La fessée comme une libération ou une délivrance, ça vous parle?

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7 sujets de 1 à 7 (sur un total de 7)
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  • #81066
    Monsieur Jones
    Maître des clés


    Il y a des besoins de la punir qui vous convoquent et font table rase de tout le reste.
    D’habitude votre relation se nourrit d’une multitude de petites choses, des presque riens qui donnent cette saveur si particulière à votre complicité. Mais là, il n’y a plus qu’une injonction permanente, celle d’imprimer votre courroux dans sa chair et de la voir endurer.

    Et ce supplément de bagages vous accompagne au quotidien, le jour, la nuit. Curieusement, il va jusqu’à changer l’image que vous avez d’elle, parce que ce que vous lui reprochez prend une place si importante que rien d’autre ne peut émerger.
    Alors ?
    Alors que faire ?
    Comment mettre fin à cette gangrène en attendant le moment libérateur où vous pourrez laisser cette colère froide embraser toute sa peau d’un feu où vous brulerez les mots de ce réquisitoire qui tourne en boucle dans votre boite crânienne depuis tant de jours.

    Car chaque jour, qui passe et vous rapproche de l’exécution de cette sentence nécessaire, se résume à imaginer les situations où vous allez la mettre pour lui faire payer la rançon de votre apaisement et de votre complicité retrouvée. Vous imaginez des positions, des instruments et une intransigeance inhabituelle, vous imaginez la façon dont elle aura à endurer, même au coin, votre courroux.
    Et cette intransigeance dont vos ferez preuve ce jour-là sera d’autant plus forte qu’elle ne sera pas soluble dans la bienveillance que vous lui portez habituellement.
    Il n’y aura pas de retenue quant à la sévérité…
    Et c’est ce petit cinéma qui tourne en boucle dans la salle noire de vos humeurs, une projection par anticipation de la punition, comme un voyage dont l’unique destination serait de retrouver ce je ne sais quoi qui change tout quand il s’agit d’elle, cette infinie légèreté , ce bonheur simple et pourtant si particulier de la connaître…

    Et vous, ce besoin de la punir, comme une délivrance, il vous parle?

    Faites de vos fesses le plus bel endroit de la terre...

    #81071
    Paulparis
    Participant


    Pour ma part, il est rare que j’ai envie de fesser une partenaire parce que ma colère ou mon ressentiment a pris une place importante qui rend nécessaire la punition pour retrouver la complicité. Imaginez remettre un compteur  zéro par la fessée , ça peut arriver mais si vraiment la jeune fille m’agace c’est la complicité qui en prend un coup et je ne suis pas sûr d’avoir envie de poursuivre nos jeux.

    Je fesse parce que j’aime la fesser. Je fesse aussi et surtout parce que je sais qu’elle aime ça et qu’elle va y prendre du plaisir. Alors oui, elle va me provoquer. Alors oui, je vais surjouer l’agacement, profiter de ce qui n’est en réalité qu’un prétexte pour la coucher sur mes genoux ou l’envoyer chercher cane ou martinet.

    En revanche, le terme de délivrance est juste et je le partage. Mais c’est une délivrance de mon avis, de ma pulsion, de ce besoin ancré en moi de m’adonner à la fessée

    #81076
    Mia
    Participant


    Je peux vous dire avec certitude qu’à certains moments (la plupart du temps), son besoin de me punir est si fort que je peux sentir sa puissance me parvenir à travers ses mots, à tel point que ses mots deviennent presque superflus. Bien entendu, je ne peux pas parler à sa place (cela doit être un délit punissable). Quant à moi, mon besoin d’être punie, si punition est le mot juste, ne disparaît jamais complètement. C’est la flamme qui brûle ou qui sommeille sous les cendres, mais qui ne meurt jamais. Avant même qu’il ne disparaisse de ma vue, je peux sentir la douleur du manque dans chaque cellule de mon corps. Son autorité, sa sévérité, la douleur (le plaisir) qu’il me procure entretiennent mon besoin, tout comme je soigne le sien. Il est ma drogue et j’attends toujours ma prochaine dose (suis-je sa drogue ?) Excusez-moi, je m’éloigne de la question initiale. Le besoin de punir ou être punie, est-il une délivrance ? Non, c’est ce qui me rend encore plus dépendante (de la punition, la douleur, la plaisir) de Lui.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Misty.
    #81079
    Titine
    Participant


    Pour moi, oui. Être punie est une libération, une libération mentale et psychique qui permet d’évacuer la tension, d’oublier la charge mentale. Pendant un temps donné je ne suis plus celle qui décide, je ne contrôle plus rien, je ne choisis plus rien. J’ai juste à suivre, a me laisser faire, à me laisser porter (et emporter 😉).

    Néanmoins je rejoins Mia, effectivement ce n’est pas une délivrance, ça rend de plus en plus accro, on en a jamais assez. 😝

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Titine.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Titine.
    #81083
    Manfred
    Participant


    Voilà une sensation qu’il m’est arrivé en effet de ressentir. La demoiselle m’avait causé tort. Je n’avais pas nécessairement décidé de régler le problème par la fessée, mais lorsque le moment est finalement venu, punir a lavé dans mon esprit l’affront et la rancœur avec la force et la vitesse d’un torrent d’eau pure. Il y a quelque chose de presque chrétien dans cette dualité punition/rédemption que je ne m’attendais pas forcément à ressentir. Il me semble néanmoins que cela ne peut arriver que dans le cadre d’une relation déjà très forte et je ne sais pourquoi, j’imagine cela plus courant dans un cadre de discipline domestique.

    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Manfred.
    • Cette réponse a été modifiée le il y a 2 années et 1 mois par Manfred.
    #81087
    lunapower
    Participant


    Si la plupart des fessées que j’ai données étaient en général pour un motif convenu ou provoqué, plus des prétextes à fessée comme le dit bien @paulparisfr j’avoue avoir un peu évolué et ressentir parfois cette envie de punir de lui coller une bonne fessée ! Non pas parce que je suis en colère ou qu’elle m’agace mais simplement parce qu’elle l’a méritée sans pour autant en faire des tonnes ou/et qu’une bonne déculottée lui ferait le plus grand bien!

    Comme le décrit bien @titine qu’à cet instant elle ne décide plus de rien, un peu comme une gamine punie qui n’a son mot à dire.

    Si pour la fessée en pratique ça ne change pas grand chose, le motif qui est plus parlant, lui en faire prendre conscience, le fait que ça ne soit pas non plus forcément programmé peut oui conduire à une sorte de délivrance.

    Après je pense que cette délivrance est aussi très personnelle qui peut aller du simple fait d’être prise en charge à effacer une culpabilité en passant par la délivrance sexuelle.

    De mon côté de fesseur, dans ce genre de fessée avec une réelle envie de punir, cette délivrance aura un côté plus  psychologique par le côté cadrant bienveillant 🙂

     

     

    https://lesaventurescuisantesdecamille.blogspot.com/

    #81094
    Sly69
    Participant


    Bonsoir

    A mon tour, je me permets de m’inviter dans le débat initié et de livrer mon témoignage.

    Plus adepte d’activités BDSM en tous genres que de la simple fessee, je transpose donc la question et me projetterai donc plus vers une « séance délivrance »  qu’une « fessée delivrance».

    Tout d’abord, il est dans mon habitude de ne pas pratiquer sous les effets de la colère, de ne pas me laisser envahir par de quelconques sentiments qui risqueraient de troubler mon appréciation de la chose.

    Monsieur Jones, vous parlez de « colère froide » et « courroux », ce n’est pas ainsi que je ressens les choses, même si il peut y avoir  une ardoise à effacer depuis quelques temps déjà.

    j’ai en tête une seule expérience où j’ai voulu sanctionner sévèrement, voulu marquer durablement, motivé par un ressentiment certain . Ma soumise l’avait certes bien mérité mais je regrette mes actes à posteriori dans ces conditions de réalisation.

     

    Quoi qu’il en soit, votre question trouve un écho en moi car c’est un sujet d’actualité!!

    Je suis en relation avec une adepte de fessee habitant à 2h de chez moi. Nous entretenons donc une relation D/s à distance et ces vacances d’été nous contraignent à nous rencontrer toutes les 6 semaines environ (vive la vie de famille!!).

    De ce fait, 6 semaines, c’est long… très long… cela offre une multitude d’occasions pour voir ma soumise enchaîner impairs, oublis et maladresses !!

    Mon carnet pense-bete se remplit à vue d’œil!! Même pas besoin de forcer le trait ou trouver des excuses bidon (chut!! Je n’ai pas dit qu’il arrivait aux Doms d’ inventer des fautes pour mieux punir (le) derrière ! Cela ne peut arriver voyons …)

    Mais c’est un fait qu’à mesure que les jours passent, les manquements s’accumulent et la punition grossit.

    Quel sentiment m’anime vis à vis de cela? Car telle est votre question!

    j’essaie de m’auto-analyser…

    Le principal sentiment ressenti est la serenite. Je suis en fait loin de l’effervescence que vous évoquez.

    Oui, de la serenite… il y a eu faute.. il y aura châtiment.

    Je jette un coup d’œil à mon carnet actuel… après 4 semaines de remplissage, il y a matière!! D’énormes fautes me sautent aux yeux!! Des mensonges, des rituels oubliés plusieurs jours d’affilée !!!

    Je pense que la séance (qui commencera bien sûr par une longue fessée) sera la séance la plus longue et la plus corsée que je ne lui ai jamais administrée!!

    Elle le mérite, elle le sait. Elle s’y attend.

    De mon côté, j’y réfléchis déjà… quels instruments après la fessée ? Combien d’impacts?

    L’enchaînement de ces périodes… la progressivité de sa douleur. Mon sadisme, son masochisme…

    Sur ce point je vous rejoins, mon cerveau est en mode pilote automatique… mes pensées s’engagent régulièrement vers le déroulement de notre séance…

    Mais pour moi, le moment venu, il ne s’agira que de faire rentrer les choses dans leur ordre naturel. Ce ne sera nullement une délivrance pour moi.

    Par contre ça le sera pour elle.

    Une délivrance physique d’abord car elle ressent fortement et depuis toujours ce besoin de fessée.

    Une délivrance psychologique ensuite. Elle a commis multitudes de fautes et d’oublis. Elle s’en veut, je le sais. Elle souhaite ardemment recevoir le châtiment juste qui lui permettra d’expier sa faute.
    Mais qu’elle soit rassurée, elle, qui me lit ici… je lui donnerai largement l’occasion de remettre les compteurs à zéro et d’alléger sa conscience… 😈

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