La clairière au soleil
Les herbes se sont redressées
Du petit herbage odorant
Oû, toute nue, je t’ai fesséE
Comme à ton désir : fermement!
J’aimais le contraste étonnant
De toutes tes joues bien rosies
Et de la mousse ou maintenant
Posaient tes fesses endolories.
Seuls les oiseaux témoigneront
Des fols baisers que cette flamme
Inspira, et de l’abandon
Des amants qui s’offrent leur âme.
Et chaque fois que, seulement,
Je me promène à la clairière
Me revient l’émoi souriant
De tes yeux et …. de ton derrière !
Que nos joies étaient souveraines
Et nos jeunes sens affolants :
Quand la passion était reine
Nous allions, plaisirs dévorant.
Revenez, amante égarée,
Vous promener dans mon sous bois
Oû tendrement nous sommes aimés;
L’herbe fraîche nous tend ses bras
Et il flotte encore sur mes lèvres
Les mots que je vous murmurais
Pour faire durer cette fièvre
D’amour qui vous transfigurait.
Monsieuralex, fesseur nantais