Jonathan, fesseur à votre service – Chapitre 1 : Léa (1)
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Sombrelle, le il y a 1 semaine.
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- 11 juin 2024 à 08:34 #96211
Mister_T
Participant
Cette histoire aura droit à une nouvelle publication chaque mardi. Elle s’inscrit dans le temps long. Elle comprend 5 chapitres, divisés eux-mêmes en 5 parties distinctes. J’espère que cette série vous plaira, bonne lecture !Il était 10h. Mon contact devait arriver à 10h30. Comme d’habitude, j’avais fixé le lieu de rendez-vous dans un petit jardin public près de chez moi. J’aimais arriver en avance, pour mieux m’imprégner du cadre de l’entretien. Assis sur un banc, en face d’une petite fontaine entourée d’une pelouse d’herbe verte dans laquelle dansaient quelques pâquerettes, je profitais du calme environnant. J’attendais Léa, âgée d’une trentaine d’années. Elle avait précisé qu’elle ne venait pas pour elle et qu’elle apporterait les précisions utiles au cours de leur entretien. Ce n’était pas la première fois qu’une rencontre s’annonçait ainsi, pleine de surprises. Comme à chaque fois, je faisais mentalement la liste des scenarii envisageables. Venait-elle pour une sœur ? Une cousine ? Une amie ? Peut-être était-ce un homme, ma petite entreprise acceptait les situations les plus variées quel que soit le sexe du client concerné. Trois règles étaient cependant imposées et ne pouvaient en aucun cas être transgressées. La personne concernée par la demande devait être forcément majeure et son âge ne pouvait excéder 60 ans. Elle devait avoir donné son accord à la demande, si celle-ci ne venait pas d’elle initialement. Cet accord, dans tous les cas, était toujours matérialisé par écrit. Enfin, la prestation était toujours déclinée à l’avance, de façon détaillée au client final et indiquée dans l’accord précité. En fixant le ciel bleu, je me remémorai mes débuts et ne pouvais que me féliciter d’avoir mis en place ces règles qui maintenaient à distance ceux qui auraient des idées contraires à l’éthique professionnelle qui me tenait à cœur : aider les autres avec une méthode qui avait fait ses preuves mais pas contre leur volonté. L’acceptation préalable de la prestation était une condition de réussite de l’expérience proposée. Et, ça aussi, je l’avais éprouvé à de nombreuses reprises. Accepter d’être puni permettait à la punition d’avoir un impact positif. Un petit raclement de gorge me sortit de mes pensées. Tournant la tête vers la gauche, je me retrouvai devant celle qui m’avait contacté. Laure ne faisait pas sa trentaine, mais affichait une mine décidée derrière des lunettes à l’allure très professionnelle. Son tailleur mettait en valeur une silhouette plutôt menue, même si l’allure altière qu’elle affichait laissait deviner une sportive et une femme de tête. Quelques boucles brunes très arrangées tombaient sur son front. Son teint pâle était atténué par un franc sourire.
“Monsieur Jonathan ?”, me demanda-t-elle.
“Oui, tout à fait”, répondis-je. “Vous devez être Laure ?”
“Tout à fait”, me dit-elle en s’asseyant. Elle prit une longue inspiration et ajouta en me regardant droit dans les yeux, “Merci d’avoir accepté cet entretien.”
“Je vous en prie. Que puis-je faire pour vous ?”, questionnai-je.
“Avant de vous expliquer de quoi il retourne, j’aimerai en savoir davantage sur votre activité. Vous fonctionnez au bouche-à-oreille, j’ai donc récupéré vos coordonnées auprès de Sandrine. Elle m’a juste dit que vous pourriez m’aider mais en respectant une règle que vous aviez fixée, à savoir que c’est vous qui présentiez votre activité.”
Elle avait parlé d’un seul souffle, à un rythme très élevé. On sentait une certaine curiosité et j’étais ravi de combler ses lacunes.
“Je connais bien Sandrine, je lui ai effectivement rendu service alors qu’elle était dans une situation difficile. Je ne rentrerai pas dans le détail, en raison du secret professionnel qui me lie aux clients que j’aide. Mon métier pourrait porter le nom désuet de ‘fesseur’. Je précise que je ne fais aucune démarche pour trouver des clients et que je réponds aux sollicitations que je reçois en respectant trois règles strictes.”
“Fesseur ?”, souffla-t-elle. “Si je m’attendais …”
Elle ne paraissait pas scandalisée. Plutôt surprise. Mais alors qu’elle assimilait cette information, je voyais un petit sourire poindre sur le côté de sa bouche.
“Et comment cela se passe-t-il ?”, demanda-t-elle.
“Je rencontre toujours le client avant. Il peut s’agir du demandeur, masculin ou féminin, ou de quelqu’un faisant une demande pour un tiers. Le récipiendaire de la punition doit toujours être majeur, être en accord avec ce qui est prévu et signer une décharge de responsabilité. Dans le cadre de l’entretien initial, comme aujourd’hui, les raisons de la démarche entreprise doivent être clairement expliquées et nous décidons de comment se déroulera la fessée. Il y a beaucoup de possibilités. En fonction des éléments que vous me partagerez sur les raisons de votre présence, je vous ferai des propositions et nous déciderons de ce qui pourra être mis en place et qui devra être validé par la personne pour laquelle vous êtes ici aujourd’hui.”
Je connaissais mon laïus par cœur. J’ai dit les choses calmement, sans avoir un ton trop professoral. Le but est de mettre en confiance mes interlocuteurs. Laure souriait maintenant franchement et s’installa plus confortablement sur le banc.
“Je comprends maintenant pourquoi Sandrine m’a tout de suite orienté vers vous après notre discussion. Je suis dans une situation compliquée vis-à-vis d’une membre de ma famille que j’héberge depuis maintenant 6 mois. Il s’agit d’une parente éloignée qui a trouvé une activité rémunérée dans les environs. Je lui rends ainsi service car il est très difficile de se loger par ici. Notre famille est très liée et mes parents m’ont demandé d’accepter cette démarche pour renforcer les liens avec leurs cousins. Je vis seule, dans un immense appartement, j’ai une très bonne situation, accueillir une jeune fille de 20 ans ne me posait pas de problème. Il avait été clair que nous ferions le point au bout de six mois et c’était la semaine dernière. Il faut que vous sachiez que des règles de vie commune avaient été fixées et que j’ai été d’une grande patience. J’ai accepté le boucan, les amis, l’alcool et même le désordre … Ca mettait de la vie et j’en avais sans doute besoin. Mais il y a une limite à tout. Les rapports sexuels avec ses partenaires se sont multipliés et la maison est devenue une porcherie !”
Elle avait dit cette dernière phrase avec colère, quasiment en criant. Je me gardai pour le moment d’intervenir. Je sentis qu’elle avait besoin de s’exprimer, de vider son sac. Je l’encourageai du regard à poursuivre.
“Le délai de six mois est passé la semaine dernière. Je lui ai dit qu’il n’était plus question que j’accepte cette situation et qu’il allait lui falloir trouver un appartement. Je lui ai renvoyé ses promesses à la figure, elle n’a pas arrêté de m’en faire sans que ça ne change rien. Je l’ai laissée en sanglots dans la cuisine et je lui ai demandé d’être partie sous trois jours. Nous ne nous sommes pas croisés avant le lendemain soir. Elle est venue toquée à la porte de ma chambre alors que je m’apprêtais à aller me coucher. Elle m’a supplié d’envisager une autre possibilité. Elle m’a juré qu’elle avait compris ses bêtises et m’a demandé une nouvelle chance. J’ai été, c’est vrai, un peu ébranlée par son plaidoyer. Je lui ai dit que je réfléchirai. C’est le lendemain que j’ai vu Sandrine. Et c’est ainsi que je me trouve devant vous aujourd’hui.”
Elle s’était libérée. Et clairement cela lui avait fait du bien. Son sourire en disait long sur le plaisir qu’elle aurait de voir cette jeune fille toucher le dû de ses fautes. Mais si je n’avais plus de doute sur la justification de la démarche, il me fallait encore quérir de nombreuses informations.
“Merci pour ces éléments”, lui dis-je. “Je pense en effet pouvoir vous être utile. Cependant, il convient que nous discutions de plusieurs éléments avant d’envisager toute collaboration.”
“Avec plaisir”, me répondit-elle.
“D’abord, pourriez-vous me dire comment s’appelle votre parente ?
- – Elle s’appelle Léa.
Quel est son rapport avec l’éducation et la discipline dans sa jeunesse ?
- – Ses parents travaillaient beaucoup et elle a souvent été livrée à elle-même. Je sais que ses parents ont souvent regretté de ne pas avoir assez serré la vis en temps utiles. Mes propres parents me l’ont raconté.
C’est intéressant. Que pensez-vous qu’elle dira de l’option que vous lui proposez par mon intermédiaire ?
- – Honnêtement, ce sera son choix de refuser mais dans ce cas je la jetterai dehors. Je pense que cette fessée ne pourrait lui faire que du bien.
Je n’en doute pas non plus. Permettez-moi de vous demander maintenant quel est, pour vous, votre rapport à la fessée ?”
A cette question, son visage s’empourpra et je sentis une gêne s’installer de façon manifeste. Elle me regarda, surprise, et me demanda : “Mais quel est le rapport avec Léa ?” Je lui répondis que j’avais besoin d’établir une liste de propositions, j’avais aussi besoin de savoir si elle serait présente, si elle voudrait participer, au moins indirectement, et que c’était donc une interrogation légitime (A suivre).
11 juin 2024 à 08:54 #96214Paulparis
ParticipantBravo pour ce premier épisode qui laisse augurer une suite bien sympa. Surtout que vous n’avez pas été au bout de la première histoire, nous laissant donc sur notre fin…
Quel beau métier que celui de fesseur professionnel ! Comme n’y avais je pas pensé plutôt !
11 juin 2024 à 09:22 #96217Yves
ParticipantBon, c’est pas juste de nous laisser sur notre faim comme ça. Donc vous êtes obligé d’en faire deux par semaine, un seul, c’est pas assez ! Nonmeho 🤣🤣🤣.
Plus, sérieusement, c’est très bien amené, c’est plaisant à lire. Viiiite ! La suiiiiite !
Mesdames, mesdemoiselles, mon propre plaisir passe par le vôtre
Blog : histoires-jr33.blogspot.com
11 juin 2024 à 11:28 #96218Dyonisos
ParticipantJe suis entièrement d’accord avec les commentaires ci-dessus et j’ai hâte de rentrer dans le vif du sujet !
Dans la vie, mieux vaut avoir des remords que des regrets !
11 juin 2024 à 11:56 #96219Lefessesologue
ParticipantCette mise en bouche donne envie de lire la suite. Belle introduction
11 juin 2024 à 11:57 #96220Anonyme
InactifIdem pour moi vivement la parution de la suite et les nombreuses fessées qui s’annoncent…
12 juin 2024 à 19:45 #96234Lisa
ParticipantAu début je pense que vous vouliez dire chaque mardi et chaque vendredi, je suppose que tout le monde est d’accord avec moi sur ça !
Non plus sérieusement, J’ADORE, le suspens est top et nous maintien en haleine, je suis impatiente d’avoir la suite !
Une très belle plume que vous exploitez très bien
Au plaisir de vous lire mardi prochain
13 juin 2024 à 10:14 #96236Mister_T
ParticipantJe tiens à vivement toutes et tous vous remercier pour vos encouragements et vos compliments. Je suis heureux que cela vous plaise mais ne reculerai pas sur le délai annoncé 😂 L’attente fait partie du plaisir non ? (Dans la fessée aussi d’ailleurs 😉). Bonne journée 😉
13 juin 2024 à 12:21 #96240Anonyme
InactifFais nous quand même pas trop attendre 😂😂
Les spankees de nos jours ont plus beaucoup de patience….
13 juin 2024 à 19:07 #96244Anonyme
InactifNouveau sur le forum grâce à toi, tu m’as charmé par la qualité de ton texte!!! Merci, et vivement la suite !!!
13 juin 2024 à 23:53 #96247Yves
ParticipantPffff! Mardi… C’est loin… Faut pas nous mettre l’eau à la bouche comme ça ! C’est pas juste ! Si ça continue, je vais faire rien que des bêtises (et non, je ne suis pas switch, je précise, hihihi !).
Mesdames, mesdemoiselles, mon propre plaisir passe par le vôtre
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15 juin 2024 à 12:04 #96305Marion lune rose
ParticipantSympathique recit , qui plus est que je trouve original dans sa façon d’être raconté, vivement la suite.
Je ne recherche pas de fesseurs ,
Merci d'en tenir compte.17 avril 2025 à 22:25 #104096Sombrelle
ParticipantSympa ce premier opus !
Mercihttps://sombressensuelle.blogspot.com/
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