Je sais qu’il ne faut pas le faire. Je sais que ce n’est pas bien. Je sais que c’est vilain. Et c’est justement pour tout ça que j’ai très envie de le faire… Il est 11h45, il me reste donc encore quelques minutes avant de partir déjeuner à la cantine avec mes collègues. C’est le moment où jamais – ensuite ce sera trop tard.
Je me dirige vers les toilettes – un regard en coin vers l’open-space, tout le monde est studieux. Je ferme la porte à clé. Mes longues jambes nues et bronzées – aujourd’hui je suis venue en short (de ville, certes), il fait vraiment chaud.
J’ouvre l’agraphe à la ceinture, descend le zip. Baisse un peu le short, juste en haut des cuisses. Ma culotte en coton verte, toute sage, genre Petit Bateau – je la descends aussi en haut des cuisses. Je ne fais pas de bruit, je me contente pour l’instant d’observer la scène, d’en savourer déjà l’indécence. De l’autre côté de la porte, après les lavabos, il y a le long couloir à la moquette grise et aux murs immaculés, et les enfilades de bureaux et d’open-space. Globalement les gens sont bien habillés et ont l’air assez sérieux – on n’est pas dans un secteur artistique…
Me voilà donc déculottée, mon t-shirt noir pas très long laissant mon sexe visible. Je sais très bien ce que je suis venue faire ici. Il m’avait prévenue, bien calmement, les yeux dans les yeux : « Tu n’as pas l’autorisation de te toucher, encore moins de te donner du plaisir. ». Je me trouvais debout en face de lui, qui était assis sur le bord de lit. Mes fesses chauffaient fort. Et quelque-chose de très gênant venait de se passer. Après la fessée, il m’avait ordonné : « Lève-toi ». De manière presque neutre. Je ne savais pas à quoi m’attendre – peut-être voulait-il s’assurer que j’avais compris la leçon ?
J’ai toujours été gênée de ce moment (entre autres) où l’on doit se relever, après une fessée. On vient de perdre pas mal de dignité – en tous cas pas mal de verve et aussi son statut de femme adulte et sûre d’elle. L’autre sait très bien que les fesses nous cuisent. Et l’on doit se relever, avec en plus la honte d’avoir son sexe visible juste devant les yeux de son tourmenteur.
Bref, je m’étais levée – pas le choix. « Est-ce que tu as été sage ? ». Je ne suis pas sûre de bien comprendre la question, je me dis qu’il fait référence à tous les abus de la semaine. « Euh… moyen ». « Non, La Vilaine, tu ne m’as pas compris. Es-tu restée sage pendant cette fessée ? ». Je réfléchis, un peu gênée. « Ben euh oui, enfin bon il a fallut que tu me tiennes les poignets… ». Il fronce les sourcils. « Moi je vais te dire si tu as été sage. Mets les mains sur la tête ».
Voilà un autre truc qui vraiment me met mal à l’aise : mettre les mains sur la tête. C’est pas comme si j’avais 10 ans… Mais je sais que je risque de prendre une claque bien sèche sur la cuisse dans les prochaines secondes si je n’obéis pas… alors je mets les mains sur la tête.
Son visage est à peu près au niveau de mon sexe. Je sais que la fessée m’a fait de l’effet… et j’espère que rien de cela n’est visible. Je commence un peu à me tourner, pour masquer un peu la vue. Aussitôt, plusieurs claques sèches sur le devant des cuisses. « Aïe ! Aïe ! »
J’accepte de rester face à lui. Ma culotte est restée coincée en travers de mes genoux – vraiment ridicule. D’une main posée sur mes fesses, il m’approche un peu plus de lui. Je résiste légèrement mais rien à faire.
« Alors, dernière chance La Vilaine : es-tu restée sage pendant ta fessée ? »
Je détourne le regard, cherchant désespérément à me perdre dans le coin de la pièce.
« Bon, nous allons vérifier cela ».
Il pose une main juste au dessus de mon sexe, et tire la peau vers le haut. Je suis morte de honte. Il pose maintenant un doigt, tout doucement, sur le bord de mes lèvres. Puis, presque en effleurant, remonte et redescend son doigt. Evidemment, cela me fait déjà de l’effet. Evidemment, après quelques secondes, même sans être entré entre mes lèvres, son doigt est devenu humide.
« Est-ce que c’est ça que tu appelles « sage », La Vilaine ? » me demande t-il, tout en continuant son mouvement de haut en bas.
Je ne peux pas répondre… d’autant qu’il est très sérieux. Trop de gêne pour pouvoir parler. Deux claques sèches sur l’avant des cuisses viennent forcer ma réponse. « Non… » je réponds tout doucement, les yeux baissés.
« Non quoi ? » demande t-il, son doigt se promenant toujours sur mes lèvres, toujours sur le même rythme lent.
« Non… je ne suis pas restée sage ».
« Est-ce que tu as le droit de prendre du plaisir comme cela, pendant ta fessée ? A ton avis ? »
Toujours ce doigt, qui maintenant glisse parfaitement… et son regard à lui, que je devine alterner entre mon sexe et mon visage.
« Non… non je n’ai pas le droit… »
Il poursuit toujours son mouvement, et maintenant on peut même entendre ces petits bruits mouillés emplir la pièce. Quelle honte… Il sait très bien que j’entends, qu’il entend, que ces bruits prennent toute la place.
« Donc là, La Vilaine, je vais être très clair. Tu as intérêt à bien m’écouter, d’accord? »
J’essaye de contrôler ma respiration et cacher mon embarras comme mon excitation.
« Oui… je t’écoute »
« Voilà la règle, La Vilaine. Tu ne me laisses pas le choix. La règle est : désormais, il est interdit que tu te touches ou que tu te donnes du plaisir, sans mon autorisation. »
Son doigt s’est légèrement inséré entre mes lèvres et poursuit son mouvement, calmement, de haut en bas, presque mécaniquement.
« Est-ce que tu as compris ? »
« Oui… », je souffle, sans doute rouge de honte.
« Alors répète »
« Je… Je ne dois pas me toucher ou me donner du plaisir… sans ton autorisation… »
« Voilà… C’est bien », dit-il calmement.
Mais son mouvement se poursuit, je ne peux y échapper, et je sens bien l’excitation monter, de plus en plus forte – cette excitation que lui seul contrôle entièrement.
A un moment je ne peux m’empêcher d’émettre un petit soupir.
« Non !… Qu’est-ce que j’ai dit ?… Là il s’agit d’une punition… Tu as interdiction absolue d’avoir du plaisir. »
« Mais…. »
« Mais quoi ? »
Je n’ose rien répondre. Dans ma tête, je me dis « Mais tu fais tout pour m’exciter ! », ou encore « Quel enfoiré ! ».
A chaque passage de son doigt sur mon petit bouton, je sens un peu plus son contrôle sur moi, sur mon plaisir.
« Donc là, tu vois, nous allons rester comme cela encore 5 mn… Cela t’apprendre à prendre du plaisir pendant ta fessée ! Et je te préviens, si tu me désobéis… tu le regretteras amèrement… »
Je n’en peux plus, mais j’essaye de résister. A un moment, sentant peut-être que j’allais craquer, son doigt s’est arrêté quelques secondes. Puis a repris.
Je n’ai plus le choix, je balbutie :
« Est-ce que… je peux… ? », sans oser terminer ma phrase.
« Quoi, demande-moi clairement »
« Est-ce que… je peux… jouir ? »
Quelques secondes passent, toujours ce bruit mouillé.
« Non. Tu es punie »
Alors qu’intérieurement je viens de m’autoriser à jouir et m’y prépare, il s’arrête.
Je lui jete un regard noir.
« Au coin maintenant ». Puis : « A genoux… jambes écartées »
Je sais donc que je n’ai pas le droit. Et que je dois tout lui dire. Et donc que je vais devoir lui dire, yeux dans les yeux, que je lui ai désobéi. Que je me suis donné du plaisir, alors que je n’ai pas le droit – alors que c’est lui qui a le pouvoir sur mon corps.
Mais je ne peux pas résister. Ce même mouvement, de haut en bas, calmement, inlassablement – et attendre. Attendre car je sais que cela va monter. Et effectivement, cela monte, et en étouffant ma respiration, je finis par jouir.
Je remonte ma culotte, mon short. Tire la chasse, histoire de faire diversion. Puis j’ouvre la porte. Me lave les mains. Voilà une affaire rondement menée, je vais pouvoir aller déjeuner avec mes collègues en étant bien détendue. Je sors dans le couloir et reconnais le dos de mon N+2. « Bonjour Truc… ». Il se retourne – bizarrement pas surpris de me voir. Le regard sévère. « La Vilaine, tu passeras me voir dans mon bureau, à 16h ». Et il s’en va.
Suite sans doute à mon post récent, je reçois des sollicitations de fesseurs. donc pour éviter ses importuns avec lesquels je ne me connecterais je précise immédiatement que je suis HETERO, donc messieurs passez votre chemin MERCI
Comment ça? Ben oui on peut interdire ce genre de trucs.. dans la mesure où ça « parle » aux deux personnes concernées.
Et non, la satisfaction (de mon côté) n’est pas tellement de désobéir (quoi que… 🤔). C’est plutôt de sentir qu’un autre (qui le mérite) a le contrôle sur mon corps, sur mon intimité. Que je suis en quelques sortes « gérée ». Que le punitif vient se mêler au sexuel, sans en prendre trop l’air. Que je suis punie jusque dans mon intimité. Que l’autre a l’ascendant sur moi. Que je suis vilaine. Bon voilà je pourrais sans doute continuer, mais enfin ça parlera pas forcément à tout le monde… 😌
@christal mais non j’ai pas désobéi dès le 1er jour… Déjà, il s’agit d’un récit fictif (smiley ange)… Et puis, ok j’ai pas pris le temps de relire et clarifier, mais le 1er jour est ce moment où je me trouve face à lui et où il m’énonce la règle (tout en me mettant à l’épreuve)…
Mmh une réu dans 30 mn, ça va être juste pour écrire la suite… Peut-être plus tard.
Merci pour vos gentils mots ! @christal mais non j’ai pas désobéi dès le 1er jour… Déjà, il s’agit d’un récit fictif (smiley ange)… Et puis, ok j’ai pas pris le temps de relire et clarifier, mais le 1er jour est ce moment où je me trouve face à lui et où il m’énonce la règle (tout en me mettant à l’épreuve)… Mmh une réu dans 30 mn, ça va être juste pour écrire la suite… Peut-être plus tard.