La crainte au cœur du fantasme
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- Ce sujet contient 10 réponses, 5 participants et a été mis à jour pour la dernière fois par
la vilaine, le il y a 2 années et 7 mois.
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- 15 juillet 2022 à 19:13 #79948
Rosy
ParticipantDans mon esprit fantasmagorique la fessée est au coeur du fantasme… mais pas n’importe quelle fessée… elle me fait fantasmer mais la honte et la crainte de cette fessée font le fantasme…
J’aimerais goûter à la morsure d’une vraie fessée punitive… ressentir la honte d’être déshabiller en public (averti bien sûr 😉)… j’ai peur de la douleur qui m’est inconnue…
La fessée est un tout… le fantasme se crée d’un mélange de sentiments… et la crainte de l’inconnue y est central…
Et vous, quel était le fantasme qui vous a amené à la fessée (ou pas)… qu’avez vous ressenti ? L’idée que vous vous en faisiez était proche de la réalité ? Plus honteux que prévu ? Plus douloureux ? Des surprises ? Des déceptions ?
Dites-moi tout, je suis curieuse (peut-être faudrait-il que je corrige ça d’ailleurs 😉)
Au plaisir de vous lire,
Rosy
15 juillet 2022 à 20:57 #79955Efficace
ParticipantIl n’est pas de fessée sans abandon, qu’elle soit érotique ou punitive à divers degrés, fessée acceptée et surtout voulue cela s’entend. L’adage dit “quand l’élève est prêt le maître parait”….. Etes vous prête au plus profond de vous et sincèrement. Et surtout trouvez vous une personne mature et d’expérience lequel saura vous guider, déceler vos faiblesses à palier et vous guider vers ce qui vous conviendra….. Il existe….. à vous de le trouver.
15 juillet 2022 à 21:08 #79957Rosy
ParticipantEtes vous prête au plus profond de vous et sincèrement.
Peut-on vraiment être prête pour l’inconnu ? 🤔
15 juillet 2022 à 21:39 #79958Efficace
ParticipantBien sûr, celui qui fait du parachutisme la première fois crève de trouille pourtant il ne voudrait être nulle part ailleurs. Il en va de même pour toute expérience où la perte de contrôle est la règle.
16 juillet 2022 à 14:42 #79980Rosy
ParticipantBien sûr, celui qui fait du parachutisme la première fois crève de trouille pourtant il ne voudrait être nulle part ailleurs. Il en va de même pour toute expérience où la perte de contrôle est la règle.
Très vrai 😉
16 juillet 2022 à 16:01 #79985Paulparis
ParticipantCe site est fait pour évoquer les expériences des fessées administrées par des hommes à des femmes. Mais il se trouve que mon expérience de “fesseur” a été aussi nourrie par les nombreuses fessées que j’ai moi même reçues. Et de ces punitions je retiens l’effet de cette boule dans le ventre qui m’envahissait lorsque je devais me déculotter et me mettre dans telle ou telle position. De la crainte ? De la honte ? De l’appréhension ? de l’excitation ? Sans doute un mélange de tout celà qui participait à l’infini plaisir que je ressentais (et que je ressens encore).
Le fait d’être évident consentant n’y change rien, contrairement à ce qu’on pourrait penser. Ainsi, la première fois que je fus emmené dans un club spécialisé dans nos pratiques je savais bien que j’y serai exhibé et puni devant tout le monde. Et pourtant lorsque j’ai senti autour de moi la présence d’autres gens autour de moi alors que je recevais force coups de canne cinglants, j’ai ressenti une sensation indéfinissable de gène qui, je dû l’avouer avec du recul, était un élément du plaisir….
En tant que “dominant”, je ne ressens pas cette sensation, mais je la connais et je suis heureux de sentir que je la déclenche…
16 juillet 2022 à 16:17 #79986la vilaine
ParticipantMa première fessée ressemblait-elle à l’idée que je m’en faisais ?… Pas du tout. J’avais 22 ans et cela faisait un an qu’on échangeait, par de longs mails (eh oui, époque peut-être un peu passée aujourd’hui 😉)… Je fantasmais à fond sur lui, plus âgé et expérimenté que moi, et qui semblait vraiment cérébral, punitif, un peu paternel.
A l’époque je vivais encore dans une grande ville de province… et il ne m’était jamais venu à l’esprit que j’aurais pu y chercher, là pas loin de chez moi, un partenaire avec qui vivre cette si forte envie. Ben non, je m’étais « engagée » dans cette relation à distance avec cet homme… enfin bref, il me plaisait et c’était déjà enorme pour moi de découvrir qu’une autre personne avait des envies parfaitement complémentaires aux miennes…
Bref, vient enfin le jour de la rencontre, à l’occasion de ma venue à la capitale pour un entretien pour un stage (me semble t-il).
Je n’ai plus aucun souvenir du bar, ni de m’impression qu’il m’a faite. Mais il etait plutôt pas mal physiquement. Grand, visage masculin, yeux verts perçants, cheveux courts grisonnants. Et cet écart d’âge avec moi, qui rendait la chose encore plus excitante.
Je me souviens en revanche de la petite chambre d’hôtel où l’on a poursuivi la soirée, dans le 10e arrondissement. Le genre d’hôtel où on sent déjà en entrant dans le hall que c’est pas la grande classe. Mais peu importe. De toutes façons je suis morte de honte d’entrer ainsi avec un homme dans un hôtel, et avec l’impression qu’il est écrit en gros au dessus de nos têtes : « on va faire des trucs sexuels de pervers ».
Et donc là, je me retrouve avec M. dans cette petite chambre. Je me souviens qu’il faisait assez doux, je n’avais pas de veste, juste une chemise et un pantalon.
Et là, alors que depuis un an je m’imaginais que M. était « la » personne de mes rêves, ou plutôt de mes fantasmes… qu’il matchait idéalement tous mes petits délires de punition, pensionnat, correction, ceinture, spanking, uniforme, etc. bref le gars m’a dit : « Enlève ta chemise ».
Bon… Quel est le sens? A l’époque je ne sais pas encore que cela n’a effectivement pas de sens. Sa main qui glisse dans mon soutien-gorge. Euh… Ah oui ça se passe comme ça une bonne fessée ?…
Et puis finissant par laisser mon petit sein juvénile, il va s’asseoir sur le lit au couvre-lit mollasson. Dehors la nuit. Quelques lumières de néon qui éclairent faiblement et de bleu.
Et là, cette phrase, si inattendue que 20 ans plus tard je l’ai encore en tête… comme si j’y étais encore…
« Viens quand tu seras prête »
La vie c’est pas toujours à la hauteur.
16 juillet 2022 à 22:14 #79998Rosy
ParticipantLe fait d’être évident consentant n’y change rien, contrairement à ce qu’on pourrait penser.
En privé, la gêne doit-etre aussi présente, non? Même consentie le simple fait de se laisser soumettre doit-etre à la fois jouissif et effrayant… un mélange détonnant à mon sens
16 juillet 2022 à 22:17 #79999Rosy
ParticipantMa première fessée ressemblait-elle à l’idée que je m’en faisais ?… Pas du tout. J’avais 22 ans et cela faisait un an qu’on échangeait, par de longs mails (eh oui, époque peut-être un peu passée aujourd’hui 😉)… Je fantasmais à fond sur lui, plus âgé et expérimenté que moi, et qui semblait vraiment cérébral, punitif, un peu paternel. A l’époque je vivais encore dans une grande ville de province… et il ne m’était jamais venu à l’esprit que j’aurais pu y chercher, là pas loin de chez moi, un partenaire avec qui vivre cette si forte envie. Ben non, je m’étais « engagée » dans cette relation à distance avec cet homme… enfin bref, il me plaisait et c’était déjà enorme pour moi de découvrir qu’une autre personne avait des envies parfaitement complémentaires aux miennes… Bref, vient enfin le jour de la rencontre, à l’occasion de ma venue à la capitale pour un entretien pour un stage (me semble t-il). Je n’ai plus aucun souvenir du bar, ni de m’impression qu’il m’a faite. Mais il etait plutôt pas mal physiquement. Grand, visage masculin, yeux verts perçants, cheveux courts grisonnants. Et cet écart d’âge avec moi, qui rendait la chose encore plus excitante. Je me souviens en revanche de la petite chambre d’hôtel où l’on a poursuivi la soirée, dans le 10e arrondissement. Le genre d’hôtel où on sent déjà en entrant dans le hall que c’est pas la grande classe. Mais peu importe. De toutes façons je suis morte de honte d’entrer ainsi avec un homme dans un hôtel, et avec l’impression qu’il est écrit en gros au dessus de nos têtes : « on va faire des trucs sexuels de pervers ». Et donc là, je me retrouve avec M. dans cette petite chambre. Je me souviens qu’il faisait assez doux, je n’avais pas de veste, juste une chemise et un pantalon. Et là, alors que depuis un an je m’imaginais que M. était « la » personne de mes rêves, ou plutôt de mes fantasmes… qu’il matchait idéalement tous mes petits délires de punition, pensionnat, correction, ceinture, spanking, uniforme, etc. bref le gars m’a dit : « Enlève ta chemise ». Bon… Quel est le sens? A l’époque je ne sais pas encore que cela n’a effectivement pas de sens. Sa main qui glisse dans mon soutien-gorge. Euh… Ah oui ça se passe comme ça une bonne fessée ?… Et puis finissant par laisser mon petit sein juvénile, il va s’asseoir sur le lit au couvre-lit mollasson. Dehors la nuit. Quelques lumières de néon qui éclairent faiblement et de bleu. Et là, cette phrase, si inattendue que 20 ans plus tard je l’ai encore en tête… comme si j’y étais encore… « Viens quand tu seras prête » La vie c’est pas toujours à la hauteur.
😅 loin du fantasme que vous vous faisiez j’imagine bien…
Mais malgré tout la suite de cette fessée s’est bien passée quand même ? Et cet épisode a-t-il changé quelque chose dans vos attentes ?
17 juillet 2022 à 16:28 #80022Belette
ParticipantBonjour 🙂
Pour répondre à tes intéressantes questions, et d’après les quelques expériences que j’ai pu vivre avec différents partenaires, tout ce qui se passe autour de la fessée est aussi important, si ce n’est plus important que la fessée en elle-même. Les jeux de regards, les réprimandes, les impertinences et autres taquineries que je sais qu’il retiendra..
L’idéal c’est quand j’ai en face de moi quelqu’un qui sait me prendre en main, qui avec un peu d’autorité et d’assurance va réussir à me faire me sentir petite et fautive. Mais forcément, au fur et à mesure des rencontres, il y en a eu des moins fructueuses que ça ! Par exemple, un homme tellement stressé qu’il en était presque en hyperventilation, je me suis presque sentie obligée de le rassurer le pauvre. Ou bien encore un autre qui était très doué pour le côté physique d’une fessée, mais n’a pas lâché un seul mot pendant tout le temps où je suis restée sur ses genoux (à part peut être un « ca va ? »).
Bref, toutes ces expériences, concluantes ou non, m’ont permis de me forger et de savoir maintenant un peu mieux ce que je recherche chez un partenaire. Et elles m’ont surtout appris que même après des semaines d ‘échanges virtuels, on ne peut jamais vraiment deviner qui on va avoir en face de nous avant le moment T !
18 juillet 2022 à 10:28 #80064la vilaine
Participant
@rosy bof, cette fessée s’est poursuivie de manière aussi médiocre qu’elle avait commencé. Mais j’ai cette envie depuis toute petite, assez forte, et ça ne m’a donc pas détournée du sujet…C’est loin maintenant 😅 Mais j’ai appris avec le temps qu’il y avait un large éventail de goûts et de « tonalités », dans le sujet qui nous intéresse, et que juste « aimer donner la fessée » est loin d’être un critère suffisant 😈
(et je découvre encore de nouvelles nuances, dans mes goûts et donc potentiellement dans ceux des autres…)
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