La correction victorienne de Philippine
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sabine, le il y a 1 année et 4 mois.
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- 14 juin 2023 à 21:16 #88189
lunapowerParticipantToute la bonne société du district de Watford était réunie dans le salon d’apparat qui avait été pour l’occasion réaménagé en un cercle ouvert au milieu duquel se trouvait un ottoman en velours vert capitonné, un seau dans lequel trempait un bouquet de verges et une petite table basse d’origine mauresque sur laquelle étaient disposés un tawse ainsi que des cordelettes dorées et une paire de ciseaux de couture. Les femmes étaient assises aux premières loges dans de confortables fauteuils sirotant du Champagne, leurs filles se trouvaient à leur pieds à la fois ravies et inquiètes s’échangeaient quelques messes-basses et quolibets. Les hommes se tenaient debout dans le fond de la pièce parlant affaire et de l’infortune de la fille du Comte…
Dans l’autre aile du château Philippine de Hitfield se préparait, assistée par sa femme de chambre qui avait reçu des instructions précises de Monsieur le Comte…
Philippine avait eu du mal à trouver le sommeil. Pour avoir assisté quelques fois à cette terrible correction, elle se demandait si elle réussirait à rester digne à trouver la force de ne pas hurler lorsque les terribles verges et le cuir lourd malmèneront ses chaires. Bien qu’elle ait été régulièrement fouettée depuis sa tendre enfance, là l’affaire était sérieuse. Fille de Comte elle avait été surprise à badiner avec le garçon d’écurie… Il avait été renvoyé sur le champ et maintenant elle devait laver publiquement la honte qu’elle avait affligée à sa famille…
Elle s’était réveillé vers 9h avait pris un petit déjeuner et Mathilde, sa femme de chambre, l’avait aidée à faire une légère toilette et à s’habiller. Monsieur le Comte l’avait ensuite faite cherchée afin qu’elle aille se confesser. L’aller et le retour furent glacials. Il raccompagna sa fille dans sa chambre, lui dit que Mathilde savait quoi faire et lui caressa la joue.
Mathilde avait été sa nurse puis grandissant elle était devenue sa femme de chambre, sa confidente et pour elle une mère de substitution depuis près de vingt ans ; sa mère étant morte en couche en 1842 alors qu’elle n’avait qu’un an.
Son angoisse montait au fur et à mesure que le temps passait, elle s’en voulait terriblement d’une part le garçon ne lui plaisait pas plus que ça et ils avaient été particulièrement imprudents… Elle se remémora aussi la correction de la fille du notaire, ses cris résonnaient dans sa tête, son derrière tuméfié, elle s’était même laisser aller et l’on devinait une petite flaque d’urine à la fin de la punition… Un frisson lui parcourut l’échine et elle entendit frapper à la porte. Mathilde lui apportait une légère collation, l’air aussi désolé qu’elle… Philippine la retint par la main et toutes deux partagèrent le frugal repas, seul le bruit des calèches des invités venant rompre le silence. Elles se levèrent ensuite toute deux, sachant qu’il n’y avait aucune échappatoire et se dirigèrent vers la salle de bain. Elle déshabilla sa protégée, sorti un rasoir, de la crème puis disposa une serviette sur la banquette de la coiffeuse. Philippine s’assit au bord puis s’allongea en écartant les jambes. Mathilde appliqua la crème tout en douceur sur sa légère toison et lui rasa le sexe afin qu’il soit aussi lisse qu’au premier jour. Elle lui demanda ensuite d’écarter les fesses pour faire de même. Une larme de honte coula sur le visage de Philippine, se sentant ainsi nue comme une gamine. Profitant de la position Mathilde lui mis une noisette de vaseline sur son petit orifice. Elle comprit tout de suite de quoi il retournait et en fût presque ravie lorsqu’elle senti la canule s’introduire dans son fondement et l’eau tiède jaillir dans ses intestins. Ça sera un problème de moins à gérer pour la suite pensa-t-elle. Mathilde la laissa ensuite quelques instants afin de préparer sa tenue de suppliciée et rejoint Philippine lavée de l’intérieur, elle l’invita à monter dans la baignoire et la savonna méticuleusement avant de la rincer. C’est un moment complice que les deux femmes aimaient de temps en temps partager surtout lorsque Philippine avait besoin de réconfort. Elle lui enfila ensuite une paire de bas blancs ainsi qu’un bloomer ouvrant coordonné et coiffa sa chevelure blonde en un élégant chignon. Elle la regarda ainsi pleine de compassion et sortit pour masquer son chagrin.
Elle soupira, dégagea sa culotte pour contempler une dernière fois sa croupe immaculée et rejoint sa chambre. Son père l’attendait, elle ne lui en voulait pas, elle savait qu’il ne faisait que ce que la société attendait de lui. Il s’était toujours montré juste avec elle et elle n’avait jamais été corrigée plus que de mesure. Il s’assura auprès de Mathilde qu’elle était prête et invita sa fille à faire un ultime tour au cabinet d’aisance.
Les convives s’impatientaient, un brouhaha commença à envahir la salle.
Philippine revenue, il lui attacha les poignets avec une embase à rideaux dorée avec deux pompons puis passa une corde entre ses bras afin de pouvoir la guider. Mathilde lui banda les yeux et lui glissa à l’oreille : “Courage Mademoiselle”
Elle fût ensuite guidée dans les couloirs du château, elle qui les connaissait par cœur était totalement désorientée, elle entendait des voix au loin qui se rapprochaient et se turent quand elle s’arrêta.
Elle comprit qu’elle était arrivée, elle n’avait jamais eu aussi peur de sa vie et trouvait en cet instant que c’était bien cher payé pour un instant d’égarement. Elle pensa à sa mère qu’aurait-elle fait, s’y serait-elle opposé… On l’aida à s’agenouiller, elle reconnut l’ottoman qu’elle aimait tant et qu’elle ne verrait sans doute plus jamais du même œil. On attacha ses jambes aux pieds du tabouret et elle fût penchée sur une pile se coussins mettant bien en évidence son séant. Philippine tremblait, la honte du cérémonial, d’être exposée ainsi à 20 ans, l’attente… Elle sentit les deux pants de sa culotte s’écarter, un murmure envahit la salle. Son père sortit le bouquet de verges et l’égoutta en le faisant siffler dans l’air. Elle se mordillait les lèvres ne sachant pas quand le premier coup aller tomber. Elle écoutait le récit de ses exploits et quand le discours fut fini, une terrible douleur envahit ses fesses. Elle laissa échapper un cri de surprise. Elle se ressaisit et encaissa les coups suivants sans sourciller mais ne connaissait que trop bien les verges pour savoir qu’un moment cela deviendrait insupportable. Monsieur le Comte frappait lentement et fermement laissant bien le temps à chaque coup de s’imprégner dans les chaires de sa fille. Son derrière devenait de plus en plus rouge se perlant de petits points violacés dus aux nœuds des verges. A chaque coup elle avait désormais l’impression que l’on lui arrachait la peau des fesses. Elle essaya de bouger, mais fermement maintenue elle était dans l’impossibilité de faire le moindre mouvement et les coups continuaient à pleuvoir inlassablement. Elle se mit à paniquer oubliant totalement la présence de l’assemblée se mit à pleurer comme une gamine, quelques murmures lui rappelèrent où elle était et la correction cessa. Elle ne s’en rendit pas compte tout de suite tant son derrière lui lançait.
Les hommes furent invités à sortir, Philippine sentit qu’on lui coupait ses liens et qu’on lui ôtait sa culotte qui devait être marquée de sang tant elle souffrait mais elle savait que ça n’était pas fini. Elle allait être châtiée par la où elle avait péché. On la relava chancelante et l’aida à s’asseoir précautionneusement au bord du siège, elle grimaça mais s’attendait à pire. Elle resta ainsi quelques minutes et son père revint rappelant ce qui arrive aux jeunes filles qui s’adonnent à la luxure. L’intendante pris le relai pour la suite de la correction. Philippine fût invitée à s’allonger sur le dos et deux jeunes filles de l’assistance lui relevèrent et maintinrent ses jambes écartées en l’air. Elle sentit le cuir du tawse se poser sur son pubis lisse et glisser dessus, paradoxalement elle ne trouvait pas cela si désagréable. L’instrument se leva elle sera les dents et fût parcouru d’une sorte de décharge électrique lorsqu’il retomba, “dieu que ça fait mal” pensa-t-elle. Et il en restait encore 11. Les coups continuaient à tomber, elle sentait la chaleur envahir son sexe et avec la douleur elle était comme dans un état second. Une sorte de torpeur l’envahissait, un coup rentra plus profondément dans son intimité et elle faillit éborgner ce qui elle saura plus tard être sa cousine qui lui tenait la jambe. La correction cessa et tout son bas ventre n’était plus qu’une masse incandescente. Elle fût reposée au sol, on lui détacha les mains, ôta son bandeau et lui donna un drap pour se couvrir. Son père revint et la félicita pour son courage et sortit avec le reste de l’assemblée.
Elle resta comme ça un long moment sans bouger, vidée. Mathilde inquiète de ne pas la voir revenir partit la chercher. Philippine lui sourit et elles regagnèrent la chambre. Elle la doucha avec de l’eau fraîche puis lui passa un baume apaisant sur les fesses et le sexe. Philippine était vraiment impressionné par la rougeur de ce dernier et trouvait presque cela beau. Elle enfila ensuite une légère chemise de nuit et on lui apporta à manger. Elle se confia à Mathilde sur ses ressentis et elle la quitta en lui disant d’être sage en lui souriant. Elle releva sa chemise de nuit et contempla son entrejambe et ses fesses encore bien marquées. Elle mit un peu d’onguent sur son doigt et eût ce soir là le plus fort orgasme de sa jeune existence.
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14 juin 2023 à 22:51 #88192
MonsieurgigiParticipantBelle histoire, si bien décrite qu’on sent presque les odeurs de l’époque ! Un peu comme un film de Patrice Leconte… 😉
Monsieurgigi : l'essayer, c'est l'adopter !
15 juin 2023 à 06:42 #88195
LinetteParticipantTrès beau récit,une belle histoire d époque..un peu dure cette correction quand-même,merci pour le partage
15 juin 2023 à 18:31 #88208
NushMaitre des clés &
fouetteuse en talons hauts et bas résillesJ’ai aimé lire ce récit, le relire et le rendre mien.
Une mise en situation suffisante pour qu’on puisse s’identifier, des personnages réalistes par des détails quasi insignifiants mais qui nous les rendent proches, une atmosphère désuète et presque enviable.
Original et érotique sans être dans la surenchère de l’artifice des pratiques par trop baroques.
Un récit comme un rêve.
Car le feu qui me brûle est celui qui m'éclaire .
16 juin 2023 à 05:18 #88211
fesrouges1973ParticipantQuand l’intensité mentale est à la hauteur de l’intensité physique, les orgasmes sont inéluctables et inoubliables! très beau texte car même s’il ne s’agit pas d’une punition désirée, elle ne laissera pas moins un souvenir troublant à la demoiselle qui sera prise à vie entre cette envie indicible de jouir aussi fort et à la crainte de devoir subir encore une telle punition. Qu’est-ce qui prendra le dessus? pourra-t-elle éviter d’y revenir?
16 juin 2023 à 18:28 #88229
lunapowerParticipantMerci à tous pour vos gentils messages 🙂
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20 janvier 2024 à 11:57 #93243
AnonymeInactifUne très belle plume… félicitations! Mais cette pauvre Philippine avait-elle mérité un châtiment aussi sévère?
10 juillet 2024 à 17:30 #96730
FessochixParticipantDouze coups de tawse sur le sexe, voilà qui pourrait aider une femme à ne pas connaître les quatre-vingt-quinze pour cent chantés par Brassens : qui avait aussi chanté la fessée, mais c’était plus doux.
On dit parfois une "bonne" fessée : mais c'est normalement toujours bon ! Et pour les deux...
11 juillet 2024 à 07:57 #96736 - AuteurMessages
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