La fessée de Julie et surtout de Virginie suite et fin

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    gaulois76
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    Les fessées de Virginie (suite de la fessée de Julie).
    Acte 4
    Comme me l’avait annoncé maman, la fessée reçue après le petit déjeuner, un lendemain de cuite n’a été qu’une première et le martinet a fait son entrée fracassante dans la maison et surtout sur mes fesses et avant la fin de l’année scolaire, je n’avais plus rien à envier à la pauvre Julie. Au lycée, c’était encore pire que pour cette dernière, dont on ne se moquait plus car elle avait toujours été mal fagotée, mais moi, qui auparavant, était toujours parmi les mieux sapées du lycée, je devais non seulement arborer des petites jupes de collégienne anglaise, du genre kilt ou jupe plissée bleue marine et aussi porter avec des chaussettes hautes et un petit gilet sur un chemisier, mais surtout arborer des cuisses bien rougies qui se voyaient beaucoup plus que celles de Julie cachées par ses jupes un peu longues. A la piscine et à la douche après le sport, j’étais le centre des regards des filles de ma classe qui observaient avec jubilation mes fesses fréquemment marquées par le martinet, ce qui me rabaissait le caquet moi, qui avais été si arrogante. Pour clore le tout, j’avais dû aller chez le coiffeur et supporter de me faire faire un petit carré avec une frange assez courte et je devais porter assez fréquemment des serre-têtes. Tout cela a éloigner de moi la plupart de mes amies et pour moi les garçons c’était terminé d’autant que je n’avais plus le droit de sortir.
    On s’habitue à tout, même au pire, et j’essayais de comprendre que c’était pour mon bien, dans le but de m’aider à réussir le bac. Le seul point positif est que Julie, qui avait un cœur en or, est revenue vers moi, sentant que j’étais délaissée et sans doute au fond d’elle-même, heureuse de ne plus être la seule dans cette situation au lycée. Malheureusement, ce régime draconien n’a pas eu les effets escomptés sur mes résultats car le changement est arrivé trop tard en cours d’année et si mes résultats ont progressé au dernier trimestre, j’ai échoué lamentablement au baccalauréat. Julie, elle a réussi avec la meilleure mention que l’on puisse avoir.
    Le soir des résultats, je l’ai passé au coin, alors qu’il y avait des invités à la maison, les fesses à l’air, sévèrement marquées du martinet, les mains sur la tête pendant que tout le monde dînait et j’ai appris que je rentrerai bien à Sainte-Marie à la rentrée, ma mère ne se faisant pas trop d’illusions sur mes chances de réussite m’ayant préinscrite. J’ai aussi appris qu’on allait me concocter un été punitif particulièrement salé.
    Le premier mois d’été, j’ai été envoyée en vacances chez un oncle dans une ferme, assez loin de la maison. Je ne le connaissais que très peu jet j’ai immédiatement découvert qu’il appliquait le châtiment corporel avec ses propres enfants, et pour sa nièce, c’est-à-dire moi, la pauvre Virginie, il ne se gênerait pas, d’autant que ma mère lui avait donné le feu vert. Mes fesses ont senti la différence dès le premier soir, les martinets artisanaux utilisés dans cette maison étant nettement plus féroces que celui de ma mère. J’ai ainsi mieux compris comment ma mère, qui semblait particulièrement libérale en éducation était passée si vite à un nouveau modèle pédagogique particulièrement répressif et douloureux. Mon oncle m’a raconté des traditions familiales et j’ai découvert que lui-même, mais aussi ma mère, avaient été élevés à la fessée jusqu’à un âge assez tardif, largement après 18 ans. J’ai plutôt sympathisé avec mes cousines, sages jeunes filles obéissantes et courageuses, mais aussi très agréables avec moi, très étonnées que la petite bêcheuse qu’elles connaissaient à peine, partage enfin avec elles l’éducation à la dure et le style vestimentaire plutôt arriéré de la ferme. Comme elles, j’ai travaillé aux champs pendant tout le mois de juillet et à la moindre bêtise, nous recevions le martinet et nous nous retrouvions à genoux au coin comme des petites filles, à la différence qu’elles étaient habituées et trouvaient ça parfaitement normal. Quelques jours après mon arrivée, les filles se sont rendues à la petite ville la plus proche pour aller chez le coiffeur et j’ai été contrainte de les accompagner. Mon carré court me paraissait déjà assez ridicule, mais là, comble de l’horreur, j’ai eu le droit à une frange au ras du front, dégageant jusqu’aux oreilles, la coupe familiale pour l’été et je ne me suis pas reconnue. En sortant du vieux salon de coiffure, en venant de nous voir toutes les quatre dans la glace, en Combishort Vichy et le front ratiboisé, je me suis effondrée et je me suis mise à pleurer. Mes cousines ont essayé de me consoler en me disant que pour elles, c’était toujours comme ça, tous les étés. Comme pour le reste, j’ai dû m’y habituer.
    Pour mon deuxième mois, j’ai été envoyée en colonie de vacances pour la première fois de ma vie. Ce n’était pas un centre dispensant des activités sportives et culturelles, non, c’était une colonie de vacances tout à fait traditionnelle à l’ancienne, pour ne pas dire ringarde et moi, j’étais une des plus grandes. J’ai dû pourtant subir le même régime que les petites, sous la contrainte de religieuses. Nous étions habillées d’un uniforme ridicule, short bleu marine et chemisette blanche avec un petit foulard bleu ciel. Nous portions dans els cheveux un bandeau avec le nom de la colonie de vacances et le dimanche, à la place du short, c’était une jupe assez longue bleue marine pour aller à la messe. Même nos maillots de bain étaient ridicules. Nous passions la journée sur la plage mais on ne pouvait se baigner qu’un quart d’heure au milieu de bouchons flottants. Le reste du temps, on faisait des petits jeux de plage, des châteaux de sable. C’était particulièrement infantilisant, et bien sûr, nous étions fessées au moindre écart, sans égard pour notre dignité, les fesses à l’air, devant tout le monde. Je ne sais pas comment ma mère avait trouvé une colonie de vacances de ce genre, j’étais même très étonnée qu’il en existe encore et en plus, elle avait recommandé à la directrice la plus grande sévérité me concernant et si mes souvenirs sont bons, il n’y a pas eu de jour où je n’ai pas reçu une fessée en public.
    Au retour, il restait encore quelques jours avant la rentrée mais je n’ai pas eu le droit de sortir et comme le rapport de la colonie de vacances avait été déplorable, j’ai été très sévèrement fessée par maman qui devait prendre goût à cette nouvelle méthode. Je pense qu’elle s’en voulait, elle qui avait été élevée à la dure, d’avoir essayé autre chose avec moi et d’avoir tout raté.
    Mon entrée à Sainte-Marie a été un vrai choc, et maman m’avait inscrite pour mon redoublement, en internat. C’est une des dernières écoles en France qui pratique une pédagogie aussi traditionnelle. Ma mère l’a choisie car il n’y avait pas de mixité et que les châtiments corporels y étaient appliqués, là encore.
    Sainte-Marie était un lycée assez célèbre pour ses bons résultats mais aussi pour l’éducation stricte qui y était pratiquée. Il est situé à environ 30 km de la grande ville où j’avais passé mon enfance.
    Pour ma 1ère année à Sainte Marie, car étonnamment ce n’a pas été la seule, j’ai énormément souffert. Je me suis retrouvée de nouveau en terminale et l’internat m’a semblé extrêmement dur car je n’avais jamais quitté la maison, sauf pour la colonie de vacances du mois d’août. Le régime était extrêmement sévère surtout pour moi qui au début ne faisait aucun effort.
    C’est un lycée d’excellence où tous les élèves doivent avoir au moins 18 ou 19 de moyenne pour accéder aux classes préparatoires aux grandes écoles. De toute façon, je ne m’intéressais à rien, en tout cas pas à mon avenir. Je n’avais aucune idée de ce que je pourrais faire plus tard et je n’avais qu’une envie, c’était de m’amuser mais c’est vraiment mal parti. J’ai vite été repérée par la sœur directrice qui a d’abord essayé de me comprendre, qui a essayé de me faire parler, mais j’ai refusé tout dialogue et très vite, je suis devenue « le mouton noir » du lycée. Je suis devenue très compétitive en bêtises accumulées et je travaillais très mal, voire pas du tout J’étais complètement à la traîne de ma classe alors que j’étais redoublante. Pendant les heures d’études, je faisais des petits dessins, des cocottes en papier, des avions que je lançais sur les autres élèves ou bien j’écrivais, des lettres, des poèmes, souvent érotiques que je n’envoyais à personne, mais que l’on me saisissait. Je n’avais plus de téléphone et je ne pouvais plus communiquer avec mes anciennes amies à supposer que j’en aie encore, c’était la solitude absolue et je m’enfonçai dans une espèce de déprime dont personne ne s’apercevait. Je fus donc collée très souvent le week-end, je ne rentrais presque plus en famille et pour mes bêtises, je recevais des punitions de plus en plus sévères. Je faisais fugue sur fugue et j’étais inlassablement ramenée par les gendarmes, leur caserne étant située presque en face du lycée, de l’autre côté de la place de la petite ville. Les liens entre le lycée et la gendarmerie étaient excellents, les filles des gendarmes étant pour la plupart externes dans ce lycée. Elles y avaient un statut privilégié, payant beaucoup moins cher, le prix de la scolarité étant très élevé, mais en revanche, les gendarmes étaient des partenaires et étaient très peu regardants sur les méthodes un peu musclées de l’institution, dont la plupart d’entre eux partageaient les valeurs et utilisaient les mêmes recettes avec leurs propres enfants. Le système : une punition à l’école valant une punition à la maison, leur convenait parfaitement. À chaque retour, les punitions étaient de plus en plus humiliantes et publiques.
    Quand j’étais ramenée entre deux gendarmes devant les autres élèves, souvent pendant la récréation, la représentation théâtrale étant une spécialité des belles-sœurs, j’étais sévèrement punie car les sœurs estimaient que j’étais la plus rebelle des élèves de leur lycée et elles ne souhaitaient pas que je donne le mauvais exemple aux autres. J’ai donc eu droit à des châtiments tout à fait exceptionnels. J’ai été fessée, bien sûr déculottée, devant les autres filles, au réfectoire mais aussi dans la cour. Les fessées ne semblant pas avoir la moindre action sur moi, on passa au martinet, de plus en plus souvent, parfois même en classe. La sœur directrice alla jusqu’à ressortir le fouet qui n’était plus utilisé depuis des années, même dans ce lycée très sévère mais pour moi, tout est bon tant j’étais alors considérée comme une mauvaise fille. J’avais l’impression de passer presque toutes mes récréations les fesses à l’air et le cul rougi, soit au piquet soit en faisant des tours de cour toujours les mains sur la tête et ça aussi, c’est très rare avant mon arrivée. J’étais regardée comme une pestiférée par les autres élèves, qui pour la plupart, m’ignoraient totalement. Afin que l’on voie bien les marques du martinet, mon uniforme a été modifié et à la place d’une jupe, je portais un short. Evidemment, avec de telles bêtises, j’étais collée tous les week-ends et même pendant les petites vacances et je ne voyais presque plus mes parents. D’ailleurs, je n’avais pas envie de les voir, car je leur en voulais de m’avoir placée dans cette école-prison. Ma mère m’expliqua que si je « bénéficiais » de ce régime, ce n’était pas celui des autres élèves, c’était parce que j’étais infernale, mais je ne voulais rien entendre. Les rares fois où je rentrais à la maison c’était c’est en uniforme, et je devais le conserver pendant les vacances ou le week-end et quand je croisais des anciennes camarades du lycée dans la rue, qui elles étaient habillées comme des étudiantes, car elles étaient en fac, je baissais la tête et je les entendais glousser dans mon dos. Début janvier, au retour des vacances de Noël, la sœur directrice m’indiqua que comme je me comportais comme une petite fille, je serais installée à l’internat avec les sixièmes, dans le grand dortoir. Mon uniforme est devenu celui des petites de sixième, à la seule différence que j’avais un short bleu marine au lieu d’une jupette. La pire humiliation qui m’a été infligée est la suivante : le jour du marché, je devais traverser la place pour aller à la gendarmerie recevoir une fessée au martinet et le plus souvent et je revenais en traversant la place du marché, le short aux pieds, les fesses à l’air et les mains sur la tête.
    L’escalade a été terrible pour moi qui m’enfonçais dans les bêtises, en espérant être virée de ce lycée, mais cela ne risquait pas de se produire, bien au contraire. C’était une forme de dépression et seule la prof de sport s’aperçut de ma situation et proposa de me prendre en charge. A noter, que j’étais relativement forte et que j’arrivais à retenir mes larmes presque toujours dans les sanctions, même les pires, ce qui faisait que tout le monde pensait que j’étais une dure à cuire, mais je souffrais profondément, à l’intérieur
    Au début, avec la prof de sport ce fut encore pire. Elle me faisait courir torse nu, j’ai alors, et ça n’a pas changé, des seins un peu encombrants, qui se ballottaient un peu et je ressentais cela comme une humiliation de plus. Mon corps n’était pas respecté et je ne me respectais plus, je commençai à me faire mal à moi-même, à me pincer, à me couper, en essayant de le faire à des endroits discrets, au début, du moins. La prof qui était censée m’aider m’a imposé de courir toute nue, d’abord dans le gymnase, puis dans la cour de récréation devant les autres jeunes filles. Elle me proposait à chaque fois à Julie de m’expliquer ce qui m’arrivait, pourquoi j’étais punie, qu’est-ce que je pourrais faire pour m’améliore, pensant créer un choc salvateur. Elle me proposait de l’aide mais je me fermais de plus en plus. Pour finir, elle me fit faire un quasi semi-marathon, 20 km en deux parties, dans la cour de récréation, toute nue. La cour de récréation a un périmètre de 400 m, ce qui pour moi, a représenté 2 × 25 tours de cour. A la pause, elle me donna un peu à boire et à manger puis elle me relança. A chaque tour, si je n’allais pas assez vite, je recevais un grand coup de fouet dans les jambes, sur les cuisses ou sur les fesses. A l’arrivée, j’étais épuisée et sanguinolente. La prof de sport m’emmena prendre une douche, m’aida car je titubais et à la sortie, je m’effondrai dans ses bras. Elle me fit un gros câlin, touchée par mon mal-être et je lui demandai pardon. Virginie a enfin cédé ! Ma mère est venue me rechercher à l’infirmerie et s’étonna de mon état, surtout quand elle a découvert les scarifications plus ou moins discrètes que je m’étais infligée et surtout la sous-alimentation chronique que je m’étais imposée. Il faut dire que ma mère est une femme exceptionnelle, médecin réputé comme mon père, mais maman est un peu froide, non pas par manque d’amour je sais qu’elle-même a subi les pires punitions, mais par son éducation, et je la comprends mieux, surtout depuis que je sais ce qu’elle a vécu elle-même étant enfant. Cependant, ma mère n’est pas une brute et elle s’aperçut que je n’allais pas tenir longtemps. Elle a rencontré ma prof de sport et lui a demandé de m’aider en étant sévère s’il le fallait mais en gardant un peu de mesure.
    Petit à petit, ma prof de sport m’a idée à sortir de la dépression. Je progressais, mes résultats remontaient, mais l’année scolaire était très avancée et c’était très difficile, voire impossible d’atteindre le challenge imposé aux élèves de ce lycée. Ne comprenant pas l’amour mal expliqué de ma mère, je ne voulais plus voir mes parents, suite à mes fugues et à la répression qui s’en est suivie. La prof de sport sans me forcer, est arrivée à me convaincre de revoir mes parents, au lycée la première fois, en sa présence et j’ai accepté. Maman m’a tenu ce discours dont je me souviens parfaitement :
    – Je t’aime beaucoup Virginie, mais avec toi, je n’ai pas eu le choix. Comme tu le sais maintenant, j’ai moi-même reçu une éducation très stricte où les châtiments corporels étaient fréquents mais au départ, je n’ai pas voulu reproduire ça avec toi. Je le regrette, car tu as totalement déraillé et je n’ai rien vu venir. Quand j’ai vu c’était trop tard, j’ai mis en place cette nouvelle méthode suite à ton comportement, disons ambiguë face à la fessée. J’ai cru et je pense que j’ai raison, que tu avais senti intuitivement que tu en avais besoin. Tu en penses quoi, Virginie ?
    – Je ne sais pas trop, mais je pense que tu as raison.
    – Je dois te dire autre chose, Virginie. Avec ton père nous avons été convoqués chez le juge pour enfants qui voulait t’envoyer dans un centre éducatif fermé, sorte de maison de correction car la fugue est un délit qui est puni par la loi. Nous avons négocié avec le juge car nous avons bien compris que ce n’est pas dans ce genre de centres que tu pourrais réussir tes études. Nous avons pu obtenir que tu restes dans ton lycée, mais en échange, tu serais mise sous tutelle, administré par nous jusqu’à ce que tu aies terminé tes études et que tu sois autonome. Disons pour être clairs, jusqu’à ce que tu sois mariée. Tu vas donc rester mineure pendant plusieurs années. Je suis désolée, Virginie, mais…
    Je ne l’ai pas laissée finir, je suis rentrée dans une terrible colère, j’ai renversé les tables, bousculé ma mère et la prof de sport et je suis sortie en courant. Deux gendarmes, sans doute informés de la situation, se tenaient à la porte du lycée et ne m’ont pas laissée sortir. Une nouvelle dépression m’a renvoyée au quatrième sous-sol mais je suis vite remontée grâce à la prof de sport qui est rapidement devenue officiellement ma tutrice par délégation de ma mère et avec l’accord de la directrice du lycée. Mon régime est resté dur, mais il s’est un peu amoindri et surtout en y mettant de l’affection et de l’amour et cela m’a aidé à remonter. Avec un tel régime, malgré un début d’année catastrophique j’ai quand même eu le bac, mais je n’ai pas atteint l’idéal de ce lycée, le 19. J’ai eu le bac avec 13,5 de moyenne. Beaucoup s’en seraient contentés et auraient même été ravis, moi aussi sans doute sans la tutelle qui pesait au-dessus de ma tête. J’ai alors discuté avec ma tutrice, Annie, cette chère prof de sport, qui a essayé d’intervenir en ma faveur en proposant que je travaille pendant tout l’été pour améliorer mon niveau et que j’entre en classe prépa quand même, par exception, en raison de mes efforts. Mais la directrice a été intraitable, le règlement était le même pour tout le monde, selon elle. Ce qu’elle me proposa, elle, après avoir obtenu l’accord de mes parents c’était d’intégrer un BTS dans un lycée qui avait de bons rapports avec Sainte-Marie. Je demandai un temps de réflexion, j’en discutai avec ma tutrice et finalement, je décidai de tripler ma terminale pour obtenir mon bac avec une note au-dessus de 19. La directrice accepta, très étonnée.
    Mon été est à peu près semblable au précédent, en moins dur, cependant, à la fois parce que c’était un peu moins sévère mais aussi parce que je m’étais habituée.
    Mon style vestimentaire évolua peu, coiffure idem short et T-shirt, nette amélioration !
    La première semaine de vacances j’ai fait un stage pour devenir animatrice et tout se passa bien. Je passai ensuite trois semaines en famille dans notre maison du midi et à part trois fessées reçues parce que j’étais rentrée en retard, tout s’est bien passé également
    Au mois d’août, je me retrouvée monitrice de colonies de vacances avec les élèves du collège, sous la direction de la sœur directrice. Là encore, j’ai été parfois punie mais moi-même, à ma grande surprise j’ai appris à mettre des fessées aux petites filles et globalement, tout se passa bien, mon stage pratique a été validé et j’ai entamé mon deuxième redoublement dans un excellent état d’esprit enfin domptée.
    J’ai bénéficié d’un statut un peu particulier car je suis devenue surveillante du dortoir des sixièmes et cinquièmes, maniant à mon tour le martinet, mais aussi le recevant s’il y avait du bazar. Je travaillais très bien j’étais rarement punie. Je pouvais rentrer en famille régulièrement et aux petites vacances d’hiver et de printemps, je suis devenue monitrice dans une colonie de vacances dirigée Annie, la prof de sport qui est devenue presque une amie pour moi. Je m’épanouis et je commençai à comprendre ce qui m’était arrivé. Tout roulait pour le mieux et au bac, j’ai obtenu plus de 20/20 et les félicitations du jury, enfin !
    Pendant l’été, la première semaine j’ai fait mon stage de perfectionnement pour terminer mon cycle et obtenir mon diplôme d’animatrice. Ensuite j’ai passé des super vacances en famille puis je suis partie en colonie de vacances. La sœur directrice, qui commençait à fatiguer… et à m’apprécier s’est s’appuyée de plus en plus sur moi pour encadrer cette colonie d’été et je suis devenue moi-même par la suite la directrice de la colonie de vacances, et aujourd’hui, je consacre toujours mon mois d’août à ce séjour que j’ai fortement modifié. Le règlement reste strict et la fessée reste un moyen éducatif fréquent, mais j’ai mis en place des activités passionnantes : le théâtre l’astronomie l’équitation, la voile…
    Les deux années suivantes, j’ai suivi avec assiduité mes classes préparatoires, avec un régime normal d’interne post bac à Sainte-Marie. Le régime restait assez strict, mais pas plus que pour les autres élèves et c’était la condition pour réussir les concours d’entrée, les pourcentages d’admission étant particulièrement élevés. Pour les vacances, c’est devenu une routine, vacances en famille reposante puis animatrice en colonie de vacances.
    Au bout des deux ans, j’ai passé plusieurs concours, normale Sup, HEC, ENA. J’ai été reçue partout et j’ai choisi l’ENA.
    J’ai alors un carré court et je suis habillée à peu près normalement, mais j’accepte que ma mère me choisisse toujours mes vêtements, des jupes des petits chemisiers mais ce look convient finalement assez bien à ce style d’école. On dit que je suis devenue une très belle jeune femme épanouie. J’apprécie de ne plus avoir l’air ridicule. Je travaille bien, je me fais des amis, je réussis tous mes stages dont un à l’étranger et les autres dans des administrations françaises, mais je suis toujours mineure sous tutelle.
    Mon dernier stage, je le fais au ministère de la défense et mon responsable de stage est un beau garçon, un jeune aristocrate dont je suis tombée amoureuse. C’est heureusement réciproque. Nous nous vous voussoyons. Malgré mes bêtises de jeunesse, je suis restée vierge et sagement, nous attendons le mariage.
    Pendant les fiançailles, à deux reprises, je reçois fessée à la maison devant les invités et notamment devant son fiancé, qui ne dit rien et moi non plus. La première fois, parce que mes parents ont entendu parler d’un comportement inacceptable vis-à-vis de ma logeuse, je reçois une bonne déculottée. La seconde parce que je parle mal à ma mère, en fait, je fais de la provoc pour voir jusqu’où elle irait devant mon fiancé. C’est ridicule car avec ma mère j’aurais dû savoir que ça ne marche pas. Je reçois le martinet et je me retrouve les fesses bien rougies et bien chaudes. J’explique à mon fiancé, qui ne s’étonne de rien, je ne comprendrai que plus tard pourquoi.
    Nous nous marions, dans la ville où j’ai grandi, mon mari en militaire et moi dans une splendide robe blanche très classique. Belle cérémonie !
    À l’hôtel, pendant la nuit de noces, je suis dépucelée. C’est un peu douloureux la première fois bien que mon mari s’y prenne avec une grande douceur, mais très vite, je découvre que c’est comme on dit « un très bon coup, au lit ». J’apprécie.
    Juste avant de prendre mon premier poste, celui que j’ai choisi au ministère de l’éducation nationale, et que nous nous installions dans un appartement parisien appartenant à la famille de mon époux, nous partons en voyage de noces.
    Nous sommes dans un hôtel à la Martinique et malgré le soleil radieux et la mer bleue, je ne sais pas pourquoi, sans doute la pression relâchée après toutes ces années d’études et l’attente du mariage, je suis absolument infernale et capricieuse. Les trois premiers jours, mon mari est d’une patience absolue mais le quatrième, il me colle sur ses genoux et me met une sévère fessée, sur la terrasse, à la vue de tous. Je suis sidérée :
    – Mais qu’est-ce qui vous a pris, Marc-Antoine ?
    – Vous devez être habituée, mon amie. Votre mère m’a conseillé de faire comme ça avec vous. Il paraît que vous ne connaissez que ça !
    Il m’envoie au coin, le cul a l’air, les mains sur la tête et elle a l’air fine, la jeune mariée ! Heureusement, il fait chaud et les passants doivent croire à un jeu érotique. Nous discutons longuement. Je trouve l’attitude de Marc-Antoine parfaitement injuste mais au fond de moi-même, je trouve qu’il a eu raison. Deux jours plus tard, après je m’en prends une deuxième, cette fois en public, au restaurant de l’hôtel. C’est beaucoup plus dur à accepter. Je boude, mais le résultat est catastrophique car je me prends une autre raclée, cette fois à la ceinture. Je finis par obtempérer. Nous discutons de nouveau et Marc-Antoine me dit qu’avec une femme comme moi, seule la discipline conjugale pourra permettre à notre couple d’être équilibré. J’ai un petit doute, mais j’accepte.
    Avant de rentrer à Paris, nous passons quelques jours au château familial de mon mari. Je suis fatiguée, le jet lag sans doute et en plus, j’ai mes règles. Je commets une erreur magistrale. Je parle mal à ma belle-mère devant toute la famille rassemblée pour nous accueillir. Illico, Marc-Antoine soulève ma jupette et m’administre une sévère fessée déculottée et demande à sa mère, la comtesse, de m’administrer la deuxième couche après avoir été mise au coin pendant une heure. Je le prends très mal et je pleure sans cesse mais mon mari me console en m’expliquant que c’est une sorte de bizutage. Selon lui, tout le monde, de toute façon, dans la famille a déjà reçu ce genre de fessée, en tout cas c’est sûr pour ses deux sœurs dont les maris ne se gênent pas pour leur administrer de sévères fessées publiques ou non car eux aussi sont adeptes de la discipline conjugale. Je dois reconnaître que cette double fessée douloureuse et humiliante a eu un intérêt, elle a permis que je sois admise dans la tribu et que je crée une relation assez étroite avec ma belle-mère.
    J’attends mon premier enfant et j’ai eu une discussion avec ma chère maman :
    – Mais tu ne prends pas la pilule, Virginie ?
    – Je croyais que c’était interdit par notre religion.
    – Peut-être ma chérie, mais moi, je ne me suis jamais gênée. Ce sont des hommes qui gouvernent le Vatican, alors nous, les femmes, on doit bien se débrouiller. Tu vas le garder, cet enfant ?
    – Bien sûr, tu ne crois quand même pas je vais avorter.
    – Je comprends, mais ta carrière ?
    – J’aurai des congés de maternité comme tout le monde et de toute façon, je suis fonctionnaire. La ministre vient d’avoir un bébé, je pense qu’elle me comprendra…
    Fin de la nouvelle… à moins que…

    #64755
    Victor
    Participant


    Allllllllllez ! La suite ! La suite !

    Que de sévérité mais on accroche bien. 🙂

    il va falloir que je lise les trois premiers épisodes.

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