La fenêtre
Accueil › Forums › Discussions générales › Récits › La fenêtre
- Ce sujet contient 10 réponses, 10 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
Grenadines, le il y a 2 années et 4 mois.
-
AuteurMessages
-
28 juin 2020 à 16:08 #49753
Belami
Participant
Manon était pressée de rentrer chez elle. Elle déposa les sacs des courses sur la table de la cuisine et plongeant la main dans l’un d’eux, sur lequel figurait le logo d’une grande enseigne, elle en retira un adorable petit ensemble en dentelles bleu nuit : un soutien-gorge et un slip. Elle avait craqué. Elle l’avait trouvé un peu cher et après avoir hésité longtemps était sortie du magasin sans l’acheter. Elle s’était dit qu’en ce moment, il valait mieux éviter les dépenses inutiles. Il y avait d’autres priorités. Mais elle n’avait pas résisté et était retournée dans la boutique quelques instants plus tard.
Elle se précipita dans la chambre et par la fenêtre ouverte, elle aperçut en face, accoudé à sa fenêtre, un type qui tout en fumant une cigarette, regardait dans sa direction. Ce n’était pas la première fois qu’elle se sentait épiée ainsi et son premier geste fut de tirer le rideau. Mais, aujourd’hui, était-ce l’arrivée du printemps accompagnée de cette tiédeur parfumée de l’air, quelque chose lui trottait dans la tête. Elle laissa la fenêtre ouverte et faisant mine de ne pas s’être aperçue du regard indiscret, elle déposa le petit ensemble sur le lit, le contempla un moment, le présenta sur elle. Puis, elle entreprit d’ôter son T shirt. En le passant par-dessus sa tête, elle en profita pour jeter un œil discret à travers la fenêtre. Le spectateur improvisé était toujours là et il est certain qu’il n’allait pas partir maintenant. Manon défit la ceinture de son pantalon, le déboutonna et le laissa glisser sur le sol. Elle se retrouva en culotte et soutien-gorge se disant que pour le voyeur d’en face le meilleur était à venir.
Elle était tout de même un peu surprise de son comportement. Elle n’était pas du tout exhibitionniste et son compagnon la trouvait même un peu trop pudique parfois. Et là voilà qui se livrait à un strip devant un inconnu !Quelque chose la poussait à agir de la sorte, quelque chose de profondément enfoui en elle et qui lui dictait ses gestes, alors que toute la partie raisonnable d’elle-même avait envie de fermer la fenêtre et de tirer le rideau. Elle se sentait au centre de ces deux tensions contradictoires et c’est cela qui l’excitait.
Ainsi elle continua et passant les mains derrière son dos, dégrafa le soutien-gorge mais se plaça de dos à la fenêtre, préservant un peu sa pudeur.
Cependant, lorsqu’il fallut se séparer du dernier vestige de son habillement, il n’y avait plus moyen de tricher. Qu’elle soit de dos ou de face elle allait livrer au regard de son voyeur une partie d’elle-même qu’elle avait jusqu’à présent réservée à son chéri.
Son cœur se mit à battre plus fort lorsqu’elle fit glisser sa culotte et qu’elle la laissa choir sur le sol encore parfumée de son intimité. Elle s’empressa d’enfiler son nouveau petit ensemble et fut amusée de penser qu’après, elle se sentirait moins indécente. Car, loin de cacher ses trésors, la résille de dentelle qui ornaient le soutien-gorge et le slip, les mettaient en valeur et finalement les montrait plus qu’elle ne les dissimulait.
Manon se regarda dans la glace de l’armoire et se trouva belle. Belle et désirable. Elle fit courir ses mains sur sa peau, sur son ventre, sur ses cuisses, sur ses fesses qu’elle savait regardées avec avidité par l’homme d’en face. Cette pensée provoqua chez elle une onde de désir. Une bouffée de chaleur l’envahit. Elle s’allongea sur le lit, se mit à se caresser… Elle passa le bout des doigts sur son bas ventre, sentant sous la dentelle le gonflement de sa vulve, déjà toute humide. Comme dans un rêve, elle aperçut l’homme en face, toujours à son poste et qui devait en être à sa troisième cigarette depuis le début des opérations… Toujours couchée sur le lit, elle écarta largement les cuisses tout en caressant sa chatte en feu… Tout à coup la voix de Thomas résonna dans la pièce :
– On peut savoir ce que tu es en train de faire ?
Le cœur de Manon fit un saut dans sa poitrine. Elle ne l’avait pas entendu entrer. Confuse, elle ne savait que dire et se dressa d’un bond :
– Je… J’essayais mon nouvel ensemble.
– Couchée sur le lit, en train de te tripoter… Drôle de façon d’essayer un vêtement !
En s’avançant dans la pièce, Thomas leva la tête et par la fenêtre ouverte aperçut le voisin d’en face qui, se sentant tout à coup découvert, se retirait promptement.
– Ah, mais j’ai compris. En réalité c’était pour les voyeurs de l’immeuble en face que tu faisais de l’essayage.
Manon essaya bien de sa défendre mais les faits étaient contre elles. Le délit était flagrant.
Thomas la saisit par le bras.
– Eh bien puisque tu veux montrer ton cul aux voisins, ils vont le voir. Mais ils vont surtout voir comment ce petit cul va prendre des couleurs. Pour ton exhibitionnisme, tu vas recevoir une fessée exemplaire.
Manon essaya de se soustraire à la correction qui l’attendait mais sans réelle conviction et elle se retrouva vite couchée en travers des genoux de Thomas, consciente de la menace qui pesait sur son derrière.
Bien qu’elle s’attendait à la première claque, elle sursauta lorsqu’elle tomba.
Elle pensa à l’homme d’en face, se demanda s’il s’était remis à son poste d’observation et la gêne l’envahit. Elle essaya de demander à Thomas de fermer la fenêtre mais déjà la rafale cuisante s’abattait sur ses fesses.
– Ma chérie, on va étrenner ces jolis dessous. J’aurais aimé en avoir la primeur mais il semble que le voisin se soit régalé avant moi. Pour me venger de cet affront, il est normal que tu reçoives une punition, et une sévère !
C’est alors qu’elle sentit la main de Thomas saisir l’élastique de sa culotte et la tirer vers le bas. Il la fit glisser le long des cuisses satinées, dénudant la double rondeur d’un adorable derrière.
– Je suis désolée… Je te demande pardon.
Mais déjà les claques se succédaient, au début légères, puis plus fortes et bientôt crépitantes. Le cul rosit puis rougit. Thomas claquait avec entrain ces globes rebondis qui tressautaient délicieusement. Elle commença à couiner, à manifester son ressenti, à se plaindre. Il continua la fessée. Il voulait colorer ces fesses, il voulait le rouge parfait, il cherchait sa couleur comme un peintre qui s’applique sur sa toile.
Manon subissait sa correction avec, en plus, le désagrément de savoir qu’elle était administrée sous le regard d’un inconnu. Elle s’inquiéta :
– Est-ce qu’il est là ?
– Mais bien sûr. Il est là, il regarde et même qu’il n’est pas seul. Il y a du monde avec lui…
– Oh non ! Ne dis pas ça, j’ai trop honte.
– C’est pourtant ce que tu voulais quand je t’ai surprise. Tu voulais montrer ce que je devrais être le seul à voir, tu voulais donner ton corps en spectacle et bien voilà. Le spectacle a commencé, les spectateurs sont là… Il y en a à toutes les fenêtres, des vieux des jeunes, des femmes aussi.., Certains ont des jumelles, des longues-vues… C’est l’événement du soir, un coucher de soleil sur la lune, en direct. Il y a des gens aux balcons, et même sur le toit des immeubles… avec des appareils photos, des caméras… La foule applaudit !
Manon n’écoutait plus, elle avait enfoui sa tête sur le couvre-lit, cachant son visage faute de pouvoir dissimuler le reste.
Thomas continua de claquer les rondeurs de plus en plus colorées de la jeune femme mais la honte qu’elle ressentait faisait passer au second plan la brûlure qui irradiait son derrière.
Quand la correction prit fin, elle se redressa d’un bond et remonta aussitôt sa culotte. Tout en gardant la tête baissée, elle risqua un œil vers la fenêtre en face. Il n’y avait personne.
Bizarrement, elle ressentit un peu de déception. Elle ne sut pas si l’homme avait assisté à la fessée. Thomas garda le mystère la dessus.
Il l’attira vers lui, caressant ses fesses en feu, il la garda un moment serrée contre lui :
– Tu sais ce que tu vas faire ? Tu vas mettre une robe et me rejoindre au salon. On va boire l’apéro et ensuite tu me dévoileras ton nouveau petit ensemble. On va faire comme si rien ne s’était passé. Tu es d’accord ?
– Oui mon chéri. Sauf que… mon cul aura du mal à faire comme si rien ne s’était passé !
A cette remarque Thomas éclata de rire et, pendant que Manon passait une robe, il alla fermer la fenêtre…
28 juin 2020 à 16:56 #49757Loup_solitaire
Participant
Le moment de gêne, devais être incroyable ?
Créateur de chaleurs corporelle
28 juin 2020 à 17:21 #49762salamboflaubert75
Participant
Merci du partage cela pourrait se nommer: “ La honte de sa vie “.
Sal
28 juin 2020 à 19:28 #49780Ô.Céane
Participant
Très sympa, de l’humour et un succulent moment de gêne…
Merci!"Et mes fesses, tu les aimes mes fesses"
Mes récits ne sont pas forcément le reflet de ce que je recherche...juste une inspiration...28 juin 2020 à 19:45 #49781LotharioGrimm
Participant
Très bien écrit 🙂
Je suis un homme de 44 ans habitant en région centre. Attiré par la fessée depuis mon adolescence.
28 juin 2020 à 20:28 #49783leloveboat
Participant
Suggestif, créatif …. c’est moi qui était à la fenêtre .. et j’ai tout vu …
Skipper pour aventures salées ...
28 juin 2020 à 21:16 #49789Belami
Participant
Merci pour vos commentaires.
28 juin 2020 à 21:33 #49792Piou
Participant
Merci pour ce récit troublant et bien écrit
29 juin 2020 à 12:23 #49805Moonlight shadow
Participant
Le trouble de cette jeune femme devait être délicieux. ..
29 juin 2020 à 17:02 #49828Anonyme
Inactif
Oui très joli Récit, et même plus que ça! Savoureux et prenant. Merci
24 mai 2021 à 11:37 #64809Grenadines
Participant
Sympathique récit.
-
AuteurMessages
- Vous devez être connecté pour répondre à ce sujet.