ait faute punie par une fessée disciplinaire. Une fois la punition effectuée dans sa totalité, la faute est sensée être pardonnée. Cela ne signifie pas que la rédemption, ou que la contrition soit effective. Généralement, c’est le cas car la fessée a été suffisamment sévère pour faire regretter à la fautive ses bêtises. Ici la fessée a deux buts : le paiement de la faute, et éviter la récidive. Mais ce n’est pas toujours un succès, surtout concernant la récidive. Voilà pourquoi une fessée disciplinaire doit être mémorable pour la fautive, d’où la sévérité de cette fessée. C’est juste mon avis, évidemment.

    Mesdames, mesdemoiselles, mon propre plaisir passe par le vôtre

    Blog : histoires-jr33.blogspot.com

    #68751
    Cyrille Francillon
    Participant


    Yves, je pense que la notion de rédemption est plus dans l’acceptation de la punition que dans la sévérité de la correction. Pour utiliser un terme sans doute trop fort pour les jeux qui nous occupent, il s’agit d’un abandon de soi-même pour revenir à quelque chose de l’ordre de la “pureté originelle”.

    Il y a dans la faute commise par une femme adulte une part symbolique qui la fait apparaître petite fille dévergondée, et il y a dans la fessée donnée à cette femme adulte fautive une part symbolique qui la fait revenir à l’état de petite fille désolée d’avoir fauté. Ça la renvoie à une sorte de situation d’avant la faute.

    Mais comme tu le dis si bien Yves, il ne s’agit là que de mon interprétation.

    #68752
    Yves
    Participant


    Je reconnais avoir répondu rapidement. Mais je suis d’accord avec toi. En plus le mot rédemption a une forte connotation religieuse.

    Mesdames, mesdemoiselles, mon propre plaisir passe par le vôtre

    Blog : histoires-jr33.blogspot.com

    #68765
    Badine79
    Participant


    Je suis tout à fait d accord avec vous deux mais y a t y besoin d une faute pour donner la fessee ?

     

    #68776
    Anonyme
    Inactif


    Bonsoir,

    La fessée est trop souvent un plaisir pour beaucoup d’entre nous pour qu’elle suffise à la rédemption, une bonne séance de coin est dans mon cas bien plus rédemptrice (elles sont dénommées “séances de méditation dirigée” par Monsieur).

    victorine

    #68791
    Badine79
    Participant


    J aime ce terme de méditation  dirigée

    Merci pour cette précision  Victorine

    #68806
    Yves
    Participant


    @victorine, tu as une façon d’imager les choses qui me plait beaucoup.

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    Blog : histoires-jr33.blogspot.com

    #68865
    FrenchTouch
    Participant


    Je passe une tête dans ce sujet : la redemption n’est pas un mot qui me parle tant que ça. C’est un champ lexical trop sérieux à mon goût.

    Surtout, j’aime les femmes offertes, haletantes, qui ont le rouge au joues et le cul couvert de marques. Les femmes qui crient sans plus se soucier de qui les entend, celles qui ont perdu toute pudeur, celles qui feront ce que je leur dirai (et je peux dire beaucoup). A moins de beaucoup triturer le concept, on est assez loin de la « redemption » et plutôt du côté d’une sorte de perdition joyeuse.

    Et puis, moralement, je réside plutôt au sous sol qu’à l’étage noble, moi. Je suis un malotrus, un salaud, un sale type. J’ai perdu il y a longtemps mon accréditation pour distribuer des rédemptions.

    La pénitence, en revanche, on peut discuter 🙂

    #68866
    Cyrille Francillon
    Participant


    Je suis tout à fait d accord avec vous deux mais y a t y besoin d une faute pour donner la fessee ?

    Oh non, mais  c’est juste que comme ce fil est consacré à la rédemption, celle-ci se place dans la fessée punitive, pas dans la ludique.

    #68867
    Cyrille Francillon
    Participant


    Bonsoir, La fessée est trop souvent un plaisir pour beaucoup d’entre nous pour qu’elle suffise à la rédemption, une bonne séance de coin est dans mon cas bien plus rédemptrice (elles sont dénommées “séances de méditation dirigée” par Monsieur). victorine

    Oui, je suis bien d’accord, la part la plus intense de la fessée varie beaucoup selon les phases (confession, aveux, présentation, déculottage, fessée proprement dite, exposition, mise au coin) et selon les partenaires (car moi-même selon les instants et les dames je n’y prends pas le même plaisir. La fessée est aussi une relation très personnalisée entre deux adultes.

    #68868
    salamboflaubert75
    Participant


    Comme le souligne @frenchtouch le terme pénitence me convient mieux ( ce qui est très personnel et subjectif ) même et surtout dans le punitif c’est davantage expier, évacuer parfois entrer en résipiscence que je ressens psychologiquement, physiquement ( et oui ça arrive ) et viscéralement…
    Je reviendrais m’exprimer sur le sujet plus profondément plus tard!

    ^^

    Sal

    #68874
    Monsieur Jones
    Maître des clés


    Bon, personnellement j’aime prendre des airs de grand inquisiteur, tourmenteur et maitre chanteur, rompu à obtenir les confessions des fornicatrices et dévergondée en tous genres en châtiant le malin qui les habite (seigneur aidez-moi à résister à  cette rime riche que certaines ont sur le bout de langue parfois) par leurs fesses interposées.

    Mais

    La rédemption, c’est parfois un besoin tellement fort et presque irrésistible qui s’impose à elle d’abord et fatalement à moi ensuite.

    Quand elle sait qu’elle a bien bien déconné et que cela tourne en elle comme une vilaine obsession sans issue possible. Quand les excuses qu’elle me fait sont orphelines de tout apaisement pour elle comme pour moi, il arrive que le châtiment corporel soit l’unique issue pour « panser » et tourner la page.

    Et là, on touche au miracle parce qu’elle en bave sacrément en acceptant ce que je lui inflige au delà du raisonnable et moi, je me lâche sur les chemins d’un sadisme que je tiens souvent à distance et qui me convoque parce que bon, elle a vraiment déconné, là…

    Et, étonnement, à l’issue de ce moment magique, elle se sent lavée et débarrassée de la rengaine des remords et des regrets qui tournait en boucle en elle et moi, par un étrange petit manège, témoin actif de tout ce qu’elle a accepté en échange de mon pardon, je l’aime comme une sainte….

    Là, en ce qui me concerne, je parlerais bien de rédemption…

    Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

    #68896
    Christal
    Maître des clés


    est ce qu’une fessée quelqu’elle soit mène systématiquement à la rédemption.

    A mon sens, non. La rédemption, comme dit par d’autres, c’est un acte très fort et très puissant. On dépasse, le cadre de la fessée punitive et du fameux spankeur/spankee.
    On entre dans une relation plus forte, plus intense émotionnellement parlant. Les deux partenaires sont liés par un fil tout aussi fragile que puissant. S”il y a demande de rédemption, c’est parce que la faute commise outrepasse (presque) tout, dans leur histoire. Les deux sont alors blessés et ou en colère et que le pardon verbal n’a pas un poids suffisant pour apaiser l’erreur ou la sortie de route et qu’une fessée classique même assorti d’un sermon, ne guérirait aucun des deux.

    La rédemption devient alors, la seule et unique façon de pouvoir continuer. Une sorte de chemin de croix qui, s’il nous était décrit avant qu’on le vive, nous ferait renoncer tellement le moment est dur à vivre. L’esprit est alors malmener (au point où l’on se dit qu’on ferait peut-être mieux de stopper là) et doit se soumettre comme jamais avant que le corps ne subisse aussi des outrages pour expier totalement (et parce que la rédemption totale ne peut avoir lieu qu’en physique, les yeux dans les yeux). Et puis, à un moment, alors que l’on croit que tout est perdu et qu’on arrivera pas au bout du chemin… On comprend qu’on grandit et qu’en enlevant notre armure de petite warrior trop fière et en lui faisant confiance et bien, on accède à son pardon et on finit aussi par se pardonner soi-même d’avoir “déconner” pour reprendre l’expression plutôt mignonne du Méchant.

    Personnellement, j’ai vécu, cette situation deux fois (et je n’en suis pas fière). Avec deux Êtres différents donc, et dans des circonstances totalement différentes mais avec le même besoin de me racheter intensément. Et dans les deux cas, plus jamais, je ne veux avoir à vivre, une telle épreuve. Qui plus est, je pense qu’on ne peut vivre la rédemption qu’une seule fois dans une histoire. Une seconde rédemption est à mon sens synonyme de la fin du duo…

    Par contre, je veux bien faire pénitence plus souvent, le cadre est un chouia plus festive et me convient très bien pour cette fin d’été. A bon entendeur 🙂

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 1 mois par Christal.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 3 années et 1 mois par Christal.

    Rien n'est jamais acquis. Tout est fragile.

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