La fessée découverte en préliminaire: on en parle ou pas ?

[fessee21]

Passionné de jeux de fessées de très longue date et fort riche d’une expérience du sujet, je n’aborde pas dans  ce post les jeux de fessée convenus que j’ai pratiqués de longues années avec mon épouse ni par la suite avec d’autres partenaires occasionnelles adeptes elles aussi de ce type de jeux. Comme pour tout jeu, dans l’énorme majorité des cas, une règle du jeu était établie, convenue, avec des scenarii très souvent précis. D’autres laissaient  la part belle à l’improvisation. La seule règle incontournable est le consentement mutuel et la quête du plaisir partagé.

Je ne parle pas ici de rencontre ciblée « fessées » grâce à des sites dédiées ou autres.

Je veux parler de la fessée introduite en préliminaire avec une partenaire peu ou prou nouvelle comme  lors d’une drague classique, d’une rencontre en discothèque… etc…   qui amènent une dame à désirer une relation plaisir. En clair à passer à l’horizontal.

Bien évidemment on peut « se contenter » de faire l’amour de la façon la plus classique qui soit, se donner du plaisir en restant dans le traditionnel.  On évite généralement de déballer le matos, les gadgets et autres lors d’une première fois et il est rare qu’on échange sur le contenu de ce qui suivra. Rare mais cela peut arriver.

Passionné de fessées, il m’arrive rarement d’évoquer le sujet « avant ». Encore que… c’est de moins en moins vrai.

La fessée étant un instrument de plaisir au même titre qu’un autre mais puissance « x » pour ce qui me concerne, j’ai  bien évidemment le désir d’en faire découvrir les joies à une nouvelle « partenaire ». Se pose alors la question : comment l’introduire ?

Encore une fois la plupart du temps avant de passer à l’horizontal, j’essaie d’échanger sur nos désirs, nos fantasmes parfois, tout simplement d’évaluer les envies de l’inconnue. Certaines dames sont très loquasses sur le sujet d’autres pas du tout. Comment savoir si pour la Dame la fessée sera une découverte agréable, désagréable…  ou si c’est une aficionado ? Pas si simple !

D’où la question : aborde t’on le sujet avant ou pas ?

Si on emmène une Dame au restaurant on lui propose le menu mais au lit… ?  Va-t-on lui demander si elle est clitoridienne ou vaginale, anale, si elle aime les gods…etc ?  A de rares exceptions non ! Mais cela arrive tout de même.

Lui proposera-t’on un formulaire avec des cases à cocher de ce qu’elle désire ? Cela il m’arrive de le faire  au préalable d’une rencontre ciblée clairement fessées, bdsm… mais pas dans ce cas-ci.

En général, lors d’une première fois, je m’abstiens d’introduire la fessée en préliminaire. Mais on ne peut généraliser. C’est donc une question de feeling et de psychologie. Si je sens la personne susceptible d’apprécier d’en parler, c’est de très loin préférable de le faire. Sinon ce qui est vrai pour n’importe quelle pratique sexuelle est vrai pour la fessée érotique. Il peut m‘arriver de demander au préalable à une dame si elle aime les caresses anales mais il m’arrive aussi de les oser sans une autorisation préalable en bonne et due forme.  Les femmes ne sont pas muettes et si elles n’aiment pas (rarement) elles le font savoir. Il en va de même pour la fessée.

La fessée est une caresse (certes appuyée) comme une autre et un instrument de plaisir comme un autre. Si je juge la Dame suffisamment ouverte pour en parler, nous en parlons alors. C’est l’idéal. Sinon, soit je ne sens pas  la partenaire et je m’abstiens, soit si je la pressens réceptive j’ose la fessée comme j’ose toute autre pratique susceptible de lui être agréable.

Qu’on ne se méprenne pas : il ne s’agit pas de flanquer une fessée de je ne sais quelle autorité… mais de lui claquer doucement les fesses, progressivement, en alternant fessées douces et caresses : fessée sensuelle ! Lui procurer du plaisir. Si c’est de la douleur, c’est loupé ! Je vois très vite si la Dame aime ou n’aime pas. Si elle réagit négativement ou pas.

Soi la personne découvre la fessée érotique (ce qui est rare) , soit elle  en l’a l’expérience, bonne ou moins bonne, soit c’est une nouveauté. Dans tous les cas, si elles n’aiment pas, les femmes  savent le dire et dans ma longue expérience, je n’ai connu qu’une dame qui a immédiatement dit stop après avoir accepté d’essayer !  Stop, c’est stop : je passe à autre chose.

Si la Dame ne dit rien, à minima se laisse faire gentiment, avec un peu d’expérience je sais vite si la chose est appréciée ou non. Comme toute autre pratique ! On voit comment son corps réagit. Si elle s’offre complaisamment ou non. Il m’est arrivé quelques rares fois de me voir opposer gentiment un « non, ça je n’aime pas trop… bof…  ou équivalent ». Parfois la Dame se remet immédiatement sur le dos. Je n’insiste pas : jamais ! A l’inverse, il arrive qu’une Dame encourage à continuer… Oh oui, encore… etc. Vous connaissez la chanson !

Dans la plupart des cas, si je m’y prends bien et je pense savoir le faire, la Dame se laisse aller à la découverte d’un nouveau plaisir. Et ne soyons pas naïf. Mes partenaires ont à de rares exceptions prêts plus de cinquante ans voire beaucoup plus et ont vécu ! Ce ne sont plus des gamines ou des oies blanches, loin de là ! La fessée érotique, elles connaissent. Beaucoup aiment quelques-unes pas.

Il m’est arrivé de convertir quelques ‘rencontres opportunes’  devenues des partenaires de  jeux au plaisir de la fessée jusqu’à devenir comme moi accrocs à cette pratique si délicieusement excitante.

Mon épouse avec laquelle j’avais une immense complicité et complémentarité dans nos jeux d’éducation conjugale était exceptionnelle.

Une de mes dernières partenaires de jeu (« M »)  à laquelle j’ai fait découvrir la fessée sous toutes formes est devenue elle aussi accroc. C’était une ‘collègue’ que j’avais un jour menacée -sous la forme d’une plaisanterie –  d’une fessée qui m’avait répondu : ‘pas chiche !’

La dernière Dame que j’ai rencontrée il y a quelque mois, a découvert elle aussi les joies de la fessée introduite très simplement en douceur, sans discours préalable lors de notre  seconde fois. Depuis, elle en redemande. En fait, je pense que pour elle ce n’était pas une découverte ou que cela faisait partie de ses fantasmes.

Pour conclure, l’idéal est toujours d’échanger, de parler de ce qu’on aime ou non, de ce qu’on ne supporte pas,  de ce qui est exclu ! Dans d’autres cas, selon les cas, selon les personnes… on ose la fessée ! En douceur, avec délicatesse… jamais en force et toujours dans la recherche du plaisir à procurer à sa / son partenaire.  Et puis si on ose la fessée sans en parler au préalable, si on est encouragé par le silence, par les fesses qui s’offrent, perso, après quelques claques très légères, j’appuie progressivement et j’interroge : ‘tu veux que je continue ?… … c’est désagréable … ? Etc. Ce sont les fesses de la Dame qui parlent le mieux en s’offrant, en ondulant de plaisir…… . Le corps ne ment pas. On voit aisément si la personne éprouve du plaisir ou non, ronronne, verbalise…

A l’inverse, si la partenaire ne réagit pas ou peu, ne dit mot, se crispe, s’il n’y a aucun plaisir extériorisé … etc… comme pour toute autre pratique c’est stop même si le stop n’est pas verbalisé. Cela ne m’est jamais arrivé mais dans ce cas-là, je cesserais immédiatement. Encore une fois, parmi  toutes mes expériences qui ont été plutôt nombreuses (eh oui je ne suis pas un perdreau de l’année), je n’ai eu qu’un « stop » d’une amie qui avait pourtant accepté d’essayer et de très rares cas d’autres qui n’ont pas  éprouvé de plaisir dans cette pratique. Ce n’était pas « leur truc » donc point barre ! On n’insiste pas !  Ne jamais passer en force !

La seule contrainte qu’on doit s’imposer –comme en toutes choses – c’est respecter les désirs de l’autre, s’en tenir à la règle du jeu quand on va plus loin dans l’expérience D&d.

Osons la fessée entre adultes consentants pour un plaisir partagé.

 

nb en pièce jointe: il y a toujours une première fois. “M” découvrait le martinet. Je lui en avais offert un en cadeau surprise et j’avais donc pris l’option de lui proposer de découvrir la fessée au martinet. Nous en avions longuement parlé afin de fixer le scenario et la règle du jeu.

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